Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1928 01 septembre 1928
Description : 1928/09/01 (N22)-1928/09/30. 1928/09/01 (N22)-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826607
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Deuxième Année. — N» 22
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Septembre 1928
SS. A. G. N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité: M. G. LEFEVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
Rédaction : IV!. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
RENTREE
Déjà les feuilles sans sève
Tombent sur le gazon...
Voici le mois d’octobre. C’est le mo
ment de la rentréei de® classes, C'est
aussi le moment de reprendre à la
Fédération et dans nos Amicales le
bon labeur fécond- Pendant l’été on
a pris plaisir aux manifestations ex
térieures : les sports en, plein air. les
concours de tir, les excu r s-ions. Main-,
tenant, les bureaux eit les Conseils
d’administration vont en hâte réorga
niser les groupements. C’est la saison
des cours, de®! conférences, des visi
tes d'usines et de musées, des con
certs), du cinéma, des bibliothèques
et... oui, mademoiselle, j’y pense...
•et des bals,. Laissez-moi formuler quel
ques souhaits- Je veux espérer (que
pendant l’année qui commence les
Amicales vont retrouver leur fidèle
contingent, que le nombre de ceux
qui comprennent! leur utilité va mê
me augmenter, que l’on voudra pro
fitai- toujours davantage de leurs nom
breuses initiatives-. J’espère aussi que
1928-1929 sera une année féconde
pour notre chère. Fédération havraise,
que le nombre des Amicales fédérées
passera de 82 à 100, que les amis de
l’Ecole laïque de plus en plus, avertis
de, la valeur et de l’urgence de notre
action grossiront le total de nos, mem
bres honoraires.
Il faut plus que jamais développer
et soutenir nos œuvres d’instruction
eü d’éducation et augmenter leur puis
sance moralisatrice et sociale. Un
grand devoir s’impose au monde ac
tuel : l'organisation de la Société dans
la paix par le travail, la justice et la
solidarité. Nous avons tous applaudi
au grand évènement mondial dans le
quel Le Havre a joué un modeste rô
le mais combien significatif.-Le pacte
Briand-Kellogg nous apporte l’espoir
de jours meilleurs, mai®, il nous im
pose l’obligation de. travailler chacun
dans notre modeste sphère à plus de
bonté, plus de tolérance, plus de res
pect des opinions et des croyances,
à plus d’activité et de vigilance.
Nous devons en ce qui nous concer
ne reprendre avec ardeur notre beso
gne et tâcher d’en tirer des fruits tou
jours plus beaux. Au moment où un
de nos meilleurs amis, M. Risson,
cesse ses fonctions d’inspecteur pri
maire, nous avons, le devoir de le re
mercier de la sollicitude avertie qu’il
a toujours témoignée à notre œuvre-
Nous sommes certains d’ailleurs que
notre perte n’est pas complète et que
nous le retrouverons toujours dispo
sé à nous seconder de quelque maniè
re. Nous saluons aussi son successeur,
M. Delmotte, assurés de trouver au
près de lui le même appui et les mê
mes bon® conseils.
Nos ambitions pour la Fédération
havraise sont grandes, plus grandes
peut-être que nos moyens, mais in
férieures en tout cas à notre bonne
volonté. Nou® sommes quelques-uns,
les plus favorisés parce des vacances
plus longues nous ont permis de
beaux voyages, qui sommes allés un
peu partout à travers notre belle
France chercher des idées, des exem-
VÊTEMENTS
pies,'des inspirations dont nous tâ
cherons de faire profiter la Fédération
et les Amicales. A Lyon, à Roanne, à
Saint-Etienne, à Strasbourg, à Caen
nous nous sommes souvenus de no
tre œuvre commune. Nous avons
beaucoup vu ; nous croyons avoir
beaucoup retenu, et si vous nousi ai
dez, nous essaierons de travailler tou
jours davantage et mieux au dévelop
pement des œuvres qui nou® sont si
chères, parce qu’elles servent l'école,
la patrie et la société.
—
LA VIE FÉDÉRALE
seæss
Assemblée Générale du 17 Juin
Le 17 Juin, à 9 heures 45, s’est réunie à
l’Ecole Jean Macé, sous la présidence de M.
G. Lefèvre, l’Assemblée générale du Conseil
Fédéral pour le i er semestre 1928.
Etaient présents : MM. Vittecoq et Gruf-
faz, Vice-Présidents d’honneur ; G. Lefèvre
et R. Longuet, Vice-Présidents ; Candellier,
Secrétaire général ; Pimont-, Beauville, Beu-
zebo c, Lefebvre H., Leconte et G. Longuet.
Mmes Pimotnt et Boulingue, Vice-Présiden
tes ; Bazille Candellier, Gérard et Perrier,
Membres du Conseil d’Administration.
Excusés : MM. Mande vil le, Masua.y et Nor
mand.
33 Amicalçs sur 82 Fédérées étaient repré
sentées à cette réunion par 92 Délégués.
Les Amicales de l’E. P. S. de Jeunes Filles
de FObscrvatoire et de Saint-Martin-du-Bec
s’étaient excusées, ainsi que MM. Meyer^ dé
puté-maire, président actif, Risson, inspec
teur primaire et Bresson délégué cantonal,
membres honoraires.
M. G. Lefèvre adresse des remerciements
à nos vaillants vice-présidents d’honneur MM.
Vittecoq et Gruffaz, ainsi qu’à MM. Profi-
chet, Arnaudtizon, Deschaseaux, Soudais et
Peyrotj des Gâchons, venus assister à cette
assemblée de la Fédération.
Après l’appel des sociétés, il est procédé à
la lecture du P. V. adopté à l’unanimité.
Le rapport moral est 1 ensuite approuvé
ainsi que le compte rendu financier.
M. Arnaudtizon conseille d’établir un
compte bilan montrant bien toutes les ressour
ces- de la Fédération.
Projet de récompenses. — Le projet de
récompenses est lu, discuté et adopté par l’As
semblée générale.
7axe de O fr. ÎO.— A l’unanimité,
l’Assemblée décide de demander à cha
que Amicale, en plus de la cotisation an
nuelle qui reste la même, une taxe de
0 fr. 10 par Membre Actif et par an
pour les charges nouvelles et imposan
tes incombant à la Fédération (Journal
gratuit, Service de Conférenciers, Ré
compenses, etc.).
Vœu Le Breton. — L’Assemblée générale
adopte le vœu 1 suivant proposé par M. Le
Breton, d’Epouville ;
» Considérant l’importance de plus en
plus grande prise dhns la Aie sport-scolaire
par les Amicales d’Anciens et d’Anciennes
Elèves ;
» Considérant que, d’autre part, beaucoup
d’Amicales laïques fonctionnent sans le con
cours des instituteurs. »
Emet le voeu :
Que tout ce qui concerne les rapports entre
l’Académie et les Amicales soit signé du
Président de F Amicale et du Directeur d?
l’Ecole.
Subvention de l’Etat aux Amicales. -,— M.
Candellier fait adopter également ce double
vœu concernant la subvention de nos Ami
cales.
i° Que la Fédération Régionale Havraise
dies Petites A, groupant actuellement 82 Ami
cales, joue le même rôle pour les demandes
de subventions ou de récompenses venant
de PI. P. que les Fédérations de Gymnasti
que ou la Fédération des Patronages catholi
ques en ce qui concerne les S. A. G.
2 0 Que toutes les Amicales qui font, du
tir, du sport au même titre et souvent plus
activement que les S. A. G. soient comprises
-dans la liste des subventions et que la Fédé
ration soit chargée d’établir la demande
d’ensemble pour l’arrondissement.
Ce vœu ? appuyé également par M. Des
chaseaux est adopté à l’unanimité.
Il est d’usage, dans les manifesta
tions publiques de® Amicales, dans
les Assemblées générales., les fêtes, les
concerts, les réunions sportives, dans
les compte-rendus des journaux, de
rendre hommage aux nombreux con
cours, au zèle désintéressé, à la com
pétence el à l’activité inlassables de
ceux que les dirigeants et en général
tous les défenseurs de l’œuvre laïque
appellent les auxiliaires précieux, les
pionniers, les ardents apôtres de l’i
dée, les piliers, dè l’œuvre du Lende-
main de l’Ecole. On ne manque d’iaïl-
leurs jamais l’occasion de les féliciter
publiquement, mettant même souven,]
une indulgente coquetterie à encou
rager les plus petits efforts-
Et l’on a raison.
Cependant, chacun sait combien il
est difficile de recruter et surtout de
conserver les concours dévoués et dé
sintéressés qui Sont nécessaires au
fonctionnement des .Sociétés et de
leurs diverses commissions. 11 n’en
est pas autrement pour la Fédération
elle-même dans laquelle un nombre
relativement restreint de gens voient
le fardeau individuel s’alourdir au fur
et à mesure que l'action se dévelop
pe et que se bâtissent des cellules nou
velle-si derrière la façade de l’édifice
devenu vraiment imposant.
Il y a des groupements, auxquels
nous ne demandons pas de se noué
mer, qui reposent sur quelques noms,
oserai-je dire parfois sur un seul ?
Chaque Amicale a eu à l’origine un
créateur, homme ou femme d'action
et d’ardente conviction. Ces créateurs
ont parfois fait école et l’on peut dire
qu’il y a dan® chaque Société une vo
lonté qui se soutient généralement
par la vertu de la foi, c’est-à-dire d’un
magnifique idéal qui trouve en lui sa
plus belle raison d’être et sa suprême
récompense.
Quelques-uns vont poussés par une
sorte de force qu’ils puisent dans la
plus forte conception de leur mission
sociale et éducatrice. Nous le®, saluons
avec respect, mais nous pensons à
d’autres. Ceux-là, ce sont les plus
beaux fruits de) notre école laïque,
ceux qui ont puisé dans l’éducation
qu’ils ont reçu une confiance iné
branlable dans sa mission et son in
fluence ! Et bénévolement, mais ar
demment, ils ont œuvré pendant tour
te leur belle jeunesse, et leur âge mûr
n’a pas vu défaillir leur courage.
Honneur à eux ! car partout où se sont
rencontrées de ces nature® d’élite, les
Amicales ont prospéré et exercé, nul
n’en peut douter, leur action bienfai
sante-
Nous en citerions quelques douzai
nes, car, il faut qu’on le sache, leur
réputation s’est répandue même à
leur insu et leur exemple, est la plus
belle, leçon qu'on puisse donner. 11 est
de ces gens à qui les Amicales ont dû
de traverser les pires moments, les
crises les plus angoissantes, ne serfiit-
ce que cette terrible période de la
guerre et de l’après-guerre.
Mais, il faut bien dire aussi, là où
il ne s’est point trouvé un Longuet,
un Foureau, un Lecointre, un Ùhel,
un Beurrier (qu’on nous pardonne ces
quelques noms qui ne sont pas les
seuls qu’il faudrait citer !) il est arri
vé que des Amicales ont périclité et
sont tombées en un sommeil léthar
gique dont le Prince Charmant seul
les pourra tirer. (i4 Amicales sont
mortes qui en 1908 faisaient partie
de la Fédération). Et c’est précisé
ment le. danger pour une Amicale de
n 'lavoir qu’un soutien qui est sou
vent un instituteur que le jeu des
mutations déplace quand l’œuvre
est en pleine prospérité, un soutien
qui parce qu’il vieillit ou tombe ma
lade, laisse une société prospère en
apparence retomber au marasme
quand elle ne devient pas lia proie
d’ennemis prompt® à en rassembler
les éléments pour lui donner de nou
veaux buts que n’avaient pas prévus
son ou ses fondateurs.
En dehors des animateurs, en de
hors les apôtres animés d’une vérita
ble toi laïque agissante,, i] y a des
collaborations momentanées, brillan
tes mais passagères ou fugitives.
Non seulement, il faut complet
avec F expérience que donne seul un
long entraînement, mais il faut re
doute.! les petites ambitions. les peti
te® rivalités qui naissent là où il n’y
a pas une conviction presque innée,
une passion de servir qui fait la rai
son d’être de certains individus. La
persévérance, la continuité dans I ef
fort sont assez rares. Que de fois n’en- ;
; lrtncIez-jvous pas dire : « J’ai fait ma !
part » ou « 11 ne faut pas que ce
soient toujours, les mêmes » ou
« Quand les autres auront fait au- j
tant que moi »• Les mauvaises rai
sons ne manquent pas.
Cependant, puisque nous connais
sons le! mal ou le danger, ne ferons-
nous, rien pour lutter contre cela ?
Ne t rouverons-nous pas des moyens
pour réchauffer un zèle trop prompt
à se refroidir P
Le Conseil d’Administration de la
Fédération a pensé qu’il y lavait quel
que chose à faire et il s’est, trouvé que
l’initiative qu’il a voulu prendre était
bonne puisque la Réunion consulta
tives de® Présidents a adopté à l’una
nimité le Projet qui a été mis au
point par l’Assemblée générale, L’i
dée lancée par le journal des Petites
A a reçu un accueil favorable et nous
n’en, voulons, pour preuve que les
questionnaires soumis aux Amicales
par notre Secrétaire Général dans les
quels on lit que la Question des Ré
compenses attend une prompte solu
tion.
En effe + — les hommes ne sont-ils
pa,® toujours de grands enfants P —
les récompenses officielles sont tou
jours appréciées, et l’ambition secrète
de la plupart des gens est de les obte
nir.
Maïs la manne est denrée difficile à
atteindre. De longs efforts et une lon
gue pàSiencë sont nécessaires pour ar
river à la consécration qu’elle donne.
Le découragement vient tôt-
Il faut donc artificiellement ré
chauffer le zèle, entretenir les bonnes
volontés, puisque la foi est insuffisan
te pour te très grande majorité.
Les palmes académiques, suprême
récompense de® post-scolaires, ne sont
distribuées qu’avec une parcimonie
qui d’ailleurs en souligne la valeur.
De temps en temps quelques diplô
mes d’honneur, plus rarement une
médaille de bronze et presque excepv-
tionnellement une médaille d’argent,
sont raccordées par l’Administration
universitaire-
Aussi, avons-nous l'intention de
mettre à la disposition des Amicales
de nouvelles récompense® destinées à
calmer les impatiences et à susciter
de nouveaux dévouements, peut-être à
rendre plus fidèles certains concours
sans lesquels après tout, votre œuvre
et notre œuvre commune 11e peuvent
vivre car des épaules trop peu nom
breuses ne peuvent indéfiniment sup
porter un fardeau trop lourd.
D’abord, la Fédération s’est récem
ment affiliée à la Société pour l’en
couragement au Progrès (2 récompen
ses par an).
Puis, elle compte reprendre des rap
ports plus aelifs avec la Ligue de
l'Enseignement qui mettra comme
elle le îit dans le passé à notre dispo
sition des récompenses qui sont tou
jours appréciées.
La publication au journal des P
iites A des noms des Lauréats 11e peut
manquer aussi d’être un précieux-
moyen d'encouragement et d émula-
l'on
Enfin. l'Assemblée générale du 17
juin a voté une échelle de récompen
ses, d'un degré élémentaire sans dou
te, mais adjuvant intéressant, à dé
cerner chaque année par la Fédération
havraise elle-même.
Echelle
Lettre de félicitations ; .
Diplôme d'honneur ;
Médaille de bronze ;
- Médaille d’argent.
Age minimum pour présentation :
18 ans.
Présence et services obligatoire
ment rendus aux œuvres post-sco
laires dans une ou plusieurs sociétés
dl Cl oreilles : 3 ans.
8lâge imposé pour proposer l’ob
tention de la récompense du degré su
périeur :
Entre Lettre de félicitations et Di
plôme d’honneur : 3 ans.
Entre Diplôme d’honneur et Mé
daille de bronze : 4 ans-
En,Ire Médaille ce bronze et Médail
le d’argent : 6 ans.
Quantité par Amicales et par an :
Lettre de félicitations 4 % de l'effec
tif déclaré ;
Diplôme d’honneur 3 %
Médaile de bronze 2 %.
Médaille d’argent 1 %.
Il est toujours entendu qu’une Ami
cale pourra présenter moins de can
didats si elle le juge à propos.
Rapport à fournir :
1. Nom de la Société ;
2. Nombre de sociétaires : Membres
honoraires, actifs et pupilles (1).
3. Noms, prénoms, âge des candi
dats ;
4- Durée et nature des services ;
Date de la décision du Conseil
d'Administration de F Amicale ,(2) ;
(i- Date du rapport à fournir : iF>
avril (3).
Remise solennelle des médailles seu
lement à la Fête Fédérale et lecture
des lettres de félicitations, et diplômes
qui seront envoyés aux Amicales qui
en feront elles-mêmes la remise dans
la forme qui leur plaira.
Ces récompenses,, décernées aux
Membres des Amicales, pourront être
décernée par la Fédération pour les
services qui lui seront rendus spécia
lement avec les mêmes condition®, de
stage que ci-dessus.
Chaque commission de la Fédéra
tion sera appelée à faire ses proposi
tions, sauf ratifie;?! ion du Conseil
d Administration.
A titre transitoire, les Amicales
pourront, pendant 2 ans présenter
sur un état à parti une liste ‘ supplé
mentaire de leurs plus ancien®, mem
bres, (plus de 10 ans de services dû
ment décrits et certifiés).
La Commission fédérale fera un
classement unique de ces propositions
hors-série et pourra décerner des ré
compenses des 2 e , 3 e ou 4 e degré sans
obliger les candidats à posséder le
degré inférieur.
Pour le fonctionnement de cette
nouvelle branche de l’activité fédéra
le, il est créé une commission dite
des récompenses.
(*) Le nombre des pupilles et celui des Membres
honoraires ne pouvant figurer dans le total ser
vant à fixer le nombre des récompenses.
(2) Un extrait de la délibération du Conseil d’Ad-
ministration de l’Amicale sera toujours et obliga
toirement fourni.
(3J Cette année la distribution ayant lieu en no
vembre la date sera repoitée au 3Ô octobre.
Emile LENOBLE
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Ce Journal ne doit pas être vendu
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Septembre 1928
SS. A. G. N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité: M. G. LEFEVRE
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JOURNAL MENSUEL
Rédaction : IV!. M. PI MON T
109, rue Massillon - LE HAVRE
RENTREE
Déjà les feuilles sans sève
Tombent sur le gazon...
Voici le mois d’octobre. C’est le mo
ment de la rentréei de® classes, C'est
aussi le moment de reprendre à la
Fédération et dans nos Amicales le
bon labeur fécond- Pendant l’été on
a pris plaisir aux manifestations ex
térieures : les sports en, plein air. les
concours de tir, les excu r s-ions. Main-,
tenant, les bureaux eit les Conseils
d’administration vont en hâte réorga
niser les groupements. C’est la saison
des cours, de®! conférences, des visi
tes d'usines et de musées, des con
certs), du cinéma, des bibliothèques
et... oui, mademoiselle, j’y pense...
•et des bals,. Laissez-moi formuler quel
ques souhaits- Je veux espérer (que
pendant l’année qui commence les
Amicales vont retrouver leur fidèle
contingent, que le nombre de ceux
qui comprennent! leur utilité va mê
me augmenter, que l’on voudra pro
fitai- toujours davantage de leurs nom
breuses initiatives-. J’espère aussi que
1928-1929 sera une année féconde
pour notre chère. Fédération havraise,
que le nombre des Amicales fédérées
passera de 82 à 100, que les amis de
l’Ecole laïque de plus en plus, avertis
de, la valeur et de l’urgence de notre
action grossiront le total de nos, mem
bres honoraires.
Il faut plus que jamais développer
et soutenir nos œuvres d’instruction
eü d’éducation et augmenter leur puis
sance moralisatrice et sociale. Un
grand devoir s’impose au monde ac
tuel : l'organisation de la Société dans
la paix par le travail, la justice et la
solidarité. Nous avons tous applaudi
au grand évènement mondial dans le
quel Le Havre a joué un modeste rô
le mais combien significatif.-Le pacte
Briand-Kellogg nous apporte l’espoir
de jours meilleurs, mai®, il nous im
pose l’obligation de. travailler chacun
dans notre modeste sphère à plus de
bonté, plus de tolérance, plus de res
pect des opinions et des croyances,
à plus d’activité et de vigilance.
Nous devons en ce qui nous concer
ne reprendre avec ardeur notre beso
gne et tâcher d’en tirer des fruits tou
jours plus beaux. Au moment où un
de nos meilleurs amis, M. Risson,
cesse ses fonctions d’inspecteur pri
maire, nous avons, le devoir de le re
mercier de la sollicitude avertie qu’il
a toujours témoignée à notre œuvre-
Nous sommes certains d’ailleurs que
notre perte n’est pas complète et que
nous le retrouverons toujours dispo
sé à nous seconder de quelque maniè
re. Nous saluons aussi son successeur,
M. Delmotte, assurés de trouver au
près de lui le même appui et les mê
mes bon® conseils.
Nos ambitions pour la Fédération
havraise sont grandes, plus grandes
peut-être que nos moyens, mais in
férieures en tout cas à notre bonne
volonté. Nou® sommes quelques-uns,
les plus favorisés parce des vacances
plus longues nous ont permis de
beaux voyages, qui sommes allés un
peu partout à travers notre belle
France chercher des idées, des exem-
VÊTEMENTS
pies,'des inspirations dont nous tâ
cherons de faire profiter la Fédération
et les Amicales. A Lyon, à Roanne, à
Saint-Etienne, à Strasbourg, à Caen
nous nous sommes souvenus de no
tre œuvre commune. Nous avons
beaucoup vu ; nous croyons avoir
beaucoup retenu, et si vous nousi ai
dez, nous essaierons de travailler tou
jours davantage et mieux au dévelop
pement des œuvres qui nou® sont si
chères, parce qu’elles servent l'école,
la patrie et la société.
—
LA VIE FÉDÉRALE
seæss
Assemblée Générale du 17 Juin
Le 17 Juin, à 9 heures 45, s’est réunie à
l’Ecole Jean Macé, sous la présidence de M.
G. Lefèvre, l’Assemblée générale du Conseil
Fédéral pour le i er semestre 1928.
Etaient présents : MM. Vittecoq et Gruf-
faz, Vice-Présidents d’honneur ; G. Lefèvre
et R. Longuet, Vice-Présidents ; Candellier,
Secrétaire général ; Pimont-, Beauville, Beu-
zebo c, Lefebvre H., Leconte et G. Longuet.
Mmes Pimotnt et Boulingue, Vice-Présiden
tes ; Bazille Candellier, Gérard et Perrier,
Membres du Conseil d’Administration.
Excusés : MM. Mande vil le, Masua.y et Nor
mand.
33 Amicalçs sur 82 Fédérées étaient repré
sentées à cette réunion par 92 Délégués.
Les Amicales de l’E. P. S. de Jeunes Filles
de FObscrvatoire et de Saint-Martin-du-Bec
s’étaient excusées, ainsi que MM. Meyer^ dé
puté-maire, président actif, Risson, inspec
teur primaire et Bresson délégué cantonal,
membres honoraires.
M. G. Lefèvre adresse des remerciements
à nos vaillants vice-présidents d’honneur MM.
Vittecoq et Gruffaz, ainsi qu’à MM. Profi-
chet, Arnaudtizon, Deschaseaux, Soudais et
Peyrotj des Gâchons, venus assister à cette
assemblée de la Fédération.
Après l’appel des sociétés, il est procédé à
la lecture du P. V. adopté à l’unanimité.
Le rapport moral est 1 ensuite approuvé
ainsi que le compte rendu financier.
M. Arnaudtizon conseille d’établir un
compte bilan montrant bien toutes les ressour
ces- de la Fédération.
Projet de récompenses. — Le projet de
récompenses est lu, discuté et adopté par l’As
semblée générale.
7axe de O fr. ÎO.— A l’unanimité,
l’Assemblée décide de demander à cha
que Amicale, en plus de la cotisation an
nuelle qui reste la même, une taxe de
0 fr. 10 par Membre Actif et par an
pour les charges nouvelles et imposan
tes incombant à la Fédération (Journal
gratuit, Service de Conférenciers, Ré
compenses, etc.).
Vœu Le Breton. — L’Assemblée générale
adopte le vœu 1 suivant proposé par M. Le
Breton, d’Epouville ;
» Considérant l’importance de plus en
plus grande prise dhns la Aie sport-scolaire
par les Amicales d’Anciens et d’Anciennes
Elèves ;
» Considérant que, d’autre part, beaucoup
d’Amicales laïques fonctionnent sans le con
cours des instituteurs. »
Emet le voeu :
Que tout ce qui concerne les rapports entre
l’Académie et les Amicales soit signé du
Président de F Amicale et du Directeur d?
l’Ecole.
Subvention de l’Etat aux Amicales. -,— M.
Candellier fait adopter également ce double
vœu concernant la subvention de nos Ami
cales.
i° Que la Fédération Régionale Havraise
dies Petites A, groupant actuellement 82 Ami
cales, joue le même rôle pour les demandes
de subventions ou de récompenses venant
de PI. P. que les Fédérations de Gymnasti
que ou la Fédération des Patronages catholi
ques en ce qui concerne les S. A. G.
2 0 Que toutes les Amicales qui font, du
tir, du sport au même titre et souvent plus
activement que les S. A. G. soient comprises
-dans la liste des subventions et que la Fédé
ration soit chargée d’établir la demande
d’ensemble pour l’arrondissement.
Ce vœu ? appuyé également par M. Des
chaseaux est adopté à l’unanimité.
Il est d’usage, dans les manifesta
tions publiques de® Amicales, dans
les Assemblées générales., les fêtes, les
concerts, les réunions sportives, dans
les compte-rendus des journaux, de
rendre hommage aux nombreux con
cours, au zèle désintéressé, à la com
pétence el à l’activité inlassables de
ceux que les dirigeants et en général
tous les défenseurs de l’œuvre laïque
appellent les auxiliaires précieux, les
pionniers, les ardents apôtres de l’i
dée, les piliers, dè l’œuvre du Lende-
main de l’Ecole. On ne manque d’iaïl-
leurs jamais l’occasion de les féliciter
publiquement, mettant même souven,]
une indulgente coquetterie à encou
rager les plus petits efforts-
Et l’on a raison.
Cependant, chacun sait combien il
est difficile de recruter et surtout de
conserver les concours dévoués et dé
sintéressés qui Sont nécessaires au
fonctionnement des .Sociétés et de
leurs diverses commissions. 11 n’en
est pas autrement pour la Fédération
elle-même dans laquelle un nombre
relativement restreint de gens voient
le fardeau individuel s’alourdir au fur
et à mesure que l'action se dévelop
pe et que se bâtissent des cellules nou
velle-si derrière la façade de l’édifice
devenu vraiment imposant.
Il y a des groupements, auxquels
nous ne demandons pas de se noué
mer, qui reposent sur quelques noms,
oserai-je dire parfois sur un seul ?
Chaque Amicale a eu à l’origine un
créateur, homme ou femme d'action
et d’ardente conviction. Ces créateurs
ont parfois fait école et l’on peut dire
qu’il y a dan® chaque Société une vo
lonté qui se soutient généralement
par la vertu de la foi, c’est-à-dire d’un
magnifique idéal qui trouve en lui sa
plus belle raison d’être et sa suprême
récompense.
Quelques-uns vont poussés par une
sorte de force qu’ils puisent dans la
plus forte conception de leur mission
sociale et éducatrice. Nous le®, saluons
avec respect, mais nous pensons à
d’autres. Ceux-là, ce sont les plus
beaux fruits de) notre école laïque,
ceux qui ont puisé dans l’éducation
qu’ils ont reçu une confiance iné
branlable dans sa mission et son in
fluence ! Et bénévolement, mais ar
demment, ils ont œuvré pendant tour
te leur belle jeunesse, et leur âge mûr
n’a pas vu défaillir leur courage.
Honneur à eux ! car partout où se sont
rencontrées de ces nature® d’élite, les
Amicales ont prospéré et exercé, nul
n’en peut douter, leur action bienfai
sante-
Nous en citerions quelques douzai
nes, car, il faut qu’on le sache, leur
réputation s’est répandue même à
leur insu et leur exemple, est la plus
belle, leçon qu'on puisse donner. 11 est
de ces gens à qui les Amicales ont dû
de traverser les pires moments, les
crises les plus angoissantes, ne serfiit-
ce que cette terrible période de la
guerre et de l’après-guerre.
Mais, il faut bien dire aussi, là où
il ne s’est point trouvé un Longuet,
un Foureau, un Lecointre, un Ùhel,
un Beurrier (qu’on nous pardonne ces
quelques noms qui ne sont pas les
seuls qu’il faudrait citer !) il est arri
vé que des Amicales ont périclité et
sont tombées en un sommeil léthar
gique dont le Prince Charmant seul
les pourra tirer. (i4 Amicales sont
mortes qui en 1908 faisaient partie
de la Fédération). Et c’est précisé
ment le. danger pour une Amicale de
n 'lavoir qu’un soutien qui est sou
vent un instituteur que le jeu des
mutations déplace quand l’œuvre
est en pleine prospérité, un soutien
qui parce qu’il vieillit ou tombe ma
lade, laisse une société prospère en
apparence retomber au marasme
quand elle ne devient pas lia proie
d’ennemis prompt® à en rassembler
les éléments pour lui donner de nou
veaux buts que n’avaient pas prévus
son ou ses fondateurs.
En dehors des animateurs, en de
hors les apôtres animés d’une vérita
ble toi laïque agissante,, i] y a des
collaborations momentanées, brillan
tes mais passagères ou fugitives.
Non seulement, il faut complet
avec F expérience que donne seul un
long entraînement, mais il faut re
doute.! les petites ambitions. les peti
te® rivalités qui naissent là où il n’y
a pas une conviction presque innée,
une passion de servir qui fait la rai
son d’être de certains individus. La
persévérance, la continuité dans I ef
fort sont assez rares. Que de fois n’en- ;
; lrtncIez-jvous pas dire : « J’ai fait ma !
part » ou « 11 ne faut pas que ce
soient toujours, les mêmes » ou
« Quand les autres auront fait au- j
tant que moi »• Les mauvaises rai
sons ne manquent pas.
Cependant, puisque nous connais
sons le! mal ou le danger, ne ferons-
nous, rien pour lutter contre cela ?
Ne t rouverons-nous pas des moyens
pour réchauffer un zèle trop prompt
à se refroidir P
Le Conseil d’Administration de la
Fédération a pensé qu’il y lavait quel
que chose à faire et il s’est, trouvé que
l’initiative qu’il a voulu prendre était
bonne puisque la Réunion consulta
tives de® Présidents a adopté à l’una
nimité le Projet qui a été mis au
point par l’Assemblée générale, L’i
dée lancée par le journal des Petites
A a reçu un accueil favorable et nous
n’en, voulons, pour preuve que les
questionnaires soumis aux Amicales
par notre Secrétaire Général dans les
quels on lit que la Question des Ré
compenses attend une prompte solu
tion.
En effe + — les hommes ne sont-ils
pa,® toujours de grands enfants P —
les récompenses officielles sont tou
jours appréciées, et l’ambition secrète
de la plupart des gens est de les obte
nir.
Maïs la manne est denrée difficile à
atteindre. De longs efforts et une lon
gue pàSiencë sont nécessaires pour ar
river à la consécration qu’elle donne.
Le découragement vient tôt-
Il faut donc artificiellement ré
chauffer le zèle, entretenir les bonnes
volontés, puisque la foi est insuffisan
te pour te très grande majorité.
Les palmes académiques, suprême
récompense de® post-scolaires, ne sont
distribuées qu’avec une parcimonie
qui d’ailleurs en souligne la valeur.
De temps en temps quelques diplô
mes d’honneur, plus rarement une
médaille de bronze et presque excepv-
tionnellement une médaille d’argent,
sont raccordées par l’Administration
universitaire-
Aussi, avons-nous l'intention de
mettre à la disposition des Amicales
de nouvelles récompense® destinées à
calmer les impatiences et à susciter
de nouveaux dévouements, peut-être à
rendre plus fidèles certains concours
sans lesquels après tout, votre œuvre
et notre œuvre commune 11e peuvent
vivre car des épaules trop peu nom
breuses ne peuvent indéfiniment sup
porter un fardeau trop lourd.
D’abord, la Fédération s’est récem
ment affiliée à la Société pour l’en
couragement au Progrès (2 récompen
ses par an).
Puis, elle compte reprendre des rap
ports plus aelifs avec la Ligue de
l'Enseignement qui mettra comme
elle le îit dans le passé à notre dispo
sition des récompenses qui sont tou
jours appréciées.
La publication au journal des P
iites A des noms des Lauréats 11e peut
manquer aussi d’être un précieux-
moyen d'encouragement et d émula-
l'on
Enfin. l'Assemblée générale du 17
juin a voté une échelle de récompen
ses, d'un degré élémentaire sans dou
te, mais adjuvant intéressant, à dé
cerner chaque année par la Fédération
havraise elle-même.
Echelle
Lettre de félicitations ; .
Diplôme d'honneur ;
Médaille de bronze ;
- Médaille d’argent.
Age minimum pour présentation :
18 ans.
Présence et services obligatoire
ment rendus aux œuvres post-sco
laires dans une ou plusieurs sociétés
dl Cl oreilles : 3 ans.
8lâge imposé pour proposer l’ob
tention de la récompense du degré su
périeur :
Entre Lettre de félicitations et Di
plôme d’honneur : 3 ans.
Entre Diplôme d’honneur et Mé
daille de bronze : 4 ans-
En,Ire Médaille ce bronze et Médail
le d’argent : 6 ans.
Quantité par Amicales et par an :
Lettre de félicitations 4 % de l'effec
tif déclaré ;
Diplôme d’honneur 3 %
Médaile de bronze 2 %.
Médaille d’argent 1 %.
Il est toujours entendu qu’une Ami
cale pourra présenter moins de can
didats si elle le juge à propos.
Rapport à fournir :
1. Nom de la Société ;
2. Nombre de sociétaires : Membres
honoraires, actifs et pupilles (1).
3. Noms, prénoms, âge des candi
dats ;
4- Durée et nature des services ;
Date de la décision du Conseil
d'Administration de F Amicale ,(2) ;
(i- Date du rapport à fournir : iF>
avril (3).
Remise solennelle des médailles seu
lement à la Fête Fédérale et lecture
des lettres de félicitations, et diplômes
qui seront envoyés aux Amicales qui
en feront elles-mêmes la remise dans
la forme qui leur plaira.
Ces récompenses,, décernées aux
Membres des Amicales, pourront être
décernée par la Fédération pour les
services qui lui seront rendus spécia
lement avec les mêmes condition®, de
stage que ci-dessus.
Chaque commission de la Fédéra
tion sera appelée à faire ses proposi
tions, sauf ratifie;?! ion du Conseil
d Administration.
A titre transitoire, les Amicales
pourront, pendant 2 ans présenter
sur un état à parti une liste ‘ supplé
mentaire de leurs plus ancien®, mem
bres, (plus de 10 ans de services dû
ment décrits et certifiés).
La Commission fédérale fera un
classement unique de ces propositions
hors-série et pourra décerner des ré
compenses des 2 e , 3 e ou 4 e degré sans
obliger les candidats à posséder le
degré inférieur.
Pour le fonctionnement de cette
nouvelle branche de l’activité fédéra
le, il est créé une commission dite
des récompenses.
(*) Le nombre des pupilles et celui des Membres
honoraires ne pouvant figurer dans le total ser
vant à fixer le nombre des récompenses.
(2) Un extrait de la délibération du Conseil d’Ad-
ministration de l’Amicale sera toujours et obliga
toirement fourni.
(3J Cette année la distribution ayant lieu en no
vembre la date sera repoitée au 3Ô octobre.
Emile LENOBLE
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