Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1928 01 novembre 1928
Description : 1928/11/01 (N24)-1928/11/30. 1928/11/01 (N24)-1928/11/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826620
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
T
Deuxième Annéé. — N° 24
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Novembre 1928
Organe de la
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
S. A. G. K» 3762 _ ^
Fédération Régionale Havraise des Amicales
JOURNAL MENSUEL
Laïques
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
Assemblée Générale
L’Assemblée générale du Conseil Fé
déral aura lieu le Dimanche 25 novem
bre 1928, à 9 h. 30 Salle rue Lord-Kii-
chener.
ORDRE DU JOUR :
1. Election du Président;
Elections au Conseil d’administra
tion ;
3. Proclamation des Récompenses ;
4 Questions diverses et Propositions.
Nous rappelons que les Amicales sont
instamment priées de se faire repré
senter par leur président accompagné
de deux délégués.
Conformément à l’usage établi en juin
1928, les membres honoraires et tous
les membres des Amicales sont cordia
lement Invités. Seuls, les 3 représen
tants qualifiés peuvent prendre part
aux votes.
Les noms des Conseillers sortants se
ront affichés et nous prions les Amica
les de proposer des candidatures pour
le Conseil d’Administration.
Les Lectures Populaires
Quel que soit le plaisir qu’on puisse éprou
ver à passer de longs moments en tête à tête
avec un bon livre, quelle que soit même la
culture que l’on ait et qui vous dispose à
lire avec profit, rien ne vaut l’agrément que
l’on goûte à entendre liîre à haute voix des
gens qu’une étude préalable a mis .en mesure
de le faire d’une façon intelligente et ration
nelle. Il est très en usage en Angleterre de
se réunir en famille et même dans les salons
pour écouter de bons lecteurs. Dans certaines
parties de la France privées de communications
pendant les longs hivers, là où par conséquent
le cinéma et le théâtre. sont presque incon
nus, on organise des veillées pendant lesquel
les on réserve une heure à la lecture en com
mun.
Dans nos régions plus heureuses, on ne
manque pas de distractions, encore qu’elles
ne laissent pas d’être coûteuses. Cependant,
malgré l’abondance des bibliothèques, il y a
tout un grand public dont l a littérature se
borne aux feuilletons dès quotidiens, aux ro
mans à bon marché et aux publications abê
tissantes des petits journaux illustrés.
Le théâtre, — j’entends celui qui mérite ce
nom, — n’est pas à la portée de toutes les
bourses. Les çnnférences littéraires, rares
d’ailleurs, ne conviennent qu’à une élite cul
tivée. Les orateurs les plus simples, confé
renciers ordinaires dies Universités populai
res, n’attirent guère les foules qui deman
dent une mise en scène qu’ils ne peuvent leur
offrir.
Notre littérature française, si belle, si riche,
si enviée des peuples étrangers qui ont ce
pendant de purs trésors dans leur histoire lit
téraire, reste trop l’apanage de ceux que leur s
études ont mis en mesure d’en approcher
pour les apprécier. Rares sont ceux que leurs
minces connaissances primaires ont décidé à
rechercher le commerce de nos bons écrivains.
. Vers 1896, l’Association philotechriique de
Paris, dont le, siège est 47, rue Saint-André-
des-Arts, organisa dans la capitale et en ban
lieue des Lectures populaires dont le succès
ne devait guère se ralentir jusqu’à la guerre.
Que dis-je ? L’outil excellent forgé par des
hommes de valeur doublés d’hommes de
cœur devait même pendant les années ter
ribles servir à soutenir le moral d’une popu
lation qui y trouvait son réconfort avec des
raisons d’espérer.
Dans notre département, ce fut une révé
lation quand un homme pour lequel nous
n’aurons jamais trop d’admiration et de re
connaissance, un poète ami des humbles, des
travailleurs, compagnon et disciple de Jean
Richepin, de Clovis Hugues et de Jean-Bap
tiste Clément, vint avec un grand; talent dou
blé d’un immense dévouement, initier les
instituteurs et les institutrices de la Seine-
Inférieure aux beautés et aux ressources d’ac-
VÊTEMENTS
tion sociale de la poésie, de la musique et de
la littérature populaires. Nous avons nommé
le très aimé et très respecté Maurice Bouchor,
bien connu au. Havre où ses causeries litté
raires, sociales c£ artistiques ont toujours,
jusqu’il y a quelques mois où il nous faisait
ses adieux, rencontré l’accueil le plus em
pressé et le plus sympathique.
Il se lit le professeur de diction cte nom
breux disciples qui avaient alors tout l’en
thousiasme et toute la foi de la jeunesse.
(Pourquoi faut-il qu’ils aient vieilli plus vite
que l’admirable apôtre qui sous ses cheveux
blancs garde encore dans ses yeux d’un
bleu' pénétrant l’ardeur d’une conviction
qu’ils ont perdue ou laissée, s’éteindre ?)
Le peuple, disait-il, et le moins cultivé,
n’est pas insensible à la beauté. Et il ajou
tait : « C’est un devoir pour les plus favori
sé^ de partager le pain spirituel avec tant
d’affamés. »
De igo5 à 1912, avec le bienveillant ap
pui de M. l’Inspecteur primaire Poitrinal,
trois chefs de troupe, dont l’un vient de mou
rir, organisèrent, aidés d’une d.ouzaine d’hom
mes et de femmes dévoués et convaincus,
plus de 4o Lectures populaires qui obtinrent
le plus grand succès. La I re réunît à la Salle
de la rue Labedoyère plus de 600 auditeurs
enthousiasmés. La seconde, à la Salle ‘d'e la
rue de Fleurus en groupa plus de 800 ; la
3 e à PEcole rue Amiral-Courbet eut un reten
tissement encore plus vif. Plus tard, à Fran
klin on trouva un auditoire de plus de, 2.000
personnes. Et de Gra vit le à Saint-François,
de Sanvic à Harfleur, de Montivilliers à Oc-
tcville, on vit ce nouveau chariot de Thespis
porter de la joie et de la saine distraction.
En 1921, 22, 23, les Lectures populaires jetè
rent encore quelques étincelles (une dizaine
de fois). En 1923, la Fédération en organisa
une au Havre et une à Montivilliers. En 1927,
une Amicale fit encore un essai satisfaisant
mais sans lendemain.
Et puis... en 1928, dans un questionnaire
aux Amicales, à celte suggestion : Y a-t-il
lieu de réorganiser les Lectures populaires ?
on répond, oui (3fois) non (5 fois) ce oui est
peut-être une opinion. Mais 2 Amicales di
sent : « Nous avons une bibliothèque ». 5
répondent par un point d’interrogation. 1
avoue manquer d’informations, 24 ne répon-
dént rien.
L’impression qui se dégage de cette con
sultation c’est qu’on ne sait pas ce que c’est
qu’une Lecture populaire. Cruelle mordifica-
tion pour les anciens Lecteurs qui, pensant
avoir produit autrefois une profonde agita
tion, s’aperçoivent que l’oubli est venu et
que leurs efforts passés n’ont eu qu’une action
fugitive et passagère. Ainsi en va-t-il des cho
ses humaines ! On s’agite, on croit révolu
tionner le monde et le temps se charge de
tout niveler, de tout effacer.
Et pourtant!... Nous ne méconnaissons les
progrès très réels accomplis par certaines Ami
cales dans le sens de l’éducation artistique
de leur public habituel. A la place des la
mentables programmes d’il y a vingt ans où
la pauvreté n’avait d’égale que l’expérience
des interprètes, à la place de ces rééditions
de ee qu’on peut trouver de plus grossier et
de plus naïf* dans le répertoire qu’on em
pruntait aux cafés-concerts, on voit des trou
pes amicalistes, mieux averties, aborder la
comédie sentimentale, l’opérette morale, par
fois faire du bon petit théâtre. Quelques-unes
réussissent même assez bien. Mais outre
qu’elles sont peu nombreuses elles sont loin
de valoir les excellentes troupes d’amateurs
qui au Havre s’appellent Théâtre Havrais
d’Amateurs, Hatre Comœdia, Groupe Lyri
que .et Théâtre Classique.
Sans parler des difficultés matérielles inhé
rentes à toute réalisation théâtrale, des frais
qu’elle entraîne, du temps passé à étudier
des rôles et à les répéter, je pense que peu
de pièces — parmi celles qui ont un intérêt
— conviennent parfaitement à des amateurs.
Ce qui est dramatique ne leur est guère ac
cessible, non seulement parce que l’art du
théâtre, l’expérience;, certains dons peu com
muns, leur manquent le plus souvent, mais
aussi parce que les auditeurs, connaissant le,s
interprètes pour autre chose que des acteurs,
ont quelque peine à les prendre au, sérieux
dans les situations tragiques et angoissantes.
Cet inconvénient est très atténué, il disparaît
presque dans une lecture, où l’on ne prétend
pas tirer d’une pièces tous ses effets drama
tiques. D’autre part, les amateurs peuvent
avoir des qualités de naturel, de finesse, de
gàîté, de charme, d’émotion, qu’une lecture
dialoguée met en lumière presque aussi bien
qu’une représentation. Enfin, des ouvrages
de mérite ou même de génie, dans lesquels
il y a d’excellentes choses à prendre par une
lecture, — où l’on ne garde exactement que
ce que l’on veut, — sont parfois impossibles
à représenter, même avec des coupures, dans
le milieu tout familial où nous « opérons ».
Comment donc organise-t-on une lecture
populaire ?
La première difficulté à vaincre, c’est de
créer une t roupé* Il y a deux conditions à
remplir pour faire un lecteur : d’abord être
convaincu que l’effort tenté mérite de l’être;
ensuite savoir lire d’une façon aussi parfaite
que possible, sans hâte, sans pose, sans souci
des effets personnels, avec une connaissance
littéraire réelle de la pièce et du personnage.
La seconde, difficulté c’est de trouver un
directeur de troupe. Son rôle est extrême
ment important. C’est Iwi qui aura à choisir
la pièce à lire en tenant compte 1 de l’audi
toire. probable à intéresser. Il aura à répartir
de façon judicieuse les rôles entre les colla -
boraleurs dont il dispose, à diriger les répé
titions peu nombreuses mais indispensables,
à prévoir les coupures, à relier par un com
mentaire sobre et clair les différentes parties
de la Lecture*.
Il y a intérêt à donner à l’ensemble de la
matinée l’apparence et le plan d’un concert
complet. On y parvient en demandant à la
musique vocale et; à la musique instrumen
tale un concours discret et approprié : petit
orchestre, ou une pianiste, deux chanteurs
éprouvés, un petit chœur d’adultes ou plus
simplement d'enfants 1 ;. Nous conseillons de
séparer la lecture en 3 parties par un léger
repos consacré à une récitation ; puis de pré
voir une deuxième partie à allure concertan
te, généralement courte. Il y a intérêt pour
ne pas disperser l’attention, pour garder à
l’ensemble une) tenue éducative, à grouper
des numéros autour d’une idée principale
qui peut être la conclusion générale. Le:r
bons auteurs, musiciens, chansonniers, écri
vains de contes et nouvelles sont alors mis
à contribution.
Dans une rapide entrée en matière, le di
recteur expose, surtout si c’est la première
fois que le publVc asdste à c e genre de ré-
(•HTiiion, ce qiî cse i a Loi me populaire. Pas
de décors ; pa s de costumes. Quelques in
dications brèves faisant appel à l’imagination
et à la bonne volonté des auditeurs, une
courte biographie de l’auteur, quelques
indications sur la pièce qui sera lue ; le tout
avec une bonne humeur et cependant avec
la gravité qui convient à un conférencier.
Les lecteurs sont présentés au public avec
le nom du personnage dont ils tiendront le
rôle. Il importe, en effet, étant donné qu’ils
ne sont point costumés, qu’ils ne puissent
être confondus. Il arrive parfois que deux
rôles accessoires sont confiés à un seul lec
teur ; il convient d’avertir l’auditoire et de
le lui rappeler en temps utile. On lit debout
et en faisant même un minimum de gestes
indispensables. Il n’échappera à personne
qu’il est nécessaire pour les lecteurs d’avoir
une bonne vue et de connaître à l’avance la
pièce pour ne point gêner l’action.
On peut se demander si la présence d’un
livre dans la main des personnages ne dé
route pas le spectateur. Nous affirmons par
expérience qu’au bout de quelques instants
d’une lecture animée et expressive, celui-ci
oublie complètement ce détail et qu’il s’adap
te fort bien aux conditions particulières dans
lesquelles on l’a placé. .
Nous conseillons aussi au directeur de la
troupe de résumer chaque acte avant la lec
ture du suivant, et de réveiller et d’exciter
l’attention.
L’auditoire prend un visible intérêt à un
« spectacle » ainsi composé et conduit. Il
n’est pas certain qu’en, sortant il n’a pa9
l’impression d’avoir mieux compris qu’à une
véritable représentation. Il sera cependant
prudent pour habituer les foules à la lecture
dialoguée de choisir d’abord des comédies
très gaies puis de les amener progressivement
à entendre des œuvres d’une tenue littéraire
plus élevée.
Nous donnerons plu s tard si la question
peut intéresser certaines amicales des indica
tions relatives au choix des pièces et des œu
vres susceptibles d’être ainsi employées.
Notre but serait atteint si quelques ami
cales, celles qui n’ont pas les moyens d’orga
niser des concerts au sens ordinaire du mot,
exprimaient le désir d’essayer la Lecture-Con
férence.
Il serait surtout atteint, car nous garantis
sons l c succès, si nous pouvions décider quel
ques personnes dévouées et autorisées à prê
ter leur concours pour la constitution d’une
troupe de Lecteurs»
Nous restons à la disposition de tous ceux
que la question pourrait intéresser pour leur
donner toutes indications utiles et la colla
boration dont ils pourront avoir besoin. Nous
tenons même en réserve un certain nombre
de programmes tout préparés : « L a Farce
de l’Avocat Patelin », « L’Avare », « Le
Bourgeois Gentilhomme », « Le Malade Ima
ginaire », etc.} etc.»*
LA VIE FEDERALE
Le Conseil d’Administration s’est réuni le
20 octobre, à 9 b. 3o, rue Lord-Kitchener,
sous la présidence de M. G. Lefèvre, premier
Vice-Président.
Etaient présents : MM. R. Longuet, Vice-
Président, Le Mad.ec, Trésorier, Pimont, Gode
froy, Lefebvre, Leconte, Aubry. Mmes Pi
mont et Boulingue, Vice-Présidentes, Candel-
lier, Perrier, Richard, Lemonnier, Mlles Cé-
rard et Lagnion.
Excusés : Mme Basilic, Mlle Chandcllier,
MM. Caridëlliér et G. Longuet.
M. Leconte est élu Secrétaire de séance.
Projet de stade. — M. Léon Meyer a fait
connaître par lettre à la Fédération que ses
services étaient à la recherche d’un terrain
propice pour édifier un stade municipal.
Fête de plein air. — Des félicitations sont
votées à MM. Michel, Beauville et Aubry,
organisateurs de la Fête du Plein Air de 1928
à Saint-Eustache-la-Forêt.
Assemblée Générale. — Le Conseil d’Admi
nistration décide de faire l’Assemblée générale
le Dimanche 25 Novembre, à 9 h. 3o du
matin. (Voir en tête du Journal).
Diplôme de la Fédération. — Le Conseil
admire le projet de diplôme exécuté par M.
Gonthier, professeur de dessin au Lycée. De
vtfs remerciements et des félicitations una
nimes lui sont votés.
Membres honoraires. — M. Pimont verrait
avec plaisir pour le bien des Finances de la
Fédération que chaque Amicale fît un effort
pour trouver des membres honoraires.
Distribution de Prix aux Jeunes Filles. —
La distribution des prix aux jeunes filles aura
lieu le Dimanche 4 Novembre, à 9 h. 3o, à
l’Ecolè Raspail. Une somme de 1.000 francs
est votée à cet effet.
Fête Fédérale. — Le Conseil d’Administra
tion fixe la Fête Fédérale au 12 mai. M. Mi
chel, Président de la Commission des Fêtes,
entamera les pourparlers avec Havre-Comœ-
dia.
Maison des Tireurs. — Le Conseil, consulté
pour l’augmentation du remboursement à la
Maison des Tireurs, décide de s’en tenir à la
somme de 1.100 francs, prévue par les statuts.
Commssion des Récompensés. — M. Pimont
insiste pour que la Commission des Récom
penses soit ilommée de suite. L’Assemblée
verrait avec plaisir, comme Membres de cette
Commission, des personnes âgées, ayant fait
leurs preuves et dont on ne pourrait contester
1 ’impartialité. Elle décide , aussi que la moitié
des membres seront pris dans le Conseil d’Ad
ministration et en fixe le nombre à huit.
Sont élu§ :
i°" Pour le Conseil d’Administration : MM.
Vittccoq, H. Lefebvre, Mlle Gérard, Mme Ri-
. cliard. 2 0 En d’ehors : MM; Hanin et Fqu-
reau, Mmes Boulan et Lemoel.
M. R. Longuet, Vice-Président, et le Secré
taire général représenteront le Bureau dans
cette Commission.
M. H. Lefebvre accepte la présidence pro
visoire de cette Commission.
Séance levée à 11 h. 3o.
-♦■
Maison des Tireurs
Stand Public de Tir, 9-, rue Masrillon, Havre
LES 18, 20 NOVEMBRE 1928
& LES 2, 9, 16 DECEMBRE 1928
De 9 h. à n h. 3o et de i4 h. à 16 h.
CARTON DE 3 BALLES : UN FRANC
Classement à l’addition des cinq meilleurs
cartons — Barrage par les suivants.
i re Série, Carabine 12 m. (Série excel
lence).
2 e Sérié, Carabine 12 mètres (Série Elile
et i re Catégorie).
3 e Série, Carabine 12 mètres (2 e Catégorie
et tous autres tireurs).
Dans chaque série et suivant les recettes
nettes :
Dindes, Gigots, Poulets, Rôtis, Lapins, Jam
bonneaux, Pâtés, Champagne, Rhum Chauvet,
Riz « Soleil Levant », Bénédictine, Vins, fins,
etc.
Nota. — Tous les Tireurs ayant classé cinq
cartons auront un prix.
DISTRIBUTION DES PRIX
Le Dimanche a3 Décembre, à 10 'h. 3o
77, Rue Thiébaut
REPRISE DES COURS
Cette année, la Fédération organise les
cours suivants :
Sténographie (professeur 1 M. Lairidon,.
surveillante Mme Basilic).* — Le lundi et le
vendredi, de 7 h. i5 à 8 b. i5, Salle des
Sociétés; rue Lord-Kitchener.
Un 3 e cours sera orgasisé pour. le s élèves
du degré supérieur.
Los cours commenceront le lundi 5 no
vembre. Méthode Duployé.
Chant (professeur : M. Legentil. — Le
dimanche, tous les i5 jours, à l’école rue
Raspail, solfège, de 9 h. 3o à 10 heures.
Chant choral, de 10 heures à 10 h. 3o.
Ce cours commencera le dimanche 18 no
vembre.
Exercices rythmiques (professeur : M. Cou-
chaux). —* Tous les dimanches, à l’école rue
Raspail, de 8 heures à 9 heures, très exac
tement.
Cours dg débutantes, un dimanche sur deux,
— Cours de perfectionnement, l’autre diman
che.
Le cours commencera le dimanche 18 no
vembre.
Cuisine (professeur : Mme Poupon). — Tous
les i5 jours à l’école rue Raspail, de 9 heures
à 12 heures.
Ce cours commencera lc dimanche 9 dé
cembre.
Les 3 derniers Cours ont lieu sous la sur
veillance do Mmes les directrice^ d’école.
Il est rappelé que les Cours de la Fédéra
tion île sont ouverts qu’aux jeunes filles ins
crites. dans les Associations laïques fédérées,
munies de leur carte de sociétaire.
Société Civile de la Fédération
Les actionnjaires - sont priés de bien vouloir
assister - à la réunion qui aura lien le 22
Novembre 1928, Salle des Fêtes, rue Lord-
Kitchener, à 3 heures de l’après-midi.
Ordre du Jour :
1. Compte rendu moral et financier ;
2. Tirage au sort des Actions'à rembourser;
3. Questions diverses.
Le Président : L. Meyer.
En cas d’empêchement, envoyer d’urgenice
un pouvoir dûment signé à M. Beuzeboc, 77,
rue Thiébaut.
Conseil d’Administration
Réunion Lundi, 19 Novembre, à 20 heures,
rue Lord-Kitchener, 2 e étage.
Ordre du Jour :
1. Assemblée générale ;
2. Récompenses ;
3. Comité de Défense laïque ;
4- Propositions et questions diverses.
Le Secrétaire Général ; Candellier.
Quelques athlètes ne rendront jamais au
pays les services d'une population féconde,
disciplinée, résistante à la fatigue, entraînée
au trav&îlj confiante dans ses forces et soute
nue par un idéal d'intelligence et de- mora
lité.
G. Demery.
Augmentez annuellement d'un pour cent
seulement le ndmbre des bien portants, vous
réduirez, en moins d'un demi-siècle, de plus
de 5o pour cent, le budget écrasant de l'As
sistance publique.
Cyrille Wachmar.
magasins ?
Emile LEN0B[E
Kaisos principale ; I snccirsale :
FACE AUX j PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAISON DE NOUVEAUTÉS
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LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
Deuxième Annéé. — N° 24
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Novembre 1928
Organe de la
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
S. A. G. K» 3762 _ ^
Fédération Régionale Havraise des Amicales
JOURNAL MENSUEL
Laïques
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
Assemblée Générale
L’Assemblée générale du Conseil Fé
déral aura lieu le Dimanche 25 novem
bre 1928, à 9 h. 30 Salle rue Lord-Kii-
chener.
ORDRE DU JOUR :
1. Election du Président;
Elections au Conseil d’administra
tion ;
3. Proclamation des Récompenses ;
4 Questions diverses et Propositions.
Nous rappelons que les Amicales sont
instamment priées de se faire repré
senter par leur président accompagné
de deux délégués.
Conformément à l’usage établi en juin
1928, les membres honoraires et tous
les membres des Amicales sont cordia
lement Invités. Seuls, les 3 représen
tants qualifiés peuvent prendre part
aux votes.
Les noms des Conseillers sortants se
ront affichés et nous prions les Amica
les de proposer des candidatures pour
le Conseil d’Administration.
Les Lectures Populaires
Quel que soit le plaisir qu’on puisse éprou
ver à passer de longs moments en tête à tête
avec un bon livre, quelle que soit même la
culture que l’on ait et qui vous dispose à
lire avec profit, rien ne vaut l’agrément que
l’on goûte à entendre liîre à haute voix des
gens qu’une étude préalable a mis .en mesure
de le faire d’une façon intelligente et ration
nelle. Il est très en usage en Angleterre de
se réunir en famille et même dans les salons
pour écouter de bons lecteurs. Dans certaines
parties de la France privées de communications
pendant les longs hivers, là où par conséquent
le cinéma et le théâtre. sont presque incon
nus, on organise des veillées pendant lesquel
les on réserve une heure à la lecture en com
mun.
Dans nos régions plus heureuses, on ne
manque pas de distractions, encore qu’elles
ne laissent pas d’être coûteuses. Cependant,
malgré l’abondance des bibliothèques, il y a
tout un grand public dont l a littérature se
borne aux feuilletons dès quotidiens, aux ro
mans à bon marché et aux publications abê
tissantes des petits journaux illustrés.
Le théâtre, — j’entends celui qui mérite ce
nom, — n’est pas à la portée de toutes les
bourses. Les çnnférences littéraires, rares
d’ailleurs, ne conviennent qu’à une élite cul
tivée. Les orateurs les plus simples, confé
renciers ordinaires dies Universités populai
res, n’attirent guère les foules qui deman
dent une mise en scène qu’ils ne peuvent leur
offrir.
Notre littérature française, si belle, si riche,
si enviée des peuples étrangers qui ont ce
pendant de purs trésors dans leur histoire lit
téraire, reste trop l’apanage de ceux que leur s
études ont mis en mesure d’en approcher
pour les apprécier. Rares sont ceux que leurs
minces connaissances primaires ont décidé à
rechercher le commerce de nos bons écrivains.
. Vers 1896, l’Association philotechriique de
Paris, dont le, siège est 47, rue Saint-André-
des-Arts, organisa dans la capitale et en ban
lieue des Lectures populaires dont le succès
ne devait guère se ralentir jusqu’à la guerre.
Que dis-je ? L’outil excellent forgé par des
hommes de valeur doublés d’hommes de
cœur devait même pendant les années ter
ribles servir à soutenir le moral d’une popu
lation qui y trouvait son réconfort avec des
raisons d’espérer.
Dans notre département, ce fut une révé
lation quand un homme pour lequel nous
n’aurons jamais trop d’admiration et de re
connaissance, un poète ami des humbles, des
travailleurs, compagnon et disciple de Jean
Richepin, de Clovis Hugues et de Jean-Bap
tiste Clément, vint avec un grand; talent dou
blé d’un immense dévouement, initier les
instituteurs et les institutrices de la Seine-
Inférieure aux beautés et aux ressources d’ac-
VÊTEMENTS
tion sociale de la poésie, de la musique et de
la littérature populaires. Nous avons nommé
le très aimé et très respecté Maurice Bouchor,
bien connu au. Havre où ses causeries litté
raires, sociales c£ artistiques ont toujours,
jusqu’il y a quelques mois où il nous faisait
ses adieux, rencontré l’accueil le plus em
pressé et le plus sympathique.
Il se lit le professeur de diction cte nom
breux disciples qui avaient alors tout l’en
thousiasme et toute la foi de la jeunesse.
(Pourquoi faut-il qu’ils aient vieilli plus vite
que l’admirable apôtre qui sous ses cheveux
blancs garde encore dans ses yeux d’un
bleu' pénétrant l’ardeur d’une conviction
qu’ils ont perdue ou laissée, s’éteindre ?)
Le peuple, disait-il, et le moins cultivé,
n’est pas insensible à la beauté. Et il ajou
tait : « C’est un devoir pour les plus favori
sé^ de partager le pain spirituel avec tant
d’affamés. »
De igo5 à 1912, avec le bienveillant ap
pui de M. l’Inspecteur primaire Poitrinal,
trois chefs de troupe, dont l’un vient de mou
rir, organisèrent, aidés d’une d.ouzaine d’hom
mes et de femmes dévoués et convaincus,
plus de 4o Lectures populaires qui obtinrent
le plus grand succès. La I re réunît à la Salle
de la rue Labedoyère plus de 600 auditeurs
enthousiasmés. La seconde, à la Salle ‘d'e la
rue de Fleurus en groupa plus de 800 ; la
3 e à PEcole rue Amiral-Courbet eut un reten
tissement encore plus vif. Plus tard, à Fran
klin on trouva un auditoire de plus de, 2.000
personnes. Et de Gra vit le à Saint-François,
de Sanvic à Harfleur, de Montivilliers à Oc-
tcville, on vit ce nouveau chariot de Thespis
porter de la joie et de la saine distraction.
En 1921, 22, 23, les Lectures populaires jetè
rent encore quelques étincelles (une dizaine
de fois). En 1923, la Fédération en organisa
une au Havre et une à Montivilliers. En 1927,
une Amicale fit encore un essai satisfaisant
mais sans lendemain.
Et puis... en 1928, dans un questionnaire
aux Amicales, à celte suggestion : Y a-t-il
lieu de réorganiser les Lectures populaires ?
on répond, oui (3fois) non (5 fois) ce oui est
peut-être une opinion. Mais 2 Amicales di
sent : « Nous avons une bibliothèque ». 5
répondent par un point d’interrogation. 1
avoue manquer d’informations, 24 ne répon-
dént rien.
L’impression qui se dégage de cette con
sultation c’est qu’on ne sait pas ce que c’est
qu’une Lecture populaire. Cruelle mordifica-
tion pour les anciens Lecteurs qui, pensant
avoir produit autrefois une profonde agita
tion, s’aperçoivent que l’oubli est venu et
que leurs efforts passés n’ont eu qu’une action
fugitive et passagère. Ainsi en va-t-il des cho
ses humaines ! On s’agite, on croit révolu
tionner le monde et le temps se charge de
tout niveler, de tout effacer.
Et pourtant!... Nous ne méconnaissons les
progrès très réels accomplis par certaines Ami
cales dans le sens de l’éducation artistique
de leur public habituel. A la place des la
mentables programmes d’il y a vingt ans où
la pauvreté n’avait d’égale que l’expérience
des interprètes, à la place de ces rééditions
de ee qu’on peut trouver de plus grossier et
de plus naïf* dans le répertoire qu’on em
pruntait aux cafés-concerts, on voit des trou
pes amicalistes, mieux averties, aborder la
comédie sentimentale, l’opérette morale, par
fois faire du bon petit théâtre. Quelques-unes
réussissent même assez bien. Mais outre
qu’elles sont peu nombreuses elles sont loin
de valoir les excellentes troupes d’amateurs
qui au Havre s’appellent Théâtre Havrais
d’Amateurs, Hatre Comœdia, Groupe Lyri
que .et Théâtre Classique.
Sans parler des difficultés matérielles inhé
rentes à toute réalisation théâtrale, des frais
qu’elle entraîne, du temps passé à étudier
des rôles et à les répéter, je pense que peu
de pièces — parmi celles qui ont un intérêt
— conviennent parfaitement à des amateurs.
Ce qui est dramatique ne leur est guère ac
cessible, non seulement parce que l’art du
théâtre, l’expérience;, certains dons peu com
muns, leur manquent le plus souvent, mais
aussi parce que les auditeurs, connaissant le,s
interprètes pour autre chose que des acteurs,
ont quelque peine à les prendre au, sérieux
dans les situations tragiques et angoissantes.
Cet inconvénient est très atténué, il disparaît
presque dans une lecture, où l’on ne prétend
pas tirer d’une pièces tous ses effets drama
tiques. D’autre part, les amateurs peuvent
avoir des qualités de naturel, de finesse, de
gàîté, de charme, d’émotion, qu’une lecture
dialoguée met en lumière presque aussi bien
qu’une représentation. Enfin, des ouvrages
de mérite ou même de génie, dans lesquels
il y a d’excellentes choses à prendre par une
lecture, — où l’on ne garde exactement que
ce que l’on veut, — sont parfois impossibles
à représenter, même avec des coupures, dans
le milieu tout familial où nous « opérons ».
Comment donc organise-t-on une lecture
populaire ?
La première difficulté à vaincre, c’est de
créer une t roupé* Il y a deux conditions à
remplir pour faire un lecteur : d’abord être
convaincu que l’effort tenté mérite de l’être;
ensuite savoir lire d’une façon aussi parfaite
que possible, sans hâte, sans pose, sans souci
des effets personnels, avec une connaissance
littéraire réelle de la pièce et du personnage.
La seconde, difficulté c’est de trouver un
directeur de troupe. Son rôle est extrême
ment important. C’est Iwi qui aura à choisir
la pièce à lire en tenant compte 1 de l’audi
toire. probable à intéresser. Il aura à répartir
de façon judicieuse les rôles entre les colla -
boraleurs dont il dispose, à diriger les répé
titions peu nombreuses mais indispensables,
à prévoir les coupures, à relier par un com
mentaire sobre et clair les différentes parties
de la Lecture*.
Il y a intérêt à donner à l’ensemble de la
matinée l’apparence et le plan d’un concert
complet. On y parvient en demandant à la
musique vocale et; à la musique instrumen
tale un concours discret et approprié : petit
orchestre, ou une pianiste, deux chanteurs
éprouvés, un petit chœur d’adultes ou plus
simplement d'enfants 1 ;. Nous conseillons de
séparer la lecture en 3 parties par un léger
repos consacré à une récitation ; puis de pré
voir une deuxième partie à allure concertan
te, généralement courte. Il y a intérêt pour
ne pas disperser l’attention, pour garder à
l’ensemble une) tenue éducative, à grouper
des numéros autour d’une idée principale
qui peut être la conclusion générale. Le:r
bons auteurs, musiciens, chansonniers, écri
vains de contes et nouvelles sont alors mis
à contribution.
Dans une rapide entrée en matière, le di
recteur expose, surtout si c’est la première
fois que le publVc asdste à c e genre de ré-
(•HTiiion, ce qiî cse i a Loi me populaire. Pas
de décors ; pa s de costumes. Quelques in
dications brèves faisant appel à l’imagination
et à la bonne volonté des auditeurs, une
courte biographie de l’auteur, quelques
indications sur la pièce qui sera lue ; le tout
avec une bonne humeur et cependant avec
la gravité qui convient à un conférencier.
Les lecteurs sont présentés au public avec
le nom du personnage dont ils tiendront le
rôle. Il importe, en effet, étant donné qu’ils
ne sont point costumés, qu’ils ne puissent
être confondus. Il arrive parfois que deux
rôles accessoires sont confiés à un seul lec
teur ; il convient d’avertir l’auditoire et de
le lui rappeler en temps utile. On lit debout
et en faisant même un minimum de gestes
indispensables. Il n’échappera à personne
qu’il est nécessaire pour les lecteurs d’avoir
une bonne vue et de connaître à l’avance la
pièce pour ne point gêner l’action.
On peut se demander si la présence d’un
livre dans la main des personnages ne dé
route pas le spectateur. Nous affirmons par
expérience qu’au bout de quelques instants
d’une lecture animée et expressive, celui-ci
oublie complètement ce détail et qu’il s’adap
te fort bien aux conditions particulières dans
lesquelles on l’a placé. .
Nous conseillons aussi au directeur de la
troupe de résumer chaque acte avant la lec
ture du suivant, et de réveiller et d’exciter
l’attention.
L’auditoire prend un visible intérêt à un
« spectacle » ainsi composé et conduit. Il
n’est pas certain qu’en, sortant il n’a pa9
l’impression d’avoir mieux compris qu’à une
véritable représentation. Il sera cependant
prudent pour habituer les foules à la lecture
dialoguée de choisir d’abord des comédies
très gaies puis de les amener progressivement
à entendre des œuvres d’une tenue littéraire
plus élevée.
Nous donnerons plu s tard si la question
peut intéresser certaines amicales des indica
tions relatives au choix des pièces et des œu
vres susceptibles d’être ainsi employées.
Notre but serait atteint si quelques ami
cales, celles qui n’ont pas les moyens d’orga
niser des concerts au sens ordinaire du mot,
exprimaient le désir d’essayer la Lecture-Con
férence.
Il serait surtout atteint, car nous garantis
sons l c succès, si nous pouvions décider quel
ques personnes dévouées et autorisées à prê
ter leur concours pour la constitution d’une
troupe de Lecteurs»
Nous restons à la disposition de tous ceux
que la question pourrait intéresser pour leur
donner toutes indications utiles et la colla
boration dont ils pourront avoir besoin. Nous
tenons même en réserve un certain nombre
de programmes tout préparés : « L a Farce
de l’Avocat Patelin », « L’Avare », « Le
Bourgeois Gentilhomme », « Le Malade Ima
ginaire », etc.} etc.»*
LA VIE FEDERALE
Le Conseil d’Administration s’est réuni le
20 octobre, à 9 b. 3o, rue Lord-Kitchener,
sous la présidence de M. G. Lefèvre, premier
Vice-Président.
Etaient présents : MM. R. Longuet, Vice-
Président, Le Mad.ec, Trésorier, Pimont, Gode
froy, Lefebvre, Leconte, Aubry. Mmes Pi
mont et Boulingue, Vice-Présidentes, Candel-
lier, Perrier, Richard, Lemonnier, Mlles Cé-
rard et Lagnion.
Excusés : Mme Basilic, Mlle Chandcllier,
MM. Caridëlliér et G. Longuet.
M. Leconte est élu Secrétaire de séance.
Projet de stade. — M. Léon Meyer a fait
connaître par lettre à la Fédération que ses
services étaient à la recherche d’un terrain
propice pour édifier un stade municipal.
Fête de plein air. — Des félicitations sont
votées à MM. Michel, Beauville et Aubry,
organisateurs de la Fête du Plein Air de 1928
à Saint-Eustache-la-Forêt.
Assemblée Générale. — Le Conseil d’Admi
nistration décide de faire l’Assemblée générale
le Dimanche 25 Novembre, à 9 h. 3o du
matin. (Voir en tête du Journal).
Diplôme de la Fédération. — Le Conseil
admire le projet de diplôme exécuté par M.
Gonthier, professeur de dessin au Lycée. De
vtfs remerciements et des félicitations una
nimes lui sont votés.
Membres honoraires. — M. Pimont verrait
avec plaisir pour le bien des Finances de la
Fédération que chaque Amicale fît un effort
pour trouver des membres honoraires.
Distribution de Prix aux Jeunes Filles. —
La distribution des prix aux jeunes filles aura
lieu le Dimanche 4 Novembre, à 9 h. 3o, à
l’Ecolè Raspail. Une somme de 1.000 francs
est votée à cet effet.
Fête Fédérale. — Le Conseil d’Administra
tion fixe la Fête Fédérale au 12 mai. M. Mi
chel, Président de la Commission des Fêtes,
entamera les pourparlers avec Havre-Comœ-
dia.
Maison des Tireurs. — Le Conseil, consulté
pour l’augmentation du remboursement à la
Maison des Tireurs, décide de s’en tenir à la
somme de 1.100 francs, prévue par les statuts.
Commssion des Récompensés. — M. Pimont
insiste pour que la Commission des Récom
penses soit ilommée de suite. L’Assemblée
verrait avec plaisir, comme Membres de cette
Commission, des personnes âgées, ayant fait
leurs preuves et dont on ne pourrait contester
1 ’impartialité. Elle décide , aussi que la moitié
des membres seront pris dans le Conseil d’Ad
ministration et en fixe le nombre à huit.
Sont élu§ :
i°" Pour le Conseil d’Administration : MM.
Vittccoq, H. Lefebvre, Mlle Gérard, Mme Ri-
. cliard. 2 0 En d’ehors : MM; Hanin et Fqu-
reau, Mmes Boulan et Lemoel.
M. R. Longuet, Vice-Président, et le Secré
taire général représenteront le Bureau dans
cette Commission.
M. H. Lefebvre accepte la présidence pro
visoire de cette Commission.
Séance levée à 11 h. 3o.
-♦■
Maison des Tireurs
Stand Public de Tir, 9-, rue Masrillon, Havre
LES 18, 20 NOVEMBRE 1928
& LES 2, 9, 16 DECEMBRE 1928
De 9 h. à n h. 3o et de i4 h. à 16 h.
CARTON DE 3 BALLES : UN FRANC
Classement à l’addition des cinq meilleurs
cartons — Barrage par les suivants.
i re Série, Carabine 12 m. (Série excel
lence).
2 e Sérié, Carabine 12 mètres (Série Elile
et i re Catégorie).
3 e Série, Carabine 12 mètres (2 e Catégorie
et tous autres tireurs).
Dans chaque série et suivant les recettes
nettes :
Dindes, Gigots, Poulets, Rôtis, Lapins, Jam
bonneaux, Pâtés, Champagne, Rhum Chauvet,
Riz « Soleil Levant », Bénédictine, Vins, fins,
etc.
Nota. — Tous les Tireurs ayant classé cinq
cartons auront un prix.
DISTRIBUTION DES PRIX
Le Dimanche a3 Décembre, à 10 'h. 3o
77, Rue Thiébaut
REPRISE DES COURS
Cette année, la Fédération organise les
cours suivants :
Sténographie (professeur 1 M. Lairidon,.
surveillante Mme Basilic).* — Le lundi et le
vendredi, de 7 h. i5 à 8 b. i5, Salle des
Sociétés; rue Lord-Kitchener.
Un 3 e cours sera orgasisé pour. le s élèves
du degré supérieur.
Los cours commenceront le lundi 5 no
vembre. Méthode Duployé.
Chant (professeur : M. Legentil. — Le
dimanche, tous les i5 jours, à l’école rue
Raspail, solfège, de 9 h. 3o à 10 heures.
Chant choral, de 10 heures à 10 h. 3o.
Ce cours commencera le dimanche 18 no
vembre.
Exercices rythmiques (professeur : M. Cou-
chaux). —* Tous les dimanches, à l’école rue
Raspail, de 8 heures à 9 heures, très exac
tement.
Cours dg débutantes, un dimanche sur deux,
— Cours de perfectionnement, l’autre diman
che.
Le cours commencera le dimanche 18 no
vembre.
Cuisine (professeur : Mme Poupon). — Tous
les i5 jours à l’école rue Raspail, de 9 heures
à 12 heures.
Ce cours commencera lc dimanche 9 dé
cembre.
Les 3 derniers Cours ont lieu sous la sur
veillance do Mmes les directrice^ d’école.
Il est rappelé que les Cours de la Fédéra
tion île sont ouverts qu’aux jeunes filles ins
crites. dans les Associations laïques fédérées,
munies de leur carte de sociétaire.
Société Civile de la Fédération
Les actionnjaires - sont priés de bien vouloir
assister - à la réunion qui aura lien le 22
Novembre 1928, Salle des Fêtes, rue Lord-
Kitchener, à 3 heures de l’après-midi.
Ordre du Jour :
1. Compte rendu moral et financier ;
2. Tirage au sort des Actions'à rembourser;
3. Questions diverses.
Le Président : L. Meyer.
En cas d’empêchement, envoyer d’urgenice
un pouvoir dûment signé à M. Beuzeboc, 77,
rue Thiébaut.
Conseil d’Administration
Réunion Lundi, 19 Novembre, à 20 heures,
rue Lord-Kitchener, 2 e étage.
Ordre du Jour :
1. Assemblée générale ;
2. Récompenses ;
3. Comité de Défense laïque ;
4- Propositions et questions diverses.
Le Secrétaire Général ; Candellier.
Quelques athlètes ne rendront jamais au
pays les services d'une population féconde,
disciplinée, résistante à la fatigue, entraînée
au trav&îlj confiante dans ses forces et soute
nue par un idéal d'intelligence et de- mora
lité.
G. Demery.
Augmentez annuellement d'un pour cent
seulement le ndmbre des bien portants, vous
réduirez, en moins d'un demi-siècle, de plus
de 5o pour cent, le budget écrasant de l'As
sistance publique.
Cyrille Wachmar.
magasins ?
Emile LEN0B[E
Kaisos principale ; I snccirsale :
FACE AUX j PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
LA MAISON DE NOUVEAUTÉS
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Nous vous reconnUons le GRAND BAZAR Maison vendant le Meilleur Mareijé
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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