Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1893-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1893 01 avril 1893
Description : 1893/04/01 (A60)-1893/06/30. 1893/04/01 (A60)-1893/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6481835n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
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énormes entre les températures du matin et du soir, de 13 et
14°. Cependant, de même qu'en mai, le ciel n'a été découvert
entièrement que dans de rares moment, et l'on ne peut guère
compter comme entièrement serein que la journée du 8.
Brouillard de 150 mètres le 10, phénomène rare à cette
époque de l'année.
Les courants aériens ont soufflé avec une prédominance
marquée, des régions océaniennes, avec une force un peu
anormale, et ont même atteint à deux reprises, les 16 et 23,
l'intensité des fortes brises.
Juillet. — Bien que la pression atmosphérique soit très
variable les vingt premiers jours du mois, l'amplitude de ses
oscillations est limitée aux proportions ordinaires de la saison
estivale. Elevée à 770 le t cr juillet, elle fléchit à 756 le 3. De
nouveaux minima se produisent, de 758 le 7, 751 les 12 et 13,
754 les 16 et 17 et 752 le 19, ce dernier suivi d'une ascension
rapide à 767. Entre ces différentes hauteurs s'intercalent de
courts mouvements de hausse dépassant peu 765mjm, Le niveau
de la colonne mercurielle se tient calme du 21 au 31, autour
de cette hauteur.
Toutes ces faibles pressions faisaient partie de troubles
atmosphériques passant au Nord-Ouest de la Manche à l'ex-
ception du minimum du 19, qui, venu d'Irlande, arrivait sur
la mer du Nord en causant une tempête sur nos régions, et se
réunissait le 21 à celui qui régnait sur le golfe de Gênes.
Deux orages ont éclaté sur notre ville, le 12 et le 29. Le
premier assez violent, se rattachait à un centre de faibles
pressions régnant sur le Sud de l'Irlande. Celui, ou plutôt ceux
du 29, ne se relient apparemment à aucun mouvement dépres-
sionnaire, la petite formation orageuse qui, depuis le 25, était
cantonnée au Sud-Ouest de la France, s'étant comblée la veille ;
il faut alors les attribuer, de même que ceux qui, le même
jour, apparaissaient sur divers points du territoire, aux
mouvements orageux sporadiques qui naissent toujours
lorsque la pression atmosphérique s'égalise et devient uniforme
sur de grandes étendues, ce qui était le cas dans la journée du
29, le gradient barométrique de Nancy à Brest n'étant que
de 3'7m.
énormes entre les températures du matin et du soir, de 13 et
14°. Cependant, de même qu'en mai, le ciel n'a été découvert
entièrement que dans de rares moment, et l'on ne peut guère
compter comme entièrement serein que la journée du 8.
Brouillard de 150 mètres le 10, phénomène rare à cette
époque de l'année.
Les courants aériens ont soufflé avec une prédominance
marquée, des régions océaniennes, avec une force un peu
anormale, et ont même atteint à deux reprises, les 16 et 23,
l'intensité des fortes brises.
Juillet. — Bien que la pression atmosphérique soit très
variable les vingt premiers jours du mois, l'amplitude de ses
oscillations est limitée aux proportions ordinaires de la saison
estivale. Elevée à 770 le t cr juillet, elle fléchit à 756 le 3. De
nouveaux minima se produisent, de 758 le 7, 751 les 12 et 13,
754 les 16 et 17 et 752 le 19, ce dernier suivi d'une ascension
rapide à 767. Entre ces différentes hauteurs s'intercalent de
courts mouvements de hausse dépassant peu 765mjm, Le niveau
de la colonne mercurielle se tient calme du 21 au 31, autour
de cette hauteur.
Toutes ces faibles pressions faisaient partie de troubles
atmosphériques passant au Nord-Ouest de la Manche à l'ex-
ception du minimum du 19, qui, venu d'Irlande, arrivait sur
la mer du Nord en causant une tempête sur nos régions, et se
réunissait le 21 à celui qui régnait sur le golfe de Gênes.
Deux orages ont éclaté sur notre ville, le 12 et le 29. Le
premier assez violent, se rattachait à un centre de faibles
pressions régnant sur le Sud de l'Irlande. Celui, ou plutôt ceux
du 29, ne se relient apparemment à aucun mouvement dépres-
sionnaire, la petite formation orageuse qui, depuis le 25, était
cantonnée au Sud-Ouest de la France, s'étant comblée la veille ;
il faut alors les attribuer, de même que ceux qui, le même
jour, apparaissaient sur divers points du territoire, aux
mouvements orageux sporadiques qui naissent toujours
lorsque la pression atmosphérique s'égalise et devient uniforme
sur de grandes étendues, ce qui était le cas dans la journée du
29, le gradient barométrique de Nancy à Brest n'étant que
de 3'7m.
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