Titre : Journal du Havre : illustré hebdomadaire
Éditeur : [s.n.] (Havre)
Date d'édition : 1892-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32800934t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 160 Nombre total de vues : 160
Description : 14 février 1892 14 février 1892
Description : 1892/02/14. 1892/02/14.
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k959540f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86205 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/10/2012
Dimanche 14 Février 1892
JOURNAL DU
Prix du Numéro. . . ÎO cent.
Pour les abonnés au
Journal du Havre 5 »
HEBDOMADAIRE
BUREAUX
9 Quai d’Orléans — 9
HAVRE
M. Risoff.
M. LE COMTE DE Tr AUTTM ANSDORFF,
Chef du parti national bulgare.
Vainqueur du tir aux pigeons, a Monte-Carlo.
NOS GRAVURES
M. Risoff
Né en Macédoine en 1862, M. Risoff, qui fit
ses études préparatoires dans une école du clergé
bulgare et les termina au collège de Philippopoli
en Roumélie, avait à peine seize ans lorsqu’il
se battit contre les Turcs, en 1877, à la tête des
paysans bulgares.
A vingt ans il devint publiciste, fonda plu
sieurs journaux, et à l’époque où il était direc
teur de la Constitution de Tirnovo, Stambouloff
n’était encore que simple fonctionnaire en qualité
d’employé au ministère des affaires étrangères.
Lorsque fut proclamée l’union des deux Bulga
res, ce fut M. Risoff qui prépara et mena à bonne
fin cette importante révolution. Depuis trois ans
que ce fervent patriote a été élu chef du parti
national, il n’a cessé de lutter contre la politique
allemande et autrichienne et de s’opposer à l’affai
blissement de la Bulgarie qui lui paraît le résultat
d’un accord avec ces puissances.
Depuis la venue du prince Ferdinand de Bul
garie, M.* Risoff avait dû se réfugier en Serbie,
d’où il a continué à diriger le mouvement qu'il a
provoqué. A la mort de l’infortuné major Panitza
qui devait être l’instrument de ses volontés, Risoff
avait été obligé de renoncer à rentrer en Bulgarie I
pour préparer une insurrection contre le gouver
nement actuel.
Très énergique, très passionné pour ses idées,
il n’en continuera pas moins jusqu’au bout la
lutte contre Stambouloff, et tout le peuple est avec
lui. C’est M. Risoff que l’on accuse d’avoir pré
paré le dernier attentat qui a avorté à Sofia.
Grâce à deux traîtres, on a découvert ce complot
et à la suite de leur dénonciation, plusieurs offi
ciers et soldats ont été arrêtés.
Le comte de Trauttmansdorff
vainqueur du tir aux pigeons
de Monte-Carlo.
C’est à la date du 22 janvier qu’ont pris fin
les grands concours internationaux, avec le grand
prix du Casino. Ce concours n’a pas réuni moins
de quatre-vingt-neuf tireurs, sur cent quatre
inscrits. Du côté des Français, on relevait les
noms de MM. de Guilhmenson, de Tavernost,
Drevon, comte de Larochefoucauld ; du côté des
Anglais, ceux de MM. Ken, Horton, Haygate,
Gordon, Smith, Flip. Au nombre des champions
italiens figuraient : Messieurs Guidicini, Cortese,
comte Gajoli. Enfin les Autrichiens étaient re
présentés par MM. le comte de Trauttmansdorff
et le comte Zichy. Commencé à midi, le tir de la
première journée a pris fin à 5 heures.
Le prix, d’une valeur de 20,000 francs, se par
tage avec les entrées entre les quatre tireurs
classés les premiers, dans des proportions détermi
nées. En outre, un objet d’art est offert au vain
queur. Le prix est décerné au premier tireur qui
tue douze oiseaux.
C’est l’Autriche qui a remporté la victoire cette
année, en la personne de M. le comte de Trautt
mansdorff. Après une fort belle lutte, cet habile
tireur a abattu son douzième pigeon sur douze
tirés. Il a été proclamé vainqueur et a reçu, outre
l’objet d’art, consistant en un superbe thé en
argent, la somme de 18,340 francs. Sont venus
ensuite : second, M. le baron de Prêt (Belge);
troisième, M. Drevon, et quatrième enfin: M. Ver-
daveine. Français tous deux.
Mouchir ed-Doulé
La mort de Mouchir-ed-Doulé, qui a succombé
tout récemment à l’âge de soixante-deux ans,
coûte un ami à la France. Ministre du commerce et
de la justice, grand vizir et ministre des affaires
étrangères il avait épousé la fille aînée du schah.
Très sympathique à la France et à la Russie,
Mouchir-ed-Doulé parlait parfaitement la langue
de ces deux pays. Il a toujours été le fervent
auxiliaire du souverain de la Perse, dans tout ce
que celui-ci a tenté pour faire pénétrer la civilisa
- SS
JOURNAL DU
Prix du Numéro. . . ÎO cent.
Pour les abonnés au
Journal du Havre 5 »
HEBDOMADAIRE
BUREAUX
9 Quai d’Orléans — 9
HAVRE
M. Risoff.
M. LE COMTE DE Tr AUTTM ANSDORFF,
Chef du parti national bulgare.
Vainqueur du tir aux pigeons, a Monte-Carlo.
NOS GRAVURES
M. Risoff
Né en Macédoine en 1862, M. Risoff, qui fit
ses études préparatoires dans une école du clergé
bulgare et les termina au collège de Philippopoli
en Roumélie, avait à peine seize ans lorsqu’il
se battit contre les Turcs, en 1877, à la tête des
paysans bulgares.
A vingt ans il devint publiciste, fonda plu
sieurs journaux, et à l’époque où il était direc
teur de la Constitution de Tirnovo, Stambouloff
n’était encore que simple fonctionnaire en qualité
d’employé au ministère des affaires étrangères.
Lorsque fut proclamée l’union des deux Bulga
res, ce fut M. Risoff qui prépara et mena à bonne
fin cette importante révolution. Depuis trois ans
que ce fervent patriote a été élu chef du parti
national, il n’a cessé de lutter contre la politique
allemande et autrichienne et de s’opposer à l’affai
blissement de la Bulgarie qui lui paraît le résultat
d’un accord avec ces puissances.
Depuis la venue du prince Ferdinand de Bul
garie, M.* Risoff avait dû se réfugier en Serbie,
d’où il a continué à diriger le mouvement qu'il a
provoqué. A la mort de l’infortuné major Panitza
qui devait être l’instrument de ses volontés, Risoff
avait été obligé de renoncer à rentrer en Bulgarie I
pour préparer une insurrection contre le gouver
nement actuel.
Très énergique, très passionné pour ses idées,
il n’en continuera pas moins jusqu’au bout la
lutte contre Stambouloff, et tout le peuple est avec
lui. C’est M. Risoff que l’on accuse d’avoir pré
paré le dernier attentat qui a avorté à Sofia.
Grâce à deux traîtres, on a découvert ce complot
et à la suite de leur dénonciation, plusieurs offi
ciers et soldats ont été arrêtés.
Le comte de Trauttmansdorff
vainqueur du tir aux pigeons
de Monte-Carlo.
C’est à la date du 22 janvier qu’ont pris fin
les grands concours internationaux, avec le grand
prix du Casino. Ce concours n’a pas réuni moins
de quatre-vingt-neuf tireurs, sur cent quatre
inscrits. Du côté des Français, on relevait les
noms de MM. de Guilhmenson, de Tavernost,
Drevon, comte de Larochefoucauld ; du côté des
Anglais, ceux de MM. Ken, Horton, Haygate,
Gordon, Smith, Flip. Au nombre des champions
italiens figuraient : Messieurs Guidicini, Cortese,
comte Gajoli. Enfin les Autrichiens étaient re
présentés par MM. le comte de Trauttmansdorff
et le comte Zichy. Commencé à midi, le tir de la
première journée a pris fin à 5 heures.
Le prix, d’une valeur de 20,000 francs, se par
tage avec les entrées entre les quatre tireurs
classés les premiers, dans des proportions détermi
nées. En outre, un objet d’art est offert au vain
queur. Le prix est décerné au premier tireur qui
tue douze oiseaux.
C’est l’Autriche qui a remporté la victoire cette
année, en la personne de M. le comte de Trautt
mansdorff. Après une fort belle lutte, cet habile
tireur a abattu son douzième pigeon sur douze
tirés. Il a été proclamé vainqueur et a reçu, outre
l’objet d’art, consistant en un superbe thé en
argent, la somme de 18,340 francs. Sont venus
ensuite : second, M. le baron de Prêt (Belge);
troisième, M. Drevon, et quatrième enfin: M. Ver-
daveine. Français tous deux.
Mouchir ed-Doulé
La mort de Mouchir-ed-Doulé, qui a succombé
tout récemment à l’âge de soixante-deux ans,
coûte un ami à la France. Ministre du commerce et
de la justice, grand vizir et ministre des affaires
étrangères il avait épousé la fille aînée du schah.
Très sympathique à la France et à la Russie,
Mouchir-ed-Doulé parlait parfaitement la langue
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