Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1895 01 juillet 1895
Description : 1895/07/01 (A62)-1895/09/30. 1895/07/01 (A62)-1895/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6430253t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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de 5 à 2 pour cent le taux des rentes hypothécaires et pour
supprimer les hypothèques occultes, dont l'existence rend si
difficiles l'échange et la vente des propriétés foncières, ainsi
que la concentration des terres au profit des coopératives de
producteurs.
A côté de la petite propriété, que nous appellerons la pro-
priété paysanne ou même bourgeoise, viennent la grande pro-
priété foncière et les vastes exploitations des Sociétés par
actions, comme celles qui existent aux Etats-Unis et dans la
République Argentine, et seront chez nous, si on n'y prend
garde, la réalité de demain. L'impôt progressif sur le revenu
nous paraît présentement suffisant pour compenser l'infério-
rité où la petite propriété se trouve vis-à-vis des grands pro-
priétaires fonciers.
Reste la propriété collective des Sociétés financières, une
modalité nouvelle de l'appropriation, modalité qui menace de
tout envahir et de supprimer au profit d'un petit nombre de
privilégiés ou d'habiles la propriété parcellaire.
Au sortir de la dernière séance, deux de nos honorables col-
lègues, qui pourraient soulever le voile sans que leur réputation
en soit endommagée, disaient, l'un : « Le salut pour l'agricul-
ture est dans l'exploitation scientifique des terrains par des
Sociétés d'actionnaires. » L'autre : « Nous en avons bien assez
de Sociétés financières; c'est ce qui nous tue. » Tentons de les
mettre d'accord.
Incontestablement, la nécessité d'appliquer la culture inten-
sive entraînera la concentration des terres. Au profit de qui
doit se faire cette concentration ? Est-ce au profit des Sociétés
financières? Non, à notre avis, mais au profit de ceux qui font
valoir la terre et la fécondent de leurs sueurs. Nous voulons le
collectivisme que le machinisme impose, en matière agricole
comme en matière industrielle ; non certes le collectivisme
financier, entraînant la séparation entre le moyen de produc-
tion et le producteur, le capital et le travail ; mais bien le col-
lectivisme des producteurs, qui rattache, unit et confond ce
que le collectivisme financier tend à dissoudre.
Notre collègue, M. Neveu, estimait, à la dernière séance,
qu'avec du travail et de l'opiniâtreté, un petit fermier pouvait
faire honneur à ses affaires, voire même à s'enrichir. Les faits
de 5 à 2 pour cent le taux des rentes hypothécaires et pour
supprimer les hypothèques occultes, dont l'existence rend si
difficiles l'échange et la vente des propriétés foncières, ainsi
que la concentration des terres au profit des coopératives de
producteurs.
A côté de la petite propriété, que nous appellerons la pro-
priété paysanne ou même bourgeoise, viennent la grande pro-
priété foncière et les vastes exploitations des Sociétés par
actions, comme celles qui existent aux Etats-Unis et dans la
République Argentine, et seront chez nous, si on n'y prend
garde, la réalité de demain. L'impôt progressif sur le revenu
nous paraît présentement suffisant pour compenser l'infério-
rité où la petite propriété se trouve vis-à-vis des grands pro-
priétaires fonciers.
Reste la propriété collective des Sociétés financières, une
modalité nouvelle de l'appropriation, modalité qui menace de
tout envahir et de supprimer au profit d'un petit nombre de
privilégiés ou d'habiles la propriété parcellaire.
Au sortir de la dernière séance, deux de nos honorables col-
lègues, qui pourraient soulever le voile sans que leur réputation
en soit endommagée, disaient, l'un : « Le salut pour l'agricul-
ture est dans l'exploitation scientifique des terrains par des
Sociétés d'actionnaires. » L'autre : « Nous en avons bien assez
de Sociétés financières; c'est ce qui nous tue. » Tentons de les
mettre d'accord.
Incontestablement, la nécessité d'appliquer la culture inten-
sive entraînera la concentration des terres. Au profit de qui
doit se faire cette concentration ? Est-ce au profit des Sociétés
financières? Non, à notre avis, mais au profit de ceux qui font
valoir la terre et la fécondent de leurs sueurs. Nous voulons le
collectivisme que le machinisme impose, en matière agricole
comme en matière industrielle ; non certes le collectivisme
financier, entraînant la séparation entre le moyen de produc-
tion et le producteur, le capital et le travail ; mais bien le col-
lectivisme des producteurs, qui rattache, unit et confond ce
que le collectivisme financier tend à dissoudre.
Notre collègue, M. Neveu, estimait, à la dernière séance,
qu'avec du travail et de l'opiniâtreté, un petit fermier pouvait
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