REVUE POUR
1855
K»
-*<
Havre, Janvier 1856.
Nous terminions notre Revue pour 1854 eu émettant le vœu que
le rétablissement de la paix et de bonnes récoltes vinssent bientôt
donner aux affaires l’élan qui aurait été la conséquence assurée de si
heureux évènements.
La guerre a malheureusement continué, et malgré les brillants
succès de notre vaillante armée, ou peut-être en raison même de ces
succès, il n’a pas encore été possible de conclure la paix.
La récolte, loin d’avoir été abondante, a présenté un notable déficit,
et le prix moyen de l’année a été d’environ F. 30 l’hectolitre, alors que
le prix moyen de 1848 à 1852 n’a pas excédé F. 15.50 l’hectolitre.
Malgré ces circonstances si défavorables, nous avons eu une bonne
année commerciale.
Les importations et consommations des grands articles, tels que
Coton, Sucre et Café ont augmenté, et bien qu’ils aient été payés h des
prix élevés, sur les lieux de production, les importeurs ont dû généra
lement gagner.
Le commerce d’armements a continué à prendre de grands déve
loppements, mais les Anglais ayant beaucoup moins affrété de navires
français, les frets de sortie ont subi une dépréciation notable qui a
1855
K»
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Havre, Janvier 1856.
Nous terminions notre Revue pour 1854 eu émettant le vœu que
le rétablissement de la paix et de bonnes récoltes vinssent bientôt
donner aux affaires l’élan qui aurait été la conséquence assurée de si
heureux évènements.
La guerre a malheureusement continué, et malgré les brillants
succès de notre vaillante armée, ou peut-être en raison même de ces
succès, il n’a pas encore été possible de conclure la paix.
La récolte, loin d’avoir été abondante, a présenté un notable déficit,
et le prix moyen de l’année a été d’environ F. 30 l’hectolitre, alors que
le prix moyen de 1848 à 1852 n’a pas excédé F. 15.50 l’hectolitre.
Malgré ces circonstances si défavorables, nous avons eu une bonne
année commerciale.
Les importations et consommations des grands articles, tels que
Coton, Sucre et Café ont augmenté, et bien qu’ils aient été payés h des
prix élevés, sur les lieux de production, les importeurs ont dû généra
lement gagner.
Le commerce d’armements a continué à prendre de grands déve
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français, les frets de sortie ont subi une dépréciation notable qui a
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