Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1895 01 juillet 1895
Description : 1895/07/01 (A62)-1895/09/30. 1895/07/01 (A62)-1895/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430253t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- TABLE
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certaine mesure la crise agricole, ne peut être logiquement donnée
comme la cause de cette même crise, alors qu'au contraire elle en
est seulement une conséquence à peu près inévitable.
CHARGES BUDGÉTAIRES
On n'en saurait dire autant des charges budgétaires, qui sont
considérables et dont notre agriculture est absolument accablée.
Là où nous payons, par exemple, pour un hectare de terre la
somme de 20 ou 25 fr., centimes additionnels compris, aux
Etats-Unis le fisc ne prélève pas plus de 5 ou 6 fr. Il en résulte,
bien évidemment, pour nous un désavantage marqué, que ne
parviennent point à compenser le prix très-élevé de la main-
d'œuvre en Amérique, les frais de transport et des droits de
douanes qu'on s'accorde généralement cependant à trouver
excessifs.
Notre infériorité s'accentue encore du fait de droits beaucoup
trop élevés, auxquels donne lieu la transmission des biens
immeubles. Les droits de mutation et de transcription réunis
s'élèvent à 5 fr. 50 %, auxquels il convient d'ajouter les frais de
purge hypothécaire et les honoraires des notaires, dont l'inter-
vêntion, grâce aux exigences d'une législation surannée, est
pratiquement nécessaire pour assurer la sécurité du titre fon-
cier.
Quand il s'agit de biens de mineurs, les ventes ont lieu devant
le Tribunal civil, avec un cérémonial qui nous reporte en plein
moyen-âge et malheureusement aussi avec un luxe de frais
tellement fantastiques qu'on a pu dire sans exagération aucune :
« Afin de mieux protéger les mineurs, la loi prend soin de les
dépouiller. » Pour un immeuble vendu 20,000 fr., les frais
s'élèvent couramment à 2,000 fr., non compris les honoraires
supplémentaires des intermédiaires officiels et autres qui se
chiffrent trop souvent par des sommes considérables.
Les transmissions mobilières, dont bon nombre ont trait à la
spéculation termiste, sont beaucoup mieux traitées. Les émis-
sions d'actions, achats et ventes d'obligations, distributions de
dividende, attributions de parts de fondateurs, dé parts de ga-
rantie, les mille combinaisons de la spéculation en un mot,
comparativement à la propriété foncière, ne sont pour ainsi dire
certaine mesure la crise agricole, ne peut être logiquement donnée
comme la cause de cette même crise, alors qu'au contraire elle en
est seulement une conséquence à peu près inévitable.
CHARGES BUDGÉTAIRES
On n'en saurait dire autant des charges budgétaires, qui sont
considérables et dont notre agriculture est absolument accablée.
Là où nous payons, par exemple, pour un hectare de terre la
somme de 20 ou 25 fr., centimes additionnels compris, aux
Etats-Unis le fisc ne prélève pas plus de 5 ou 6 fr. Il en résulte,
bien évidemment, pour nous un désavantage marqué, que ne
parviennent point à compenser le prix très-élevé de la main-
d'œuvre en Amérique, les frais de transport et des droits de
douanes qu'on s'accorde généralement cependant à trouver
excessifs.
Notre infériorité s'accentue encore du fait de droits beaucoup
trop élevés, auxquels donne lieu la transmission des biens
immeubles. Les droits de mutation et de transcription réunis
s'élèvent à 5 fr. 50 %, auxquels il convient d'ajouter les frais de
purge hypothécaire et les honoraires des notaires, dont l'inter-
vêntion, grâce aux exigences d'une législation surannée, est
pratiquement nécessaire pour assurer la sécurité du titre fon-
cier.
Quand il s'agit de biens de mineurs, les ventes ont lieu devant
le Tribunal civil, avec un cérémonial qui nous reporte en plein
moyen-âge et malheureusement aussi avec un luxe de frais
tellement fantastiques qu'on a pu dire sans exagération aucune :
« Afin de mieux protéger les mineurs, la loi prend soin de les
dépouiller. » Pour un immeuble vendu 20,000 fr., les frais
s'élèvent couramment à 2,000 fr., non compris les honoraires
supplémentaires des intermédiaires officiels et autres qui se
chiffrent trop souvent par des sommes considérables.
Les transmissions mobilières, dont bon nombre ont trait à la
spéculation termiste, sont beaucoup mieux traitées. Les émis-
sions d'actions, achats et ventes d'obligations, distributions de
dividende, attributions de parts de fondateurs, dé parts de ga-
rantie, les mille combinaisons de la spéculation en un mot,
comparativement à la propriété foncière, ne sont pour ainsi dire
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