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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1893
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-94 - ;
;0n peut encore citer, en faveur de l'usage-d'établir des
écoles conjointement par les Fabriques et les bienfaiteurs, la
délibération prise le 11 juillet 1784, par les propriétaires et
habitants de St-Pierre-de-Manneville pour .c répondre aux
» offres pieuses d'une demoiselle BJondel, de MM. Mery, sei-
-» gneurs de Villers, lesquelles étaient d'assurer a perpétuité et
}■» gratuitement en ladite paroisse, une soeur d'Ernemont pour
» l'instruction dès filles à la condition qu'il serait construit
» une maison pour le logement de la soeur et aux frais de la
i* communauté, c'est-àwdire des habitants. » Cette proposition
.ayant été acceptée, on avait nommé deux commissaires pour
la construction de cette maison,, et le 15 mars,1789, les commis-
saires avaient rendu compte de leur mandat. Ladépënses'était
, élevée à 1,763 livres.
On ne retrouvait pas partoiit cette unanimité de vues dans
l'amélioration de l'enseignement, et quelquefois des habitants
discutaient les dépenses scolaires qu'ils étaient appelés à sup-
porter. On trouve un exemple de cette parcimonie à Bacque-
ville (1). en 1760, lorsque les trésoriers de la Fabrique de
l'église avaient décidé de « prélever 100 livres sur la location
» des chaises et des bancs placés dans .cette église, pouriaire
, » une position à la soeur ; maîtresse - d'école ; ce prélèvement
» étant fait uniquement en faveur des pauvres filles dé cette
.» paroisse, attendu.que les pères.et mères, en droit et,faculté
».:de payer pour lçurs enfants, donneraient par mois et pour
»'Chacune, la somme compétente. » /
Cette délibération ayant soulevé quelques protestations,
^archidiacre l'avait appuyée en faisant remarquer que 250
élèves suivaient les cours de la soeur. D'après le recensement
dé 1759,11 y.avait à Bacqueville 400 feux, c'est-à-dire 1,400 âmes
et peu de jeu nés filles étaient privées de l'instruction (2).
''■ Le;Conseil de;Fabrique persista dans sa première décision et
augmenta de 200 livres la subvention pour l'institutrice.
Dans les communes qui possédaient des octrois, le traite-
(1) Histoire populaire de Bacqueville, par l'abbé Sauvage.
(2) Ce chiffre de 250 élèves pour l'école des filles nous parait un pou exagéré s'il
s'appliquait aux seuls enfants dé Bacqueville, car s'il y avait 1,400 habitants, la pro-
portion des enfants des deux sexes aurait- été de 240, «oit moitié pour chaque sexe.
;0n peut encore citer, en faveur de l'usage-d'établir des
écoles conjointement par les Fabriques et les bienfaiteurs, la
délibération prise le 11 juillet 1784, par les propriétaires et
habitants de St-Pierre-de-Manneville pour .c répondre aux
» offres pieuses d'une demoiselle BJondel, de MM. Mery, sei-
-» gneurs de Villers, lesquelles étaient d'assurer a perpétuité et
}■» gratuitement en ladite paroisse, une soeur d'Ernemont pour
» l'instruction dès filles à la condition qu'il serait construit
» une maison pour le logement de la soeur et aux frais de la
i* communauté, c'est-àwdire des habitants. » Cette proposition
.ayant été acceptée, on avait nommé deux commissaires pour
la construction de cette maison,, et le 15 mars,1789, les commis-
saires avaient rendu compte de leur mandat. Ladépënses'était
, élevée à 1,763 livres.
On ne retrouvait pas partoiit cette unanimité de vues dans
l'amélioration de l'enseignement, et quelquefois des habitants
discutaient les dépenses scolaires qu'ils étaient appelés à sup-
porter. On trouve un exemple de cette parcimonie à Bacque-
ville (1). en 1760, lorsque les trésoriers de la Fabrique de
l'église avaient décidé de « prélever 100 livres sur la location
» des chaises et des bancs placés dans .cette église, pouriaire
, » une position à la soeur ; maîtresse - d'école ; ce prélèvement
» étant fait uniquement en faveur des pauvres filles dé cette
.» paroisse, attendu.que les pères.et mères, en droit et,faculté
».:de payer pour lçurs enfants, donneraient par mois et pour
»'Chacune, la somme compétente. » /
Cette délibération ayant soulevé quelques protestations,
^archidiacre l'avait appuyée en faisant remarquer que 250
élèves suivaient les cours de la soeur. D'après le recensement
dé 1759,11 y.avait à Bacqueville 400 feux, c'est-à-dire 1,400 âmes
et peu de jeu nés filles étaient privées de l'instruction (2).
''■ Le;Conseil de;Fabrique persista dans sa première décision et
augmenta de 200 livres la subvention pour l'institutrice.
Dans les communes qui possédaient des octrois, le traite-
(1) Histoire populaire de Bacqueville, par l'abbé Sauvage.
(2) Ce chiffre de 250 élèves pour l'école des filles nous parait un pou exagéré s'il
s'appliquait aux seuls enfants dé Bacqueville, car s'il y avait 1,400 habitants, la pro-
portion des enfants des deux sexes aurait- été de 240, «oit moitié pour chaque sexe.
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