Presse et revues
4 pages
Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (N20)-1928/07/31. 1928/07/01 (N20)-1928/07/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k982658x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Ce Journal ne doit pas être vendu
Deuxième Année. — N° 20 . Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Juillet 1928
S. A. O. No 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicalés Laïques
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL
MENSUEL
Rédaction : Wl. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
AMICALISTES î
rendez-vous à
SflI!iT-EUSTflCHE~üA-FORÊT
LE I" JUILLET
Reparlons, Culture Physique
« Ah ! oui, m’a dit Jules, parlez-en et
reparlez-en. Mais moi, ça ne m’intéijpsse guère. >
Je ne suis, je vous l’avoue, sportif que der
rière les cordes où je Vais m’amuser le di
manche, seul jour de repos pour moi, à
regarder jouer jes autres, les oamarades em
ployés de bureau ou les étudiants qui sé
dentaires toute la semaine font bien de se dé
gourdir le septième jour. Mais, à moi, tra
vailleur manuel, pourquoi prèchqz-vous b
pratique raisonnée des exercices physiques ?
Est-ce- que mon corps a beson de cela ?
Est-ce que je n’ai pas un métier actif et fa
tigant ? Soyez certain que lorsque je rentre
je soir bien las à la maison, je n’éprouve pas,
oh ! mais pas du tout, le besoin de recom
mencer et d’ajouter de nouvelles fatigues à
celles de la journée !... ».
C’est à Jules que je veux répondre et en
même temps à tous les travailleurs dont le
raisonnement est identique, judicieux au pre
mier abord, mais qui ne l’est qu’en appa
rence seulement.
Nombre d’ouvriers sont obligé* au cours
de leurs huit heures de trayail à une dépen
se physique parfois très forte. Cependant,
ils n’ont pas, ne leur déplaire, -rempli tous
leiirs devoirs vis-à-vis de leur corps et de
leur santé j leur première et souvent leur
seule richesse. Ils ont accompli un certain
nombre de gestes, toujours les mêmes qui
n’ont mis en jeu que certaines parties de leur
ensemble musculaire. Souvent même, ceux de
l’industrie qui sont de plus en. plus spécia
lisés en vue d’un rendement toujours plus
grand par ,1a taylorisation. Vont mis en
œuvre que certains ijyuscles ou de petits grou
pes de muscles. Chaque ouvrier accomplit du
matin au soir les mêmes gestes, régulièrement,
mécaniquement. Heureux les manœuvres qui
varient un peu leurs travaux et encore ne
voit-on pas auprès de* ouvriers fonctionner
ce qu’on appelle les manœuvres spécialisés !
Aussi avec l’âge, vient l’automatisme, bien
tôt suivi die la déformation. L’un a des gros
biceps, surtout au bras droit car, n’est-ce pas,
on ne manie pas souvent le marteau à frapper
devant avec le gauche. L’autre a une jambe,
parfois les deux plus solides que les bras. Les
dos se courbent, les épaules cessent d’être
symétriques, les reins s’ankylosent, les or
ganes abdominaux fonctionnent mal, le cœur
bat la berloque, les poumons s’essoufflent,
les hernies apparaissent, les varices, le* ané
vrismes s’emparent du sujet. La vieillerie
vient avant l’âge avec tout ce qu’elle com
porte de misère pour le travailleur des champs
ou de l’usine. N’y a-t-il pas des signes cer
tains qui font deviner à un oèil exercé lo
profession ou le métier ?
Il n’y a qu’un traitement préventif pour
les jeunes et un correctif pour les vieux
c’est la culture physique. Et notez bien que
je ne veux pa s leur conseiller l’un ou l’au
tre sport et l’entraînement pour telle ou tell''
compétition.
« — Je sais, répondra Jules. Pendant un
petit quart d’heure chaque matin, fenêtre ou
verte, des flexions, des extensions, des coups
de poing dans le vide* un bras, l’autre bras,
les deux ensemble, coup de pied bas, fente
à droite, fente à gauche, en avant, en arriè
re, flexion des .reins, bombement du torse,
gondolement du ventre, salamalecs et grâces
VÊTEMENTS
nombreuses, ayec accompagnement. de sou
pirs et de soufflet de forge. Ge qu’au régiment
. on nommé l’exercice des employés et auquel
on cherche à couper à qui mieux mieux.
Pour les femmes, entrechats, exercices sur
les pointes battements d’ailes et mouvements
.serpentins. Sans compter qu’on perd, un bon
quart d’heure de lit, le meilleur, la nuit
étant déjà bien courte, faire ce petit truc là
tous les jours, vous trouvez cela gai. »
Gai, peut-être pas, mais point triste non
plus. Jules, mon ami, parlons raison. Est-cè
que tous les matins et toute votre vie vous
ne recommencez pas une série d’actions, tou
jours les mêmes. Vous vous levez à la même
heure, vous mettez vos vêtements, yous bros
sez, vous cirez, vous chauffez l’éternel café,
vous lavez votre figure ,vos mains car vous
êtes propre, vous brossez vos dents car yous
en êtes fier, un jour sur deux vous vous faites
la barbe, les oreilles et les ongles. A la mê
me heure, vous prenez les mêmes rues ? à
pied ou à bicyclette à moins que ce ne isoit
le même tramway. A l’atelier, vous refaites
tous les jours la même chose et jusqu’au
moment de vous mettre au lit le soir vous
ne variez guère votre emploi du temps pour
recommencer les jours suivants. Vous acoep*
tez cette répétition infinie comme votre fem
me accepte de reprendre chaque jour le mê-?
me cycle die trayaux, parce que vous en re-
cqnnaisr^ la nécessité.
Eh biefUj il doit en être de même de la
culture physique, car elle aussi elle est in
dispensable. Elle constitue pour les muscles,
les os et les articulations, pour le cœur, les
poumon^ et le cerveau une toilette, Une mise
en route, un nettoyage. Il importe de pré
venir pour n’avoir pas à guérir. Cette gym
nastique rationnelle qui est une véritable
science, est la meilleure des médecines. On
ne peut l’imposer ; il faut qu’elle soit volon
taire. Quand elle est entrée dans les mœurs
et dans les habitudes, elle n’est plus ennuyeu
se du tout et devient une véritable nécessité.
Et c’est là que l’ouvrier peut jouir aussi bien
que son patron d’un bienfait qui ne leur
coûte pas davantage et qui est peut-être plus
utile au premier qu’au second.
Développez vos . muscles ? prenez votre am
ple proyision d’air pur ; assurez-vous contre
la maladie et la décrépitude précoce.
FÊTE DU PLEIN AIR
RENSEIGNEMENTS ET PRECISIONS
Y.oyage. — Le train spécial du Havre à
Bolbec-Ville mis à notre disposition par ■ la
Compagnie des Chemins de Fer die l’Etat,
partira du Ilavàe (gare des Voyageurs) à
8 heures et arrivera à Bolbec à 8 h. 43.
Deux arrêts sont prévus : Harfleur : 8 h. 8
et SaintJLaurent-Gainneville à 8 h. 16. Lé
retour est ainsi fixé : départ de Bolbec à
19 h. 4o. Arrivée au Havre à 20 h. 25. Prix
du transport : 6 fr. 35 aller et retour (tarif
G.V. 8/108). Une permanence sera établie à
la gare du Havre à partir de 7 h. 3o. Des
Commissiares seront chargés de diriger l’em
barquement ; les Amicales restant groupées
dans le train. Les billets pris à l’avance par
M. Michel seront par lui délivrés groupés à
un représentant de chaque Amioale ou aux
isolés. Adresser pour le 24, dernier délai le
nombre des billets et leur montant à M.
Michel. Voyageurs montant à Harfleur 5 f. 20,
à Saint-Laurent 5 fr. Aucun, billet de réduc
tion ne peut être utilisé.
Ces renseignements annulent ceux de la cir
culaire envoyée le i5 dans les Amicales.
A l’amyée à Bolbec, les excursionnistes
seront reçus à la gare par la fanfare « Les
Céciliens » de Bolbec, les Amicales du canton
de Bolbec et celles qui auront employé d’au
tres moyens de transport. Pour ces deux
groupes rassemblement sur le terre-plein
de la gare de Bolbec à 8 h. 3o. Traversée de
Bolbec et montée à Saint-Eustache en grou
pement libre .De* taxis seront à la disposition
des personnes ne pouvânt faire la promenade
à pied.
Réception à la Mairie de Saint-Eustache. —
A 10 heures, réception à la Salle des Fêtes
de l’Ecole dès Personnes ayant reçu des car
tes d’invitation. M. J. Sehwob, maire, pré
sident d’honneur die l’Amicale Saint-Eusta-
chaise j recevra le Bureau, le Conseil d’Admi-
nistration, le s Commissaires des Fêtes et des
Sports et 2 représentants de chaque Société
et leur offrira un Champagne d’honneur.
liepas. — Des repas complet* (voir menu
dans notro numéro de mai) seront servis pour
le prix d.e 12 fr. aux emplacements désignés
par les Commissaires, chez MM. Lecarpenticr
et Sorel. Prière d’adresser les adhésions avec
leur montant avant le 20 juin à M. Michel,
qui remettra à la gare les tickets qui seront
ramassés aux tables. Des repas avec menu
réduit seront servis pour 6 francs aux enfants
de moins de dix ans.
En raison de l’affluence prévue, il est ret-
■commandé aux restaurateurs de ne servir
de repas aux personnes non munie* de tic
kets qu’après avoir servi toutes les person
nes inscrites.
Les personnes venant seules ou par petits
groupes sont priées d’envoyer leur adhésion
et l’argent dans le,-, mêm4s conditions. Celles
qui viendront autrement que par le train
recevront leurs tickets à la permanence de
la Mairie à partir de 10 h. 45-
Repas Pique-Nique. — Dans le but d’orga
niser l’installation matérielle et. d’assurer le
ravitaillement en pain, cidre, vin, café, vic
tuailles diverses, 011 est prié de faire connaî
tre également le nombre à prévoir pour le
20 juin. Le détail sera fait à l’entrée de l’éco
le des Filles et les prix seront affichés d’une
manière très apparente.
Goûters. — Quelques sociétés désirant or
ganiser vers 17 heures un goûter servi sont
priées de se faire inscrire. Prix : 3 fr: 5o.
(pain, cidre, fromage, fruits...)
Garages. — Des garages pour automobiles
et bicyclettes sont prévus chez MM. Démeil-
lers et Brennetot, membres honoraires die la
Fédération.
Productions. — Les Amicales désirant don
ner plus d’éclat à la Fête par des Produc
tions diverses sont priées d’en faire connaî
tre le nombre et le programme à la Com
mission.
Challenge de Basket-Ball. — 5 Sociétés for
mant 8 équipes se disputeront le challenge
créé à cette occasion (voir programme à la
rubrique Sports).
Le terrain de sport est situé derrière l’Eco
le. C’est là que sc dérouleront les productions
gymnastiques, sportives, artistiques, etc.
L’accès d’u terrain sera libre 'et gratuit.
Bal champêtre. — Devant le café Sorel.
Concours de Ballons. -— Entrée de l’Ecole
des Filles.
Un haut-parleur sera installé à l’Ecole face
au stade.
Attractions foraines.
Service de secours aux malades à l’Ecole
assuré par d.es infirmières bénévoles.
Un photographe sera à la disposition des'
sociétés et des groupes.
Toutes communications et envois d’argent
doivent être adressés à M. MICHEL, Prési
dent de la Commission des Fêtes, à l’Ecole
Rue Phalsbourg au Havre.
N.-B. — Le soleil est invité.
Et maintenant, qu’on vienne et qu’on s’a
muse.
: : — :
LA VIE FÉDÉRALE
Le Conseil d’Administration de la Fédéra
tion s’est réuni, Salle Lord-Kitchener ) le Di
manche 10 Juin, à 9 h. 45, sous la prési
dence de M. G. Lefèvre.
Etaient présents : MM. R. Longuet, Vice-
Président ; Candellier, Secrétaire Général ;
Le Madec, Trésorier ; MM. Aubry, Beauville,
Beuzeboc, Godefroy, Leconte, H. Lefebvre, G.
Longuet, Michel et Pimont ; Mmes Pimonl
et Boulingue, Vice-Présidentes ; Mmes Basil-
le, Candellier, Mlle Gérard, Mmes Lemonnier,
Périer et Richard, Membres du Conseil d’Ad
ministration.
S’étaient excusés : Mlles Chandelier et La-
gnion ; M. Mandeville.
Après la lecture du procès-verbal, M. Le
fèvre fait connaître qu’il a reçu une sub
vention de 1.000 francs du • Département et
de 700 francs du Comité de la Fête de la
Jeunesse.
M. Le Madec rend compte de la situation
financière et fait approuver par le Conseil
son projet de budget. La Commission, d’apure
ment a vérifié toute la comptabilité qui a
reconnue d’une exactitude parfaite. Le Conseil
vote des félicitations au Trésorier Général
pour sa parfaite gestion et au Secrétaire Gé
néral pour le Rapport Moral lu à la Fête Fé
dérale et paru au numéro de Juin.
Projet de Récompenses. — Le Conseil ap
prouve le projet de récompenses qui sera pré
senté par M. Pimont, rapporteur, à la pro
chaine Assemblée Générale.
Des propointions spéciales sont prévues
pour récompenser les vieux amicalistes.
Vœu Le Breton.. — Le Conseil adopte, après
modification, le vœu Le Breton, formulé à
la réunion des Présidents et qui isera discuté
à l’Assemblée Générale.
Championnat d’Athlétisme des Petites A.—7
Une subvention de 75o franc* est • votée pour
assurer le transport à Paris des représentants
de la Fédération.
Fête Fédérale 1928. — Des félicitation* sont
votées à M. Michel, Président de la Commis
sion des Fêtes, pour la parfaite organisation
de la Fête Fédérale de 1928.
Stade et Maison Fédérale. .. M. Beauville
demande que le Conseil poursuive la réali
sation d’un stade et d’une -maison fédérale.
Le principe en est admis et une Commission
d’Etudos est ainsi composée : MM. Lefèvre,
Pimont, Petit, Aubry et Candellier.
Fête du Plein Air. — Le Conseil approuve
les dispositions prises par MM. Michel ut
Beauville pour l’organisation de la Fête dû
Plein Air et arrête la liste pour la réception
officielle :
Le Conseil d’Administration ;
La Commission des Fêtes ;
La Commission des Sports ;
Et 2 Membres par Amicale .
Adhésions nouvelles. — Les Amicales sui
vantes sont admises définitivement :
Rolleville (Garçons) ;
Beuzevillette ;
Patronage de Frileuise ;
Bec-de-Mortagne (Filles).
Ce, qui porte, à 80 le nombre d’Amicales
fédérées.
CARNET DE MARIAGE
Notre très cher et très estimé collègue, M,
Roger Le Madec, Trésorier de la Fédération,
auquel Samedi 9 juin notre Commission
d’apurement délivrait un quitus .qui avait
toute l’allure d’un brillant satisfecit, vient
de contracter mariage, Jeudi i4 Juin, avec
la charmante Mlle Jeanne Vigrard. Nous ofi
frons aux jeunes époux nos félicitations les
plus cordiales et nos' vœux de bonheur les plus
sincères.
TABLEAU D’HONNEUR
Nous sommes heureux de citer aujourd’hui
M. Jules Halavant qui vient d’obtenir le^
palmes académiques et que nos bons ami*
Yiltecoq et Henry ont eu l’occasion de féli
citée au cours d’une belle manifestation de
sympathie pour son concours dévoué à l’œu
vre post-scolaire. M. Halavant fut un des fon
dateurs de l’Amicale E. Zola et à Sanvic il
est à la fois un ferme soutien de l’Amicalé
Aimable Leblond et du Cercle Sanvicais de
la L. E.
M. Michel, le très estimé Président de no
tre Commission des Fêtes qui cumule à l’A
micale Phalsbourg les fonction* de Trésorier
et d’Organisatour des Fêtes vient de recevoir
une médaille de bronze, récompense de son
zèle et de son dévouement.
A tous deux nos bien affectueux compli
ments.
♦
DANS LES AMICALES
-e-
Association Amicale
des Anciens Elèves et Amis
de l’Ecole Phalsbourg
Les anciens élèves et amis de l’Ecole rue
de Phalsbourg fêtaient samedi 5 mai ) dans
la salle de l’Amicale, les conscrits de la clas
se 1928. Les sociétaires et leurs amis avaient
répond.u, en assez grand nombre, à l’appel
qui leur avait été adressé et, réunis dans une
même pensée de fraternité, firent à ces fu
turs soldats une réception vraiment magni
fique. Le punch qui avait été organisé à leur
intention obtint un légitime succès.
A la table d’honneur avaient pris place
MM. Maillard, président ; IL Leplat, v* ce -
président ; Lefèvre, vice-président d’honneur
et ancien directeur de l’école ; Quesnot, se
crétaire ; Michel, trésorier ; Nonnon, Le Ma
dec, R. Leplat, Marical, Ebran, Collet, Her-
vieux, Besnard, administrateurs.
Au champagne, M. Maillard, président, dans
une charmante allocution, donna un précieux
encouragement aux jeunes conscrits ef; la
réunion se termina par des chansons.
De nombreuses dames et jeune* tilles re
haussaient par leur présence cette fête qui
se termina très tard dans la nuit.
Au cours de cette soirée, tous les convives
reçurent un bouquet de muguet (porte-bon
heur), pensée délicate de la société, bouquet
qui fut reçu par de chaleureux applaudisse
ments.
Association Amicale
des Anciennes Elèves et Amies
de l'Ecole Massillon
Dimanche 29 avril, à i5 heures, dans la
Salle des Fêtes de l’école, cette société offrait
aux membres honoraires et aux parents des
membres actifs un Concert qui ^remporta,
comme toujours, un légitime-succès.
M. Bresson, président de la, délégation can
tonale du 4 e canton, présidait, ayant à ses
côtés Mme Pimont, présidente de P Associa
tion ; Mme Lecordier, vice-présidente ; Mme
Besslen, trésorière ; M. G. Lefèvre, vice-
président de la Fédération des Petites A ;
Mme Boulingue, Vice-présidente die la Fé
dération ; M. Laurent, délégué cantonal.
Aux premiers rangs de l’assistance étaient:
MM. Michel^ Président de la Commission des
têtes de la Fédération ; Beuzeboc, Président
de la Commission die Tir de la Fédération ;
Mmes Basille, Candellier, Richard, Membres
du Conseil d’Administration de la Fédération;
Mmes Saluce, Moiïsallié, Dufourc, Lefèvre,
Ilanin, Maron, Fquilbecq, Marie, Lemonnier,
directrices et institutrices.
Mme Pimont lit d’abord la liste de s per
sonnes excusées et remercié cordialement
M. Brèsson d’avoir accepté cette présidence.
Chacun, dit-elle, connaît son dévouement aux
œuvres philanthropiques et laïques ; il mon
tre une fois de plus sa sympathie à ees œu
vres.
Mme Pimont remercie ses collaborateurs de
la Fédération, ses collègue^, le^ membres
honoraires et toutes les pex'sonnos qui, par
leur présence ont tefriu à manifester
leur attachement à l’école laïque et à P Asso
ciation. Elle mentionne spécialement lé con
cours précieux que lui apporte Mlle Jégou }
dans la préparation dfe la partie musicale
des fêtes.
M. Bresson, dans une allocution chaleureu
se fait un exposé très documenté de la vie
de l’Association, au cours de la saison 1927-
1928 : réunions, cours, fêtes, bibliothèque
conférences, excursions, œuvres divérses. 11
montre comment l’Amicale, méritant vrai
ment son nom, groupe autour de l’école,
avec les anciennes élèves, toutes les sympa
thies de la population du quartier. Il en
reporte tout le mérite sur la présidente, ses
collaboratrices de l’école et du bureau de la
Société, et se félicite de l’esprit qui anime le
groupement. Il remet, au nom de l’Admi
nistration académique, les diplômes d’honneur
attribués à Mlles Barth et Héranval, ainsi
qu’une lettre de félicitations à Mme Resslen.
Le programme, fort bien composé j béné
ficia d’une excellente interprétation assurée
tout entière par les jeunes filles -de l’Ami-
calq : Mlles Delaunay, Beüzebosc, Se vain,
Jégou, au piano, lirent goûter quelques pages
de Beethoven, Renaud, Mozart, Lack, et Mllc-s
Bridoux et Argentin au violon mirent en
valeur des passages de Mozart, Beethoven et
Saint Saëns.
Mlle Lestrelin, dans Charmante$ Hironiellesi
mélodie de Boïeldieu ; Mlle LethuilliePywdans
Le Chant de Mireille, romance de Fontaine ;
Mlle M..-L. Dimier, dans Le Cœur et la Main,
ronde chantée de Lecoq ; Mlles * Delaunay et
Lechevallier, dans Suleïka et Hatem y duo de
Mendelssohn, filent valoir des qualités voca-
MAGASINS
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liaison principale : l Siccarsale :
FACE AUX j PLACE DU
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Deuxième Année. — N° 20 . Le réclamer au Siège de chaque Amicale
Juillet 1928
S. A. O. No 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicalés Laïques
Publicité: M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL
MENSUEL
Rédaction : Wl. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
AMICALISTES î
rendez-vous à
SflI!iT-EUSTflCHE~üA-FORÊT
LE I" JUILLET
Reparlons, Culture Physique
« Ah ! oui, m’a dit Jules, parlez-en et
reparlez-en. Mais moi, ça ne m’intéijpsse guère. >
Je ne suis, je vous l’avoue, sportif que der
rière les cordes où je Vais m’amuser le di
manche, seul jour de repos pour moi, à
regarder jouer jes autres, les oamarades em
ployés de bureau ou les étudiants qui sé
dentaires toute la semaine font bien de se dé
gourdir le septième jour. Mais, à moi, tra
vailleur manuel, pourquoi prèchqz-vous b
pratique raisonnée des exercices physiques ?
Est-ce- que mon corps a beson de cela ?
Est-ce que je n’ai pas un métier actif et fa
tigant ? Soyez certain que lorsque je rentre
je soir bien las à la maison, je n’éprouve pas,
oh ! mais pas du tout, le besoin de recom
mencer et d’ajouter de nouvelles fatigues à
celles de la journée !... ».
C’est à Jules que je veux répondre et en
même temps à tous les travailleurs dont le
raisonnement est identique, judicieux au pre
mier abord, mais qui ne l’est qu’en appa
rence seulement.
Nombre d’ouvriers sont obligé* au cours
de leurs huit heures de trayail à une dépen
se physique parfois très forte. Cependant,
ils n’ont pas, ne leur déplaire, -rempli tous
leiirs devoirs vis-à-vis de leur corps et de
leur santé j leur première et souvent leur
seule richesse. Ils ont accompli un certain
nombre de gestes, toujours les mêmes qui
n’ont mis en jeu que certaines parties de leur
ensemble musculaire. Souvent même, ceux de
l’industrie qui sont de plus en. plus spécia
lisés en vue d’un rendement toujours plus
grand par ,1a taylorisation. Vont mis en
œuvre que certains ijyuscles ou de petits grou
pes de muscles. Chaque ouvrier accomplit du
matin au soir les mêmes gestes, régulièrement,
mécaniquement. Heureux les manœuvres qui
varient un peu leurs travaux et encore ne
voit-on pas auprès de* ouvriers fonctionner
ce qu’on appelle les manœuvres spécialisés !
Aussi avec l’âge, vient l’automatisme, bien
tôt suivi die la déformation. L’un a des gros
biceps, surtout au bras droit car, n’est-ce pas,
on ne manie pas souvent le marteau à frapper
devant avec le gauche. L’autre a une jambe,
parfois les deux plus solides que les bras. Les
dos se courbent, les épaules cessent d’être
symétriques, les reins s’ankylosent, les or
ganes abdominaux fonctionnent mal, le cœur
bat la berloque, les poumons s’essoufflent,
les hernies apparaissent, les varices, le* ané
vrismes s’emparent du sujet. La vieillerie
vient avant l’âge avec tout ce qu’elle com
porte de misère pour le travailleur des champs
ou de l’usine. N’y a-t-il pas des signes cer
tains qui font deviner à un oèil exercé lo
profession ou le métier ?
Il n’y a qu’un traitement préventif pour
les jeunes et un correctif pour les vieux
c’est la culture physique. Et notez bien que
je ne veux pa s leur conseiller l’un ou l’au
tre sport et l’entraînement pour telle ou tell''
compétition.
« — Je sais, répondra Jules. Pendant un
petit quart d’heure chaque matin, fenêtre ou
verte, des flexions, des extensions, des coups
de poing dans le vide* un bras, l’autre bras,
les deux ensemble, coup de pied bas, fente
à droite, fente à gauche, en avant, en arriè
re, flexion des .reins, bombement du torse,
gondolement du ventre, salamalecs et grâces
VÊTEMENTS
nombreuses, ayec accompagnement. de sou
pirs et de soufflet de forge. Ge qu’au régiment
. on nommé l’exercice des employés et auquel
on cherche à couper à qui mieux mieux.
Pour les femmes, entrechats, exercices sur
les pointes battements d’ailes et mouvements
.serpentins. Sans compter qu’on perd, un bon
quart d’heure de lit, le meilleur, la nuit
étant déjà bien courte, faire ce petit truc là
tous les jours, vous trouvez cela gai. »
Gai, peut-être pas, mais point triste non
plus. Jules, mon ami, parlons raison. Est-cè
que tous les matins et toute votre vie vous
ne recommencez pas une série d’actions, tou
jours les mêmes. Vous vous levez à la même
heure, vous mettez vos vêtements, yous bros
sez, vous cirez, vous chauffez l’éternel café,
vous lavez votre figure ,vos mains car vous
êtes propre, vous brossez vos dents car yous
en êtes fier, un jour sur deux vous vous faites
la barbe, les oreilles et les ongles. A la mê
me heure, vous prenez les mêmes rues ? à
pied ou à bicyclette à moins que ce ne isoit
le même tramway. A l’atelier, vous refaites
tous les jours la même chose et jusqu’au
moment de vous mettre au lit le soir vous
ne variez guère votre emploi du temps pour
recommencer les jours suivants. Vous acoep*
tez cette répétition infinie comme votre fem
me accepte de reprendre chaque jour le mê-?
me cycle die trayaux, parce que vous en re-
cqnnaisr^ la nécessité.
Eh biefUj il doit en être de même de la
culture physique, car elle aussi elle est in
dispensable. Elle constitue pour les muscles,
les os et les articulations, pour le cœur, les
poumon^ et le cerveau une toilette, Une mise
en route, un nettoyage. Il importe de pré
venir pour n’avoir pas à guérir. Cette gym
nastique rationnelle qui est une véritable
science, est la meilleure des médecines. On
ne peut l’imposer ; il faut qu’elle soit volon
taire. Quand elle est entrée dans les mœurs
et dans les habitudes, elle n’est plus ennuyeu
se du tout et devient une véritable nécessité.
Et c’est là que l’ouvrier peut jouir aussi bien
que son patron d’un bienfait qui ne leur
coûte pas davantage et qui est peut-être plus
utile au premier qu’au second.
Développez vos . muscles ? prenez votre am
ple proyision d’air pur ; assurez-vous contre
la maladie et la décrépitude précoce.
FÊTE DU PLEIN AIR
RENSEIGNEMENTS ET PRECISIONS
Y.oyage. — Le train spécial du Havre à
Bolbec-Ville mis à notre disposition par ■ la
Compagnie des Chemins de Fer die l’Etat,
partira du Ilavàe (gare des Voyageurs) à
8 heures et arrivera à Bolbec à 8 h. 43.
Deux arrêts sont prévus : Harfleur : 8 h. 8
et SaintJLaurent-Gainneville à 8 h. 16. Lé
retour est ainsi fixé : départ de Bolbec à
19 h. 4o. Arrivée au Havre à 20 h. 25. Prix
du transport : 6 fr. 35 aller et retour (tarif
G.V. 8/108). Une permanence sera établie à
la gare du Havre à partir de 7 h. 3o. Des
Commissiares seront chargés de diriger l’em
barquement ; les Amicales restant groupées
dans le train. Les billets pris à l’avance par
M. Michel seront par lui délivrés groupés à
un représentant de chaque Amioale ou aux
isolés. Adresser pour le 24, dernier délai le
nombre des billets et leur montant à M.
Michel. Voyageurs montant à Harfleur 5 f. 20,
à Saint-Laurent 5 fr. Aucun, billet de réduc
tion ne peut être utilisé.
Ces renseignements annulent ceux de la cir
culaire envoyée le i5 dans les Amicales.
A l’amyée à Bolbec, les excursionnistes
seront reçus à la gare par la fanfare « Les
Céciliens » de Bolbec, les Amicales du canton
de Bolbec et celles qui auront employé d’au
tres moyens de transport. Pour ces deux
groupes rassemblement sur le terre-plein
de la gare de Bolbec à 8 h. 3o. Traversée de
Bolbec et montée à Saint-Eustache en grou
pement libre .De* taxis seront à la disposition
des personnes ne pouvânt faire la promenade
à pied.
Réception à la Mairie de Saint-Eustache. —
A 10 heures, réception à la Salle des Fêtes
de l’Ecole dès Personnes ayant reçu des car
tes d’invitation. M. J. Sehwob, maire, pré
sident d’honneur die l’Amicale Saint-Eusta-
chaise j recevra le Bureau, le Conseil d’Admi-
nistration, le s Commissaires des Fêtes et des
Sports et 2 représentants de chaque Société
et leur offrira un Champagne d’honneur.
liepas. — Des repas complet* (voir menu
dans notro numéro de mai) seront servis pour
le prix d.e 12 fr. aux emplacements désignés
par les Commissaires, chez MM. Lecarpenticr
et Sorel. Prière d’adresser les adhésions avec
leur montant avant le 20 juin à M. Michel,
qui remettra à la gare les tickets qui seront
ramassés aux tables. Des repas avec menu
réduit seront servis pour 6 francs aux enfants
de moins de dix ans.
En raison de l’affluence prévue, il est ret-
■commandé aux restaurateurs de ne servir
de repas aux personnes non munie* de tic
kets qu’après avoir servi toutes les person
nes inscrites.
Les personnes venant seules ou par petits
groupes sont priées d’envoyer leur adhésion
et l’argent dans le,-, mêm4s conditions. Celles
qui viendront autrement que par le train
recevront leurs tickets à la permanence de
la Mairie à partir de 10 h. 45-
Repas Pique-Nique. — Dans le but d’orga
niser l’installation matérielle et. d’assurer le
ravitaillement en pain, cidre, vin, café, vic
tuailles diverses, 011 est prié de faire connaî
tre également le nombre à prévoir pour le
20 juin. Le détail sera fait à l’entrée de l’éco
le des Filles et les prix seront affichés d’une
manière très apparente.
Goûters. — Quelques sociétés désirant or
ganiser vers 17 heures un goûter servi sont
priées de se faire inscrire. Prix : 3 fr: 5o.
(pain, cidre, fromage, fruits...)
Garages. — Des garages pour automobiles
et bicyclettes sont prévus chez MM. Démeil-
lers et Brennetot, membres honoraires die la
Fédération.
Productions. — Les Amicales désirant don
ner plus d’éclat à la Fête par des Produc
tions diverses sont priées d’en faire connaî
tre le nombre et le programme à la Com
mission.
Challenge de Basket-Ball. — 5 Sociétés for
mant 8 équipes se disputeront le challenge
créé à cette occasion (voir programme à la
rubrique Sports).
Le terrain de sport est situé derrière l’Eco
le. C’est là que sc dérouleront les productions
gymnastiques, sportives, artistiques, etc.
L’accès d’u terrain sera libre 'et gratuit.
Bal champêtre. — Devant le café Sorel.
Concours de Ballons. -— Entrée de l’Ecole
des Filles.
Un haut-parleur sera installé à l’Ecole face
au stade.
Attractions foraines.
Service de secours aux malades à l’Ecole
assuré par d.es infirmières bénévoles.
Un photographe sera à la disposition des'
sociétés et des groupes.
Toutes communications et envois d’argent
doivent être adressés à M. MICHEL, Prési
dent de la Commission des Fêtes, à l’Ecole
Rue Phalsbourg au Havre.
N.-B. — Le soleil est invité.
Et maintenant, qu’on vienne et qu’on s’a
muse.
: : — :
LA VIE FÉDÉRALE
Le Conseil d’Administration de la Fédéra
tion s’est réuni, Salle Lord-Kitchener ) le Di
manche 10 Juin, à 9 h. 45, sous la prési
dence de M. G. Lefèvre.
Etaient présents : MM. R. Longuet, Vice-
Président ; Candellier, Secrétaire Général ;
Le Madec, Trésorier ; MM. Aubry, Beauville,
Beuzeboc, Godefroy, Leconte, H. Lefebvre, G.
Longuet, Michel et Pimont ; Mmes Pimonl
et Boulingue, Vice-Présidentes ; Mmes Basil-
le, Candellier, Mlle Gérard, Mmes Lemonnier,
Périer et Richard, Membres du Conseil d’Ad
ministration.
S’étaient excusés : Mlles Chandelier et La-
gnion ; M. Mandeville.
Après la lecture du procès-verbal, M. Le
fèvre fait connaître qu’il a reçu une sub
vention de 1.000 francs du • Département et
de 700 francs du Comité de la Fête de la
Jeunesse.
M. Le Madec rend compte de la situation
financière et fait approuver par le Conseil
son projet de budget. La Commission, d’apure
ment a vérifié toute la comptabilité qui a
reconnue d’une exactitude parfaite. Le Conseil
vote des félicitations au Trésorier Général
pour sa parfaite gestion et au Secrétaire Gé
néral pour le Rapport Moral lu à la Fête Fé
dérale et paru au numéro de Juin.
Projet de Récompenses. — Le Conseil ap
prouve le projet de récompenses qui sera pré
senté par M. Pimont, rapporteur, à la pro
chaine Assemblée Générale.
Des propointions spéciales sont prévues
pour récompenser les vieux amicalistes.
Vœu Le Breton.. — Le Conseil adopte, après
modification, le vœu Le Breton, formulé à
la réunion des Présidents et qui isera discuté
à l’Assemblée Générale.
Championnat d’Athlétisme des Petites A.—7
Une subvention de 75o franc* est • votée pour
assurer le transport à Paris des représentants
de la Fédération.
Fête Fédérale 1928. — Des félicitation* sont
votées à M. Michel, Président de la Commis
sion des Fêtes, pour la parfaite organisation
de la Fête Fédérale de 1928.
Stade et Maison Fédérale. .. M. Beauville
demande que le Conseil poursuive la réali
sation d’un stade et d’une -maison fédérale.
Le principe en est admis et une Commission
d’Etudos est ainsi composée : MM. Lefèvre,
Pimont, Petit, Aubry et Candellier.
Fête du Plein Air. — Le Conseil approuve
les dispositions prises par MM. Michel ut
Beauville pour l’organisation de la Fête dû
Plein Air et arrête la liste pour la réception
officielle :
Le Conseil d’Administration ;
La Commission des Fêtes ;
La Commission des Sports ;
Et 2 Membres par Amicale .
Adhésions nouvelles. — Les Amicales sui
vantes sont admises définitivement :
Rolleville (Garçons) ;
Beuzevillette ;
Patronage de Frileuise ;
Bec-de-Mortagne (Filles).
Ce, qui porte, à 80 le nombre d’Amicales
fédérées.
CARNET DE MARIAGE
Notre très cher et très estimé collègue, M,
Roger Le Madec, Trésorier de la Fédération,
auquel Samedi 9 juin notre Commission
d’apurement délivrait un quitus .qui avait
toute l’allure d’un brillant satisfecit, vient
de contracter mariage, Jeudi i4 Juin, avec
la charmante Mlle Jeanne Vigrard. Nous ofi
frons aux jeunes époux nos félicitations les
plus cordiales et nos' vœux de bonheur les plus
sincères.
TABLEAU D’HONNEUR
Nous sommes heureux de citer aujourd’hui
M. Jules Halavant qui vient d’obtenir le^
palmes académiques et que nos bons ami*
Yiltecoq et Henry ont eu l’occasion de féli
citée au cours d’une belle manifestation de
sympathie pour son concours dévoué à l’œu
vre post-scolaire. M. Halavant fut un des fon
dateurs de l’Amicale E. Zola et à Sanvic il
est à la fois un ferme soutien de l’Amicalé
Aimable Leblond et du Cercle Sanvicais de
la L. E.
M. Michel, le très estimé Président de no
tre Commission des Fêtes qui cumule à l’A
micale Phalsbourg les fonction* de Trésorier
et d’Organisatour des Fêtes vient de recevoir
une médaille de bronze, récompense de son
zèle et de son dévouement.
A tous deux nos bien affectueux compli
ments.
♦
DANS LES AMICALES
-e-
Association Amicale
des Anciens Elèves et Amis
de l’Ecole Phalsbourg
Les anciens élèves et amis de l’Ecole rue
de Phalsbourg fêtaient samedi 5 mai ) dans
la salle de l’Amicale, les conscrits de la clas
se 1928. Les sociétaires et leurs amis avaient
répond.u, en assez grand nombre, à l’appel
qui leur avait été adressé et, réunis dans une
même pensée de fraternité, firent à ces fu
turs soldats une réception vraiment magni
fique. Le punch qui avait été organisé à leur
intention obtint un légitime succès.
A la table d’honneur avaient pris place
MM. Maillard, président ; IL Leplat, v* ce -
président ; Lefèvre, vice-président d’honneur
et ancien directeur de l’école ; Quesnot, se
crétaire ; Michel, trésorier ; Nonnon, Le Ma
dec, R. Leplat, Marical, Ebran, Collet, Her-
vieux, Besnard, administrateurs.
Au champagne, M. Maillard, président, dans
une charmante allocution, donna un précieux
encouragement aux jeunes conscrits ef; la
réunion se termina par des chansons.
De nombreuses dames et jeune* tilles re
haussaient par leur présence cette fête qui
se termina très tard dans la nuit.
Au cours de cette soirée, tous les convives
reçurent un bouquet de muguet (porte-bon
heur), pensée délicate de la société, bouquet
qui fut reçu par de chaleureux applaudisse
ments.
Association Amicale
des Anciennes Elèves et Amies
de l'Ecole Massillon
Dimanche 29 avril, à i5 heures, dans la
Salle des Fêtes de l’école, cette société offrait
aux membres honoraires et aux parents des
membres actifs un Concert qui ^remporta,
comme toujours, un légitime-succès.
M. Bresson, président de la, délégation can
tonale du 4 e canton, présidait, ayant à ses
côtés Mme Pimont, présidente de P Associa
tion ; Mme Lecordier, vice-présidente ; Mme
Besslen, trésorière ; M. G. Lefèvre, vice-
président de la Fédération des Petites A ;
Mme Boulingue, Vice-présidente die la Fé
dération ; M. Laurent, délégué cantonal.
Aux premiers rangs de l’assistance étaient:
MM. Michel^ Président de la Commission des
têtes de la Fédération ; Beuzeboc, Président
de la Commission die Tir de la Fédération ;
Mmes Basille, Candellier, Richard, Membres
du Conseil d’Administration de la Fédération;
Mmes Saluce, Moiïsallié, Dufourc, Lefèvre,
Ilanin, Maron, Fquilbecq, Marie, Lemonnier,
directrices et institutrices.
Mme Pimont lit d’abord la liste de s per
sonnes excusées et remercié cordialement
M. Brèsson d’avoir accepté cette présidence.
Chacun, dit-elle, connaît son dévouement aux
œuvres philanthropiques et laïques ; il mon
tre une fois de plus sa sympathie à ees œu
vres.
Mme Pimont remercie ses collaborateurs de
la Fédération, ses collègue^, le^ membres
honoraires et toutes les pex'sonnos qui, par
leur présence ont tefriu à manifester
leur attachement à l’école laïque et à P Asso
ciation. Elle mentionne spécialement lé con
cours précieux que lui apporte Mlle Jégou }
dans la préparation dfe la partie musicale
des fêtes.
M. Bresson, dans une allocution chaleureu
se fait un exposé très documenté de la vie
de l’Association, au cours de la saison 1927-
1928 : réunions, cours, fêtes, bibliothèque
conférences, excursions, œuvres divérses. 11
montre comment l’Amicale, méritant vrai
ment son nom, groupe autour de l’école,
avec les anciennes élèves, toutes les sympa
thies de la population du quartier. Il en
reporte tout le mérite sur la présidente, ses
collaboratrices de l’école et du bureau de la
Société, et se félicite de l’esprit qui anime le
groupement. Il remet, au nom de l’Admi
nistration académique, les diplômes d’honneur
attribués à Mlles Barth et Héranval, ainsi
qu’une lettre de félicitations à Mme Resslen.
Le programme, fort bien composé j béné
ficia d’une excellente interprétation assurée
tout entière par les jeunes filles -de l’Ami-
calq : Mlles Delaunay, Beüzebosc, Se vain,
Jégou, au piano, lirent goûter quelques pages
de Beethoven, Renaud, Mozart, Lack, et Mllc-s
Bridoux et Argentin au violon mirent en
valeur des passages de Mozart, Beethoven et
Saint Saëns.
Mlle Lestrelin, dans Charmante$ Hironiellesi
mélodie de Boïeldieu ; Mlle LethuilliePywdans
Le Chant de Mireille, romance de Fontaine ;
Mlle M..-L. Dimier, dans Le Cœur et la Main,
ronde chantée de Lecoq ; Mlles * Delaunay et
Lechevallier, dans Suleïka et Hatem y duo de
Mendelssohn, filent valoir des qualités voca-
MAGASINS
Emile LENOBLE
liaison principale : l Siccarsale :
FACE AUX j PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
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