Titre : "Les Petites A" : organe de la Fédération régionale havraise des amicales laïques : journal mensuel / rédaction M. M. Pimon
Auteur : Fédération régionale havraise des amicales laïques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1928-02-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328381105
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 février 1928 25 février 1928
Description : 1928/02/25 (N15). 1928/02/25 (N15).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9826531
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46425
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
Deuxième Année. — N° 15
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
25 Février 1928
6t
LES
PETITES
S. A. O . N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
La T. S. F.
Bon nombre d’Amicales, j’entends
de celles qui sont dans le train, pos
sèdent à présent leur appareil de ci
néma et leur poste de T. S. F. Et
ce qui au premier abord peut surpren
dre, la T. S. F. t-out au moins se ren
contre surtout dans les Amicales rura
les.
Quand on réfléchit, cela s’explique,
car c’est bien dans les bourgs et les
villages, privés de toutes les distrac
tions des villes : théâtre, concerts.,
music-halls, conférences, cours, bals,
(pie cette invention moderne et mei-
veilleuse peut apporter les meilleures
distractions, et somme toute, à peu
de frais. Le canton de Bolbec possède
ainsi quatre installations qui font
la joie des enfants., des jeu
nes gens et même des parents ; à
Bolbec, à Gruchet-le-Valasse, à Saint
Eustache, à f An tôt. Tout fait prévoir
qu’avant peu, l'antenne qui parle,
dominera la majorité de nos écoles,
qui sont le siège social des Amicales
dans presque tous les cas. il semble
même que son installation doive se
faire plus vite que celle du cinéma
dont nous parlerons quelque jour.
Moins coûteuse, elle exige un em
placement moindre, se plaçant sans
difficulté dans n’importe quelle salle,
ne demande ni écran ni obscurité,
supprime l’orchestre, n’exige aucun
délai de correspondance ni aucun
frais de location.
Seulement, les auditeurs de nos
Amicales sont très difficiles, dans le?
campagnes en particulier. Ils ne
goûtent qu’à peine les auditions mu
sicales, la musique d’ensemble, le
jazz, le journal parlé, les cours de
la Bourse, etc.
M. le Ministre de l’Instruction pu
blique l’a compris et par une enquête
administrative, dont nous voulons
attendre les meilleurs effets, il cher
che, dit-on, à connaître les désirs et
les besoins du public. Attendons et
d’ici peu, du moins il faut l’espérer,
la T. S. F. deviendra un organisme
puissant de diffusion et d’enseigne-
post-scolaire.
On . fait déjà beaucoup de choses,
même des cours d’anglais et de comp
tabilité. Les professeurs, — vous êtes
peut-être orfèvres, MM. Josse, — af
firment que ces cours ne remplace
ront jamais les leurs. Nous sommes
assez de leur avis. On peut concevoir
d’autres applications de la T. ,S. F.
A condition de ne pas en abuser —
comme on doit faire des meilleures
choses — la T. S. F. pourrait faire
passer une heure ou deux par semaine
qui seraient agréablement utiles Un
jour à choisir, de 20 à 21 heures, on
pourrait peut-être diffuser des cau
series sur l’agriculture en France et
dans le monde, comparer les procé
dés, exposer des méthodes, les résul
tats, les situations des divers Etats
par rapport aux différentes produc
tions.
Un autre jour, il y aurait à l’usage
des centres où dominent les artisans,
des causeries sur les métiers et leurs
débouchés. Les villes auraient leur
jour avec des entretiens sur les scien
ces appliquées, causeries pas trop
VÊTEMENTS
S. ADAM
18, Rue Thlers
LE HAVRE
savantes faites par des gens compé
tents mais non diserts ou abscons.
La conférence serait suivie d’une
partie littéraire. Mais entendons-nous:
pas de critique théâtrale, pas de chro
niques bibliographiques,, pas de; ré
clame pour des auteurs ou des acteurs
en renom. Faire connaître nos bons
auteurs, ceux que le temps a consa
crés, ceux qui sont simples à com
prendre, ceux dont les noms brillent
sur l’humanité. Nous aurions avec
plaisir la soirée de La Fontaine, celle
de Victor Hugo, celle de Musset par
exemple.
Un peu de musique, certes. Mais
de grâce, pas trop de grandes canta
trices. Outre, qu’elles interprètent
toujours des choses compliquées, ce
n.’est pas les offenser que, de dire
qu’on ne les comprend guère. Sur
tout, si nous voulons faire de l’édu
cation, pas trop de café-concert — du
comique si l’on veut, mais rien de
grivois — Vous qui êtes là-bas devant
un microphone,méfiez-vous, des oreil
les amies mais délicates vous écou
tent. Du théâtre volontiers : sélections
de Molière, Corneille, Racine, Hugo,
Zamacoïs, Rostand, etc.
Bref, que l’heure de l’éducation
nationale soit créée. Nous aurons ain
si une sorte d’Université populaire
qui groupera autour du haut-parleur
post-scolaire les forces' essentielles du
bourg, du village, du quartier.
Ah ! Monsieur le Ministre, si vous
réalisiez cela, nous osons vous promet
tre une statue car vous seriez un bien
faiteur de l’Ecole, des. Amicales et des
populations.
LA VIE FÉDÉRALE
Propagande
La lettre suivante a été envoyée à
un correspondant dans chaque des
cantons ci-après :
Montivilliers, Criquetot, Saint-Ro
main-, Goderville, Fécamp, Rolbec,
Lillebonne, Ourville, Fauville, Cany,
Valmont, Saint-Valéry, Doudeville,
Fontaine-le-Dun, Gaudebec et Yvetot.
Là où nous n’avons pas de membres
honoraires ou d'Amicale affiliée,
nous nous sommes adressés à un ami
de nos œuvres, certains do ne pas
faire appel en vain à sa bonne volon
té. Le Conseil d’administration a pen
sé en effet qu’il était temps de trans
former notre Fédérafion et afin d’en
préparer l’action vraiment féconde de
grouper toutes les énergies. Nous
pensons que la cotisation demandée
est assez minime pour n’être pas un
obstacle à l’adhésion. Nous ne croyons
pas non plus qu’il puisse y en avoir
d’autres.
Fédération Régionale
Havraise s
des <( Petites A »
Le Havre, le 25 Janvier 1928.
Monsieur
et cher Camarade,
Dans le but d’intensifier l’action de
nos Amicales, le Conseil d’adminis
tration de la Fédération des « Petites
A » a décidé de désigner, dans cha
que canton, des délégués à la propa
gande qui feront connaître,, dans tou
tes les communes des arrondissements
du Havre et d’Yvetot, près des Ami
cales laïques et de leurs Présidents ou
Présidentes, pourquoi toutes les Ami
cales laïques doivent adhérer à notre
Fédération, les avantages qu’elles doi
vent y trouver (service du journal,
envoi de conférenciers, et, en général,
étude de toutes les questions intéres
sant nos Amicales). Cotisation : dix
francs.
Vous avez été désigné pour être le
porte-parole de la Fédération dans le
canton de :
Nous vous demandons également de
nous recruter quelques membres ho
noraires. La Cotisation minimum est
de dix francs.
Nousi sommes persuadés à l’avance
que vous voudrez bien accepter cette
mission et vous prions d’agréer, avec
notre plus cordial merci, nos senti
ment les. meilleurs.
Le Secrétaire général,
A. Caxuei.lieh.
Ecrire pour la correspondance :
à M. Candellier, Le Havre, Etoupiè-
re, 5.
Pour la propagande et le service du
jour nid :
à M. Pimont, 109, rue Massillon, Le
Havre.
*
* *
CONSEIL I)' 1DM I MSTR 1770V
Les réunions du Conseil d’adminis
tration ont été nombreuses, laborieu
ses et animées ces temps derniers, té
moignant une fois de plus de la vita
lité féconde de la Fédération et sur
tout du soin avec lequel les membres
du Conseil fédéral étudient les ques
tions à l’ordre du jour.
Depuis notre dernier compte rendu
le Comité s’est en' effet réuni 3 fois
sous la présidence de NI. G. Lefèvre :
•>/>. décembre, i5 janvier et le a3
janvier.
Fête fédérale. — La question de la
Fête fédérale fut étudiée à ces trois
réunions, ce qui dénote un réel souci
d’organiser une manifestation fies
plus artistiques.
La date du i3 mai fut définitive
ment arrêtée.
11 est décidé de demander un pro
gramme de choix aux diverses trou
pes havraises. s’occupant de théâtre
et le choix sera fait sur le groupe
ment offrant la note la plus artisti
que.
L’idéal serait évidemment que no
tre Fête fédérale soit l’œuvre de nos
Amicales et il est entendu que la
Fédération recherchera par la suite les
moyens d’obtenir une collaboration,
voire même l’organisation d’une Fête
fédérale spéciale avec les éléments des
Amicales fédérées. Ce sera l’œuvre de
demain.
Manifestation Vittecoq. — Le Con
seil arrête la date du \ février pour
organiser une manifestation de sym
pathie en faveur de son vice-président
d honneur M. \ ittecoq qui prend une
retraite bien méritée.
Il est décidé que la réunion restera
strictement familiale et que l’invita
tion sera faite au Conseil d’adminis
tration, aux membres des Commis
sions, aux Présidents, aux Professeurs
ainsi qu’aux conjoints.
Au cours de ce punch, il lui sera
remis un souvenir.
Délégués de la Fête de la Jeunesse.
— Sont désignés comme délégués
pour la Fête de la Jeunesse :
M. G. Lefèvre, vice-président ; NI.
R. Longuet, vice-président ; Mme Pi-
mont, vice-présidente ; Mme Boulin-
gue, vice-présidente : M. Aubry, pré
sident de la Commission des Sports ;
Mlle Lagnion.
En outre le Conseil demande que
M. Vittecoq et Mlle Saluce, anciens
vice-présidents, soient maintenus à ce
Comité.
Conférence Patrimonio. — La con
férence que doit faire NI. Patrimonio,
adjoint au Maire sur son « Voyage
en Corse », aura lieu le Samedi y5
Février, à 20 h. 3/.j, dans la Salle
du Patronage Laïque des Etoupières,
afin de profiter de l’organisation réa
lisée par cette œuvre.
MM. Lefèvre et Candelier sont char
gés de 1 organisation de cette réunion
qui comportera, outre la conférlnce
des vues fixes, et un joli film sur la
Corse.
Saint-Valéry : Lenion-
d’Ecole.
Fauville : Debeauvais,
Délégués à la propagande.
Sur
proposition de NI. Pimont, sont délé
gués pour la propagande en faveur de
la Fédération : MM.
Canton de Montivilliers : Gruffaz à
Epouville ; Lecointre à Montivilliers :
l/econle à Dote ville.
Canton de Saint-Romain : Carey,
Prévost.
Canton de Bolbec : Beauville à Sl-
Eustache-la-Forêt ; Natin à Bolbec.
Canton de Goderville : Levavasseur.
Canton de Criquetot : Lambert à
Turretot ; Langlois à Saint-Nlartin-
du-Bec.
Canton -de Fécamp : Berlin, rece
veur municipal : Auzoux, directeur à
Saint-Ouen’.
Canton de Valmont : Barbier, maire
de Valmont.
Canton d’Ourville : M. le Directeur
de l’Ecole de garçons.
Canton de Doudeville : Chédru, à
Sain 1-1. amen t-en-Caux.
Canton de Cany : Gris, directeur
d’Ecole.
Canton de
nier directeur
Canton de
instituteur.
Canton d’Yvetot : Marie, institu
teur ; Bretteville Paul.
Canton de Gaudebec : Bellanger.
Canton de Lillebonne : M. le Direc
teur de l’Ecole A. Glatigny.
Canton de F’ontaine-le-Dun : lleur-
lau II
Projet de budget. — Notre nouveau
Trésorier, M. Le- Madec fait ensuite
approuver les propositions budgétai
res pour l’èxerciee 1928.
Projet de récompenses. ’)— M. Pi-
mont soumet un projet de récompen
ses de la Fédération qui comporte
rait : Lettre de félicitations, diplômé,
médaille de bronze et médaille d’ar
gent.
Ce projet, approuvé par'lé Conseil,
sera en outre soumis à la prochaine
Assemblée générale.
Réunion consultative des Présidents
d’Amicales. — Le Conseil décide l’or
ganisation d’une réunion préparatoire
de l’Assemblée générale, un mois en
viron avant la réunion statutaire.. Cet
te séance permettrait l'étude de ques
tions a mettre à l’ordre du jour, ce
serait l'occasion de permettre aux in
dividualités de se faire connaître et
de trouver de nouveaux candidats
pour la formation du Conseil.
Le Conseil prononce enfin l’admis
.-ion définitive de l’Amicale de l’E.
P. 8. de Jeunes Pilles du Havre, ce
qui porte à 65 le nombre d’Amicales
fédérées et termine l’examen des ques
tions secondaires figurant à l’ordre
du jour.
Le V Bal des “ Petites il ”
Le Bal du 12 février a été donné
dans la Salle des Fêtes de la rue Lord-
Kitchener. 11 a remporté un très gros
succès et nous y avons constaté la
présence qui nous a réjouis de dan
seurs appartenant aux Amicales exté
rieures. Fécamp même y était repré
senté.
Le bureau était représenté par MM.
Lefèvre et R. Longuet, vice-présidents,
MMmes Pimont et Boulingue, vice-
présidentes, NI. Candellier, secrétaire
général.
Ce fut une fête joyeuse autant qu’a
nimée et bien organisée, dont tout
I honneur revient à la Commission
des Fêtes, à M. Michel, président,
N1M. Cocu, NIalot, secrétaire et tréso
rier, MM. G. Longuet, Catherine, Pi
mont, Uhel, Mmes Perrier, Richard,
Lemonnier, Basille, Gérard et Candel-
lier.
NI. Michel, faisant l’office de haut-
parleur, remercia l’assistance, annon
ça le bal du 26 février à la Lyre Ha
vraise et sollicita en faveur des cours
de la Fédération la générosité de l’as
sistance qui remplit l’instant d’après
\
LA MAISON DE NOUVEAUTES
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
les plateaux des quêteuses Mmes Ri
chard et Gérard, accompagnées de
MM. Candellier et Malot.
L’orchestre Dupré était à son poste
au grand complet. Ses airs entraî
nants permirent aux innombrables
couples de se livrer joyeusement à
leur distraction favorite, cependant
qu'au premier étage, d’autres se dé
lectaient aux excellentes choses qu'a-
v*uit, en son buffet, accumulées le
sympathique Cahard.
DANS LES AMICALES
Amicale de Saint-Martin-du-Bec
Le 11 décembre, cette jeune et vail
lante Amicale offrait son conéert an
nuel à ses membres honoraires. Deux
séances étaient organisées pour satis
faire un public trop nombreux pour
l’exiguité de la salle : l’une à 14 heu
res, l’autre à 19 b. 3o. E e président
de la Fédération havraise, NI. Lefèvre
vint apporter à M. Langlois, le si dé
voué président de l’Amicale le témoi
gnage de la sympathie de la Fédéra
tion. Ce lui fut l'occasion d’applau
dir aux efforts d’une excellente troupe
d’amateurs renforcée par le comique
II. Dru déjà applaudi l’an dernier
et l'accompagnateur distingué M.
Avenel. La population avait tenu à
profiter de la bonne distraction qui
lui était offerte et elle avait répondu
avec' fmpressemetnt lux efforts des
amicalistes qui pendant plus d’un
mois, s’étaient dépensés pour prépa
rer le charmant spectacle dont l’inté
rêt fut plus grand encore que celui
des précédents concerts.
*
* *
Dimanche. i5 janvier, à 10 heures,
l’Amicale s’est réunie en assemblée
générale, sous la présidence d’hon
neur dei M. Emile Avenel, maire.
La réunion débuta par une mani
festation de sympathie à l’adresse de
M. A. Langlois, président actif. En
un fort beau discours, NI. Félix Morel,
vice-préâident, Jui dit combien il se
rait difficile aux amicalistes de lui
cacher la sincère affection qu’il mé
rite à tant de titres. En des termes
choisis, il montra combien M. Lan
glois était aimé. Aux applaudisse
ments de toute là’salle, une jeune
fille lui remit un magnifique souve
nir, gage de la grande estime, du
respectueux attachement et de la pro
fonde reconnaissance de l’Amicale.
Très ému, M. le président remercia
ses chers sociétaires de cette belle mar
que d’amitié et les assura de son con
cours le plus complet.
Mlle Marie TauveJ, trésorlère-ad-
jointe, lit l’exposé de la situation ex
cellente, qui, malgré les lourdes dé
penses supportées en 1927, se traduit
.par un borfi de près de 800 francs.
Puis NI. Langlois donna lecture du
rapport moral. A très grands traits,
il retraça l’activité de F Amicale au
cours de l’année écoulée et montra
comment, grâce aux efforts combinés
et désintéressés de tous, la modeste
association de 1927 est devenue un
groupement prospère de 98 membres.
A Saint-Martin, l'union n’est pas un
vrai mot et, grâce à elle, de grands
espoirs sont permis.
Ajoutons que les projets envisagés
Emile LEN0B[E
Maison principale : | snccnrsale :
FACE AUX j PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
vis rniitanMs le grand bazar
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
Ce Journal ne doit pas être vendu
Le réclamer au Siège de chaque Amicale
25 Février 1928
6t
LES
PETITES
S. A. O . N» 3762
Organe de la Fédération Régionale Havraise des Amicales Laïques
Publicité : M. G. LEFÈVRE
Ecole Rue Emile-Zola - LE HAVRE
JOURNAL MENSUEL
La T. S. F.
Bon nombre d’Amicales, j’entends
de celles qui sont dans le train, pos
sèdent à présent leur appareil de ci
néma et leur poste de T. S. F. Et
ce qui au premier abord peut surpren
dre, la T. S. F. t-out au moins se ren
contre surtout dans les Amicales rura
les.
Quand on réfléchit, cela s’explique,
car c’est bien dans les bourgs et les
villages, privés de toutes les distrac
tions des villes : théâtre, concerts.,
music-halls, conférences, cours, bals,
(pie cette invention moderne et mei-
veilleuse peut apporter les meilleures
distractions, et somme toute, à peu
de frais. Le canton de Bolbec possède
ainsi quatre installations qui font
la joie des enfants., des jeu
nes gens et même des parents ; à
Bolbec, à Gruchet-le-Valasse, à Saint
Eustache, à f An tôt. Tout fait prévoir
qu’avant peu, l'antenne qui parle,
dominera la majorité de nos écoles,
qui sont le siège social des Amicales
dans presque tous les cas. il semble
même que son installation doive se
faire plus vite que celle du cinéma
dont nous parlerons quelque jour.
Moins coûteuse, elle exige un em
placement moindre, se plaçant sans
difficulté dans n’importe quelle salle,
ne demande ni écran ni obscurité,
supprime l’orchestre, n’exige aucun
délai de correspondance ni aucun
frais de location.
Seulement, les auditeurs de nos
Amicales sont très difficiles, dans le?
campagnes en particulier. Ils ne
goûtent qu’à peine les auditions mu
sicales, la musique d’ensemble, le
jazz, le journal parlé, les cours de
la Bourse, etc.
M. le Ministre de l’Instruction pu
blique l’a compris et par une enquête
administrative, dont nous voulons
attendre les meilleurs effets, il cher
che, dit-on, à connaître les désirs et
les besoins du public. Attendons et
d’ici peu, du moins il faut l’espérer,
la T. S. F. deviendra un organisme
puissant de diffusion et d’enseigne-
post-scolaire.
On . fait déjà beaucoup de choses,
même des cours d’anglais et de comp
tabilité. Les professeurs, — vous êtes
peut-être orfèvres, MM. Josse, — af
firment que ces cours ne remplace
ront jamais les leurs. Nous sommes
assez de leur avis. On peut concevoir
d’autres applications de la T. ,S. F.
A condition de ne pas en abuser —
comme on doit faire des meilleures
choses — la T. S. F. pourrait faire
passer une heure ou deux par semaine
qui seraient agréablement utiles Un
jour à choisir, de 20 à 21 heures, on
pourrait peut-être diffuser des cau
series sur l’agriculture en France et
dans le monde, comparer les procé
dés, exposer des méthodes, les résul
tats, les situations des divers Etats
par rapport aux différentes produc
tions.
Un autre jour, il y aurait à l’usage
des centres où dominent les artisans,
des causeries sur les métiers et leurs
débouchés. Les villes auraient leur
jour avec des entretiens sur les scien
ces appliquées, causeries pas trop
VÊTEMENTS
S. ADAM
18, Rue Thlers
LE HAVRE
savantes faites par des gens compé
tents mais non diserts ou abscons.
La conférence serait suivie d’une
partie littéraire. Mais entendons-nous:
pas de critique théâtrale, pas de chro
niques bibliographiques,, pas de; ré
clame pour des auteurs ou des acteurs
en renom. Faire connaître nos bons
auteurs, ceux que le temps a consa
crés, ceux qui sont simples à com
prendre, ceux dont les noms brillent
sur l’humanité. Nous aurions avec
plaisir la soirée de La Fontaine, celle
de Victor Hugo, celle de Musset par
exemple.
Un peu de musique, certes. Mais
de grâce, pas trop de grandes canta
trices. Outre, qu’elles interprètent
toujours des choses compliquées, ce
n.’est pas les offenser que, de dire
qu’on ne les comprend guère. Sur
tout, si nous voulons faire de l’édu
cation, pas trop de café-concert — du
comique si l’on veut, mais rien de
grivois — Vous qui êtes là-bas devant
un microphone,méfiez-vous, des oreil
les amies mais délicates vous écou
tent. Du théâtre volontiers : sélections
de Molière, Corneille, Racine, Hugo,
Zamacoïs, Rostand, etc.
Bref, que l’heure de l’éducation
nationale soit créée. Nous aurons ain
si une sorte d’Université populaire
qui groupera autour du haut-parleur
post-scolaire les forces' essentielles du
bourg, du village, du quartier.
Ah ! Monsieur le Ministre, si vous
réalisiez cela, nous osons vous promet
tre une statue car vous seriez un bien
faiteur de l’Ecole, des. Amicales et des
populations.
LA VIE FÉDÉRALE
Propagande
La lettre suivante a été envoyée à
un correspondant dans chaque des
cantons ci-après :
Montivilliers, Criquetot, Saint-Ro
main-, Goderville, Fécamp, Rolbec,
Lillebonne, Ourville, Fauville, Cany,
Valmont, Saint-Valéry, Doudeville,
Fontaine-le-Dun, Gaudebec et Yvetot.
Là où nous n’avons pas de membres
honoraires ou d'Amicale affiliée,
nous nous sommes adressés à un ami
de nos œuvres, certains do ne pas
faire appel en vain à sa bonne volon
té. Le Conseil d’administration a pen
sé en effet qu’il était temps de trans
former notre Fédérafion et afin d’en
préparer l’action vraiment féconde de
grouper toutes les énergies. Nous
pensons que la cotisation demandée
est assez minime pour n’être pas un
obstacle à l’adhésion. Nous ne croyons
pas non plus qu’il puisse y en avoir
d’autres.
Fédération Régionale
Havraise s
des <( Petites A »
Le Havre, le 25 Janvier 1928.
Monsieur
et cher Camarade,
Dans le but d’intensifier l’action de
nos Amicales, le Conseil d’adminis
tration de la Fédération des « Petites
A » a décidé de désigner, dans cha
que canton, des délégués à la propa
gande qui feront connaître,, dans tou
tes les communes des arrondissements
du Havre et d’Yvetot, près des Ami
cales laïques et de leurs Présidents ou
Présidentes, pourquoi toutes les Ami
cales laïques doivent adhérer à notre
Fédération, les avantages qu’elles doi
vent y trouver (service du journal,
envoi de conférenciers, et, en général,
étude de toutes les questions intéres
sant nos Amicales). Cotisation : dix
francs.
Vous avez été désigné pour être le
porte-parole de la Fédération dans le
canton de :
Nous vous demandons également de
nous recruter quelques membres ho
noraires. La Cotisation minimum est
de dix francs.
Nousi sommes persuadés à l’avance
que vous voudrez bien accepter cette
mission et vous prions d’agréer, avec
notre plus cordial merci, nos senti
ment les. meilleurs.
Le Secrétaire général,
A. Caxuei.lieh.
Ecrire pour la correspondance :
à M. Candellier, Le Havre, Etoupiè-
re, 5.
Pour la propagande et le service du
jour nid :
à M. Pimont, 109, rue Massillon, Le
Havre.
*
* *
CONSEIL I)' 1DM I MSTR 1770V
Les réunions du Conseil d’adminis
tration ont été nombreuses, laborieu
ses et animées ces temps derniers, té
moignant une fois de plus de la vita
lité féconde de la Fédération et sur
tout du soin avec lequel les membres
du Conseil fédéral étudient les ques
tions à l’ordre du jour.
Depuis notre dernier compte rendu
le Comité s’est en' effet réuni 3 fois
sous la présidence de NI. G. Lefèvre :
•>/>. décembre, i5 janvier et le a3
janvier.
Fête fédérale. — La question de la
Fête fédérale fut étudiée à ces trois
réunions, ce qui dénote un réel souci
d’organiser une manifestation fies
plus artistiques.
La date du i3 mai fut définitive
ment arrêtée.
11 est décidé de demander un pro
gramme de choix aux diverses trou
pes havraises. s’occupant de théâtre
et le choix sera fait sur le groupe
ment offrant la note la plus artisti
que.
L’idéal serait évidemment que no
tre Fête fédérale soit l’œuvre de nos
Amicales et il est entendu que la
Fédération recherchera par la suite les
moyens d’obtenir une collaboration,
voire même l’organisation d’une Fête
fédérale spéciale avec les éléments des
Amicales fédérées. Ce sera l’œuvre de
demain.
Manifestation Vittecoq. — Le Con
seil arrête la date du \ février pour
organiser une manifestation de sym
pathie en faveur de son vice-président
d honneur M. \ ittecoq qui prend une
retraite bien méritée.
Il est décidé que la réunion restera
strictement familiale et que l’invita
tion sera faite au Conseil d’adminis
tration, aux membres des Commis
sions, aux Présidents, aux Professeurs
ainsi qu’aux conjoints.
Au cours de ce punch, il lui sera
remis un souvenir.
Délégués de la Fête de la Jeunesse.
— Sont désignés comme délégués
pour la Fête de la Jeunesse :
M. G. Lefèvre, vice-président ; NI.
R. Longuet, vice-président ; Mme Pi-
mont, vice-présidente ; Mme Boulin-
gue, vice-présidente : M. Aubry, pré
sident de la Commission des Sports ;
Mlle Lagnion.
En outre le Conseil demande que
M. Vittecoq et Mlle Saluce, anciens
vice-présidents, soient maintenus à ce
Comité.
Conférence Patrimonio. — La con
férence que doit faire NI. Patrimonio,
adjoint au Maire sur son « Voyage
en Corse », aura lieu le Samedi y5
Février, à 20 h. 3/.j, dans la Salle
du Patronage Laïque des Etoupières,
afin de profiter de l’organisation réa
lisée par cette œuvre.
MM. Lefèvre et Candelier sont char
gés de 1 organisation de cette réunion
qui comportera, outre la conférlnce
des vues fixes, et un joli film sur la
Corse.
Saint-Valéry : Lenion-
d’Ecole.
Fauville : Debeauvais,
Délégués à la propagande.
Sur
proposition de NI. Pimont, sont délé
gués pour la propagande en faveur de
la Fédération : MM.
Canton de Montivilliers : Gruffaz à
Epouville ; Lecointre à Montivilliers :
l/econle à Dote ville.
Canton de Saint-Romain : Carey,
Prévost.
Canton de Bolbec : Beauville à Sl-
Eustache-la-Forêt ; Natin à Bolbec.
Canton de Goderville : Levavasseur.
Canton de Criquetot : Lambert à
Turretot ; Langlois à Saint-Nlartin-
du-Bec.
Canton -de Fécamp : Berlin, rece
veur municipal : Auzoux, directeur à
Saint-Ouen’.
Canton de Valmont : Barbier, maire
de Valmont.
Canton d’Ourville : M. le Directeur
de l’Ecole de garçons.
Canton de Doudeville : Chédru, à
Sain 1-1. amen t-en-Caux.
Canton de Cany : Gris, directeur
d’Ecole.
Canton de
nier directeur
Canton de
instituteur.
Canton d’Yvetot : Marie, institu
teur ; Bretteville Paul.
Canton de Gaudebec : Bellanger.
Canton de Lillebonne : M. le Direc
teur de l’Ecole A. Glatigny.
Canton de F’ontaine-le-Dun : lleur-
lau II
Projet de budget. — Notre nouveau
Trésorier, M. Le- Madec fait ensuite
approuver les propositions budgétai
res pour l’èxerciee 1928.
Projet de récompenses. ’)— M. Pi-
mont soumet un projet de récompen
ses de la Fédération qui comporte
rait : Lettre de félicitations, diplômé,
médaille de bronze et médaille d’ar
gent.
Ce projet, approuvé par'lé Conseil,
sera en outre soumis à la prochaine
Assemblée générale.
Réunion consultative des Présidents
d’Amicales. — Le Conseil décide l’or
ganisation d’une réunion préparatoire
de l’Assemblée générale, un mois en
viron avant la réunion statutaire.. Cet
te séance permettrait l'étude de ques
tions a mettre à l’ordre du jour, ce
serait l'occasion de permettre aux in
dividualités de se faire connaître et
de trouver de nouveaux candidats
pour la formation du Conseil.
Le Conseil prononce enfin l’admis
.-ion définitive de l’Amicale de l’E.
P. 8. de Jeunes Pilles du Havre, ce
qui porte à 65 le nombre d’Amicales
fédérées et termine l’examen des ques
tions secondaires figurant à l’ordre
du jour.
Le V Bal des “ Petites il ”
Le Bal du 12 février a été donné
dans la Salle des Fêtes de la rue Lord-
Kitchener. 11 a remporté un très gros
succès et nous y avons constaté la
présence qui nous a réjouis de dan
seurs appartenant aux Amicales exté
rieures. Fécamp même y était repré
senté.
Le bureau était représenté par MM.
Lefèvre et R. Longuet, vice-présidents,
MMmes Pimont et Boulingue, vice-
présidentes, NI. Candellier, secrétaire
général.
Ce fut une fête joyeuse autant qu’a
nimée et bien organisée, dont tout
I honneur revient à la Commission
des Fêtes, à M. Michel, président,
N1M. Cocu, NIalot, secrétaire et tréso
rier, MM. G. Longuet, Catherine, Pi
mont, Uhel, Mmes Perrier, Richard,
Lemonnier, Basille, Gérard et Candel-
lier.
NI. Michel, faisant l’office de haut-
parleur, remercia l’assistance, annon
ça le bal du 26 février à la Lyre Ha
vraise et sollicita en faveur des cours
de la Fédération la générosité de l’as
sistance qui remplit l’instant d’après
\
LA MAISON DE NOUVEAUTES
qui vend
TOUJOURS MOINS CHER
Rédaction : M. M. PIMONT
109, rue Massillon - LE HAVRE
les plateaux des quêteuses Mmes Ri
chard et Gérard, accompagnées de
MM. Candellier et Malot.
L’orchestre Dupré était à son poste
au grand complet. Ses airs entraî
nants permirent aux innombrables
couples de se livrer joyeusement à
leur distraction favorite, cependant
qu'au premier étage, d’autres se dé
lectaient aux excellentes choses qu'a-
v*uit, en son buffet, accumulées le
sympathique Cahard.
DANS LES AMICALES
Amicale de Saint-Martin-du-Bec
Le 11 décembre, cette jeune et vail
lante Amicale offrait son conéert an
nuel à ses membres honoraires. Deux
séances étaient organisées pour satis
faire un public trop nombreux pour
l’exiguité de la salle : l’une à 14 heu
res, l’autre à 19 b. 3o. E e président
de la Fédération havraise, NI. Lefèvre
vint apporter à M. Langlois, le si dé
voué président de l’Amicale le témoi
gnage de la sympathie de la Fédéra
tion. Ce lui fut l'occasion d’applau
dir aux efforts d’une excellente troupe
d’amateurs renforcée par le comique
II. Dru déjà applaudi l’an dernier
et l'accompagnateur distingué M.
Avenel. La population avait tenu à
profiter de la bonne distraction qui
lui était offerte et elle avait répondu
avec' fmpressemetnt lux efforts des
amicalistes qui pendant plus d’un
mois, s’étaient dépensés pour prépa
rer le charmant spectacle dont l’inté
rêt fut plus grand encore que celui
des précédents concerts.
*
* *
Dimanche. i5 janvier, à 10 heures,
l’Amicale s’est réunie en assemblée
générale, sous la présidence d’hon
neur dei M. Emile Avenel, maire.
La réunion débuta par une mani
festation de sympathie à l’adresse de
M. A. Langlois, président actif. En
un fort beau discours, NI. Félix Morel,
vice-préâident, Jui dit combien il se
rait difficile aux amicalistes de lui
cacher la sincère affection qu’il mé
rite à tant de titres. En des termes
choisis, il montra combien M. Lan
glois était aimé. Aux applaudisse
ments de toute là’salle, une jeune
fille lui remit un magnifique souve
nir, gage de la grande estime, du
respectueux attachement et de la pro
fonde reconnaissance de l’Amicale.
Très ému, M. le président remercia
ses chers sociétaires de cette belle mar
que d’amitié et les assura de son con
cours le plus complet.
Mlle Marie TauveJ, trésorlère-ad-
jointe, lit l’exposé de la situation ex
cellente, qui, malgré les lourdes dé
penses supportées en 1927, se traduit
.par un borfi de près de 800 francs.
Puis NI. Langlois donna lecture du
rapport moral. A très grands traits,
il retraça l’activité de F Amicale au
cours de l’année écoulée et montra
comment, grâce aux efforts combinés
et désintéressés de tous, la modeste
association de 1927 est devenue un
groupement prospère de 98 membres.
A Saint-Martin, l'union n’est pas un
vrai mot et, grâce à elle, de grands
espoirs sont permis.
Ajoutons que les projets envisagés
Emile LEN0B[E
Maison principale : | snccnrsale :
FACE AUX j PLACE DU
HALLES CENTRALES | ROND-POINT
vis rniitanMs le grand bazar
LE HAVRE — 121, Rue de Paris — LE HAVRE
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