Titre : Le Travailleur normand havrais : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1909-08-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880313v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 août 1909 15 août 1909
Description : 1909/08/15 (A18,N969). 1909/08/15 (A18,N969).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG27 Collection numérique : BIPFPIG27
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388838t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90656, JO-90677
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2012
Dix-Huitième Année- N" i)69 Le Numéro DIX On limes Dimanche 15 Aoul 1909
LE TRiT 1ILLEUB HT EUS
INITIONS; ..1
0 or. 60
Avis li'fabommioli. - 1 fr. »
tW&IIIe8. - 11r.»
* ale .Ip'o..:!
Jan. a i I!\lh t
Rae Je«i-Ba|)ti»le-,Ejvièi>ii
M,M : TACgE», «, H»i* .fewNU*
Les ab*nn«m*nU ''i
1'RYIBCC et M fut it: Mtidui
!«̃ et le de chaque Bipis^j! il
! ,II , ,. l
ORGANE REPUBLICAIN
t
î** **Ï^^ ,I. j
h .1!1tfPftl 1,1.. rt1 r 8J¡ , ", r' .; -11 1 T -')1" .a2'J'1() JÍ"ll.,/li. :J¡ ¡;n,1 ilo, -'Ih JI
I;)j or Ii,) - 1 [ .,! ,,;., J; ;; Iii
ro i
-., IL,a 131 'h '}bh ,.,. '1 ,,'
• e .ort;r>n< #ïu l-i -')rn • t ?
;. ,.IM)I(NEIENTS
Selne-lnréric8re, Eure et
départert»r»>U limitrophes.. 4 fr.
A'utrt* fr.
SIX MOIS
, àe)ge-Intirieure, Eure et
jdj?PM[teitçtit* limitrophes.. 2 fr. 50
) Í Aatn. ",par"fntA. 2 fr. 7
U -,.
Toute t la;è'frespODdanct concer-
° tiacrt lé journal doit être adreme
à M. le Directeur de Travailleur
\Nor*ismti.
CLEMENCE !
:,
Les actes de M. Millerand
n'ont pas suivi de loin les déci-
sions de M. le Président du
Conseil.
La première mesure qu'il
vient de prendre à l'égard d'un
certain nombre de postiers
compromis dans la dernière
grève est ilhe mesure de clé-
mence.
C'est aussi un acte de sagesse
et d'équité qui recevra l'appro-
bation générale, un geste d'apai-
sement qui rencontrera d'una-
nimes sympathies. ,
Dans un élan où lesentiment
de la solidarité est allé au delà
de la réflexion raison née, des
fonctionnaires n'ont pas craint
de donner leur appui à des mi-
litants entrainés plutôt p i la
fougue de leur caractère et l'ar-
deur de leur tempérament que
par des intentions malveil-
lantes.
Et, dans ce corps à corps
entre rElatet les fonctionnaires,
il s'esllrouvé que ceux-ci ont
succombé.
Ils ont succombé et on les a
punis. Mais, si la rançon est le
droit du vainqueur, il ne faut
pas, nous l'avôns dit dans un
récent article, qu'elle soit ni
trop dure ni trop sévère.
Il ne faut pas exagérer les
peines surtout lorsqu'elles ré-
pondent à des fautes résultant
de mouvements non prémédi-
tés.
On ne saurait prétendre, en
effet, que les grèves des postiers
eurent le caractère très net de
la préméditation. Elle furent
plutôt le résultat d'une fin de
non recevoir irréductible, in-
transigeante qui finit par exci-
ter les esprits.
M. Millerand, dans un senti-
ment' seiiiejU sfi considéré que le meil
leur remède à la situation était
d effijtèp^ Vferflît ên supprimant
t i *
la câu&fti t
Eà ,t'ié, les causés du con-
flit, des causes essentiellement
professionnelles, rie devaient
! :.., \;.
pas, ne pouvaient pas conduire
à des grèves. Ellès se sont pro-
duites, néanmoins, mais plutôt
9 ni 14 ni
sous une influence étrangère
aux^êntimerits i'ntiityfc^desfonc-
tionnaires, que clans un but no
toirement insurrectionnel.
D iris ée cas, M. le Ministre
des postes a estimé que les pos-
tiers eh irai nés dans les grèVes
avaient des droits aux circons-
tances atténuantes et, dans un
sentiment de haute et humaine
justice, il a estimé-que l'heure
était vfemtede tes$nî ne
nler. ! » .• • ̃̃ n« « u 11 m = •
i>- • '- ;
Nous approuvons l^c^'5 d^
clémence de M* Milterand, il est
conforme à sa réputation
d'homme d'gtat avisé et bon, à
sa réputation de haute probité
politique et sociale, en un mot
à tout son passé.
Tous les fonctionnaires, sans
exception, partageront notre
avis et nos sympathies.
Jean MESNIL
A A pins i cltts 1
A peine avons nous quelques jours 1
de grande chaleur, et voila la morta-
lité qui augmente au Havre dans des
proportions effrayantes :
La ville, qui d'après le I)r Fauvel
est le modèle de l'hygiène - sans
doute parce qu'il n'y en a pas -
présente aux rares étrangeis qui s'y
hasardent un état vraiment lamen-
table ; nous ne parlons pas des quar-
tiers, Sl-François, Notre-Dame, du
Perrey, où les odeurs putrides nau-
séabondes sont un foyer complet
d'infection 1
La rue de Paris, les quais, le Bou-
levard Mari lime ; les parties de la
ville les plus fréquentées par le com-
merce et par les promeneurs présen-
tent des ruisseaux, goÙts d'une sale-
té repoussante A la tombée du jour
les détritus des rues, l'eau stagnante
des ruisseaux dégagent des miasmes
pestilentiels.
-- - - - - - - - --
Dans le bas du boulevard Maritime
les égoûts laissent échapper de leurs
regards des fumées putrides qui font
fuir ceux qui à la fraîche tombant
vont chercher un peu d'air.
C'est celà le Nice Harn ais disaient
hier un groupe d'étraugers, venus
pour visiter les merveilles annoncées
par les affiches de Dufayel ! Et de
s'écrier: on nous donnerait les loyers
pour rien que nous ne viendrions
jamais au Havre y chercher la peste
ou le choléra.
Malheureusement pour les havrais
et aussi pour Dufayel ces dires sont
trop exacts.
Nous savons bien que pour faire
croire à un semblant d'hygiène, la
ville, d'accord avec Dufayel, a fait
épandre du goudron à profusion
dans toutes les principales rues du
Havre, et du Nice Havrais ; cela a
coïité 32.000 francs à la ville, et
1.200 francs à Dufayel mais autant
en ont emporté les pluies, et aujour-
d'hui les routes sont redevenues
presque aussi poussiéreuses que par
le passé*
Le goudron pouvait avoir son uti-
lité pour les automobilistes, on ne
fait rien de trop bien pour ces Mes-
sieurs, mais M. le Maire du Havre,
mais M. De Coninck adjoint chargé
de la voirie, s'ils font un retour sur
eux-mêmes, ne penseront-ils pas
qu'au lieu de gaspiller Dinsi 32.000
,1
francs pour goudronner des routes
privilégiées, ils auraient mieux fait
• * «% itfk S « • 1 â
daeccepter loffre du philantrope
havrais qui offrait de faire la désin-
fection de la rue de Paris, des quais
et du quartier St-François pendant
les mois d'été pour la somme de
ïDouze millè francs, et ces 12.000
francs n'auraient été £ >ayés par la
ville qu'aillant que lamqrtatité Jtlftit
tombée de 10 pour mille ;l> i
La
M> Datait fkm'obttoa :'i!:, -:, ":
'7. ua L
l'M/ Gréttë&ta¥,'M?.' dfe' Conpipça, vou-
,' :r-' on; IQÇ ,
laient faire les essais, ils estimaient
que la vie de 10 pour mille de nos
concitoyens valait bien 12.000 francs.
En tout cas ils voulaient tenter
l'essai, mais le Docteur Fauvel
veillait 1 sa gloire à lui est que le
Havrp détienne le record de la mor-
talité, et en effet cette mortalité est au
Havre de 23 pour mille dans lesquar-
tiers de la côte, elle est à S-François
de 34 pour mille, c'est ce que l'on
trouve de mieux dans le monde en-
tier.
A Londres cette mortalité est de 14
pour mille, à Turin de 11 pour mille
à Lyon d' 19 pour mille, mais au
Havre le docteur Fauvcl ne lâche
pas ses :14 pour mille.
lléintégrations dans les Postes
On sait qu'à la suite des événe-
ments qui se sont produits dans les
postes, des suspensions de fonction-
naires avaient été prononcées.
En conséquence de l'arrêt rendu
par le Conseil d'Etat samedi dernier,
M. Millerond, ministre des travaux
publics et des postes, à décidé, en
approuvant les suspensions qui
avaient été prononcées par leurs
chefs de sirvice respectifs, que 30
agents et dames employées. 5 sous-
agents et 10 ouvriers frappés repre-
naient leur service à la date du
mercredi Il août dernier.
Carnet d'un Flâneur
lss gens du siècle précédent regar-
daient, non sans crainte, ce qu'on
était convenu d'appeler les Moder-
nistes. Les petites transformations que
cherchaient d faire, ces derniers dans
les vieilles coutumes enracinées des
« Anciells », les faisaient regarder (tun
mauvais œil leurs alnés.
Ces préjugés, heureusement, dis-
paraissent à vue d'oeil. et si quelques
bons patriarches d'esprit arriéré pro-
testent encore contre le mouvement
('¿néral, leur faible voix se perd sans
écho dans le tumulte chaque jour
grandissant du progrès.
L'alnottr sauvage de F armée et de
la guerre, les distractions sanguinai-
res de la chasse, la soumission envers
des êtres semblables, diminuent de
plus en plus et les instincts farou-
ches, les stupides glorioles d'ulllan
font place au développement moral et
physique qu'engendrent les Arts et les
Sports.
Voilà ce que poursuit le moder-
nisme : produire, produire sanscesse9
rendre intéressant le travail (même
manuel), pour qu'il devienne le but
de la vie et non la conséquence, élever
l'idéal de chaque homme en lui étant
dès Son éducation primaire les goûts
belliqueux de ses vénérables an-
cêtres.
Bernard BASTIDE
Grandes Fêtes
Sténographiques
VIIe Fête fédérale de l'Union - lle Fête
de la Fédération Normande et Pi-
carde Ier Congrès Européen de
Sténographie.
Les fêtes sténographiques que nous
avions annoncées ont obtenu un suc-
cès considérable, tant par l'impor-
tance des travaux qui y ont été ac-
complis, que par la parfaite exécu-
tion du programme composé et la
cordialité charmante qui a régné en-
;, tre les congressistes venus de toutes
le Villes de la région, de la
France et de Yèùtqger.
on le «dira aa cours dé .cep
belles journées : rien ne fait plus
pour la paix mondiale que ce rap
prochement d'élnioentes personnali-
tés étrangères échangeant leurs im
pressions et communiant eu des pen-
sées semblables de rapprochement et
de sympathie.
Parmi les principales notabilités
présentes citons :
- - -
MM. le Dr Bruck, délégué du Lu*
xenibourg ; de Alberti, délégué ita-p
lien ; Dr Hisch, de Dresde ; Fohner,
des Pays-Bas; Gaster, d'Anvers L:
HakJer, de Berlin ; Silvermann,d'Ans*
bourg ; Fabrot, de Budapest ; De-
poin, président de l'Institut sténogra-
phique de France; Navarre, Nicault,
Seigneur, Izard. Estoup, de Villefrai-
gne, Delpy, Hébert, de Paris ; Ver-
dier, Bonnatte, de Lyon ; Faugier,
Grenoble ; Lepagnol, Malherbe, Le-
leu, BruneI, du Havre ; Pointeau,
d'Orléans ; Chouvet, Jacqmène et
Boëll, de Marseille; Mme Mayeux,de
Lisieux ;Triouleyre, de Beinis ; Hal-
wacht, de Nîmes ; Morthy, de Bou-
logne ; Quéré etTroubart, de Limo
ges ; Dupeyrat et Soumastre, de Bor-
deaux ; Cabos, de Dieppe ; Feuillet,
Mespoulède, Grange, Cayeux, Mulot;
Hautot, Capon, Coure), Blot, de
Boueti ; Navarre, Nicault, Guyot,
etc.
Exposition de machines à écrire
11 est bien évident que nous ne
pourrons donner des détails complets
et reproduire tous les discours qui
ont été prononcés pendant ces fêtes.
Notre journal n'y sutfirait pas. Nous
essaierons de publier un tableau d7eii-1
semble.
-- - - -
Tout d'abord, nous dirons que
pendant toute sa durée l'Exposition
des machines à écrire qui se tenait
dans la grande salle de la Bourse a
été très visitée par les hautes person-
nalités de la région, du Congrès et,
par le public -- et cela était assez na-
turel puisque c'était la première du
genre qui avait lieu dans notre ville.
Il y avait là des machines de tous
les systèmes qui retenaient longtelnps.
l'attention desvisitcurs, lesquels exa-
minaient avec un esprit avisé les
perlectionnements qui les différen-
ciaient les unes des autres.
Pour nous, profane, nous les trou-
vions toutes superbes, mais il faut
croire que notre admiration béate
tombait quelquefois à faux, car de vi- ;
ves controverses s'engageaient sou-
vent non loin de nous. Enfin aux
« compétences » de se prononcer.
La journée de samedi
La journée de samedi était consa-
crée au congrès et à une conférence. ;
Ce congrès, qui se tenait dans la > aile !
des mariages, au 1er étage de l'Hôtel ;
de Ville était présidé par M. Georges
Buisson, président de l'Union et sté-
nographe de la Chambre des Dépu-
tés.
Après une adresse au Président de
la Bépubliaue et des remerciements
à MM. Waddington, Lefort et Maille,
M. Feuillet, président du Cercle sté-
nographique Rouennais à attiré l'at-
tention du Congrès, sur l'organisation
des concours pour l'emploi dans les
ponts et chaussées.
Lecture a été ensuite donnée des
rapports de M. Escoup, sur la sténo
dans l'Enseignement, de M. Halwacht
et de M. Bonaffe.
Le soir, M. le Dr Fusch, de l'Insti-
tut royal de Dresde a fait une magni-
fique conférence dont le sujet : Réve
d'un vieux grec sur la sténographie
à travers les dgrs. D'une inspiration
très élevée, d'une forme très littéraire
cette belle causerie a enthousiasmé
un auditoire malheureusement trop
restreint.
Les concours
Dimanche, commençait par des
concours : dactylographie, fédéral
de sténo, concours de la Fédération
normande. Plus de deux cents con-
currents seront présentés. Quelques-
uns d'entre eux venaient des quatre
coins du pays.
Le championnat de France (sténo)
à la vitesse de 180 mots a été gagné
par Mme Estoup, de Paris. Celui de
dacly par M. Tniberge.
: aquet
» » •
A midj et demi, un banquet offi-
ciel révnjissaitidans lu salle de l'Hô.
î.el'de-Frai^cele^cou^i csstsles et leurs
invités. ,\, .:
Ce banquet était, présidé par M.
Léon Cote, chefj de cabinet de M.
Bpapjd, président du;Conseil, ayant à
ses côtés, : M, Cu^jon,(inspecteur pri-
maire, délégué du Ministre de r ns-
truction pudique ; 16L Surugue, re-
présentait M- .Fosse* préfet de la
deine-lu^ricure ; I))ucbeniin, repré-
senUntlq Maire ; Buisson, président
de ru nion des sociétés sténographi-
ques de France ; Mine Buisson ; Le-
fort, député de Bouen ; Depoin, pré-
sident de nnstitut sbénographique de
France ; colonel Guerrier, du 7 Ie ré-
- -. - --.
giment d'infanterie ; Bonnin, délégué
du conseil général de la Ligue de
l'enseignement ; Ftuillet. Mullol ; les
délégués étrangers ; Mme hstoup,
Mlle Bierek, M. Cabos, sergent-ma-
jor au 39° ; Lebceuf, do collège d'Eu;
Pain, d'Yvetot ; Cnnchon, Delanos,
de Dieppe ; Marlard, de Beauvais ;
Brunei, président de l'association uni-
taire du Havre; de nombreux con-
gressistes et lesmembresdu Cercle et
de la Fédération, etc.
Au clHlmpdRn, M. Surugue, se-
créta ire-gêné rai de la préfecture, a
présenté les excuses de M. Fosse, sa-
lué le représentant du Président du
Conseil et porté la santé du Président
de la Bépublique. Il a levé également
son verre à la sténographie et à M.
Cusson.
Dans un discours très applaudi M.
Buisson, a remercié M. Briatid, re-
présenté officiellellunt, MM. Feuillet,
président ; Mespôulède, secrétaire ;
Mullot, trésorier du Comité d'orga-
nisation nui se sont dévoués sans
compter. 1 a terminé en levant son
verre en l'honneur de M. Briand1 èt
de son distingué représentant M.
Léon Cote.
Très en verve, comme toujours
d'ailleurs, M. Feuillet a adressé un
mot aimable à tous ceux qui l'ont se-
condé dans l'accomplissement de sa
tâche. Il a fait une mention particu-
lière de MM. Lefort, Bignon, députés;
et Waddington, sénateur, au dévoue-
ment desquels on ne s'adresse jamais
en vain.
Au nom de 1 administration muni-
cipale heureuse que ce soit la ville de
Rouen qui ait été choisie, M. Duche-
min, adjoint, a bu à la pleine réussite
de l'œuvre entreprise.
Le toast qui a été le plus remarqué
et le plus applaudi est sans contre-
dit, celui porté par M. Baker, délé-
gué allemand. De forme très heu-
reuse, prononcé avec un accent con-
vaincu qui frappe, il a véritablement
fait sensation par les idées élevées de
rapprochement qu'il contenait.
MM. Bruck, du Luxembourg, Bon-
nin, délégué de la Ligue de l'Ensei-
gnement ont pris ensuite la parole.
M. Cusson a alors remis au nom du
ministre de l'Instruction publique, la
rosette à M. Estoup, et le ruban vio-
let à MM. Grange, vice-président du
C. S. R., IIalbracht de Nîmes, Jonr-
dan et Couron.
En quelques mots, M. Léon Cote
a félicité au nom du gouvernement
les organisateurs de ces belles fêtes,
levé son verre au succès du VII*
congrès, aux délégués étrangers, à la
ville, à M. Lefort, « qui, dit-il, l'ho-
nore de sa douce et spirituelle ami-
tié ».
Au nom du ministre du commerce,
des médaillesd'argentont été remises
à MM. Gabriel Gambier et Goujon -
et au nom de la Ligue de l'Enselgne-
ment, une médaille Hélé décernéeàM.
Feuillet et des diplômes ont été attri-
bués à MM. Hautot, Izard, Jurani et
Estoup.
Distribution des prix
Aussitôt les toasts terlninés, une
sauterie a été organisée,tandis que les
membres du Jury procédaient au
classement des épreuves dont les ré-
sultats ont été proclamés le soit-
même, à 8 h. 1/2, dans la grande salle
de l'Hô tel-de- Vi lie, sous la présidence
de M. Snrugbe. secrétaire géaéral t
de la préfecture.
Des discours ont été prononcés
LE TRiT 1ILLEUB HT EUS
INITIONS; ..1
0 or. 60
Avis li'fabommioli. - 1 fr. »
tW&IIIe8. - 11r.»
Jan. a i I!\lh t
Rae Je«i-Ba|)ti»le-,Ejvièi>ii
M,M : TACgE», «, H»i* .fewNU*
Les ab*nn«m*nU ''i
1'RYIBCC et M fut it: Mtidui
!«̃ et le de chaque Bipis^j! il
! ,II , ,. l
ORGANE REPUBLICAIN
t
î** **Ï^^ ,I. j
h .1!1tfPftl 1,1.. rt1 r 8J¡ , ", r' .; -11 1 T -')1" .a2'J'1() JÍ"ll.,/li. :J¡ ¡;n,1 ilo, -'Ih JI
I;)j or Ii,) - 1 [ .,! ,,;., J; ;; Iii
ro i
-., IL,a 131 'h '}bh ,.,. '1 ,,'
• e .ort;r>n< #ïu l-i -')rn • t ?
;. ,.IM)I(NEIENTS
Selne-lnréric8re, Eure et
départert»r»>U limitrophes.. 4 fr.
A'utrt* fr.
SIX MOIS
, àe)ge-Intirieure, Eure et
jdj?PM[teitçtit* limitrophes.. 2 fr. 50
) Í Aatn. ",par"fntA. 2 fr. 7
U -,.
Toute t la;è'frespODdanct concer-
° tiacrt lé journal doit être adreme
à M. le Directeur de Travailleur
\Nor*ismti.
CLEMENCE !
:,
Les actes de M. Millerand
n'ont pas suivi de loin les déci-
sions de M. le Président du
Conseil.
La première mesure qu'il
vient de prendre à l'égard d'un
certain nombre de postiers
compromis dans la dernière
grève est ilhe mesure de clé-
mence.
C'est aussi un acte de sagesse
et d'équité qui recevra l'appro-
bation générale, un geste d'apai-
sement qui rencontrera d'una-
nimes sympathies. ,
Dans un élan où lesentiment
de la solidarité est allé au delà
de la réflexion raison née, des
fonctionnaires n'ont pas craint
de donner leur appui à des mi-
litants entrainés plutôt p i la
fougue de leur caractère et l'ar-
deur de leur tempérament que
par des intentions malveil-
lantes.
Et, dans ce corps à corps
entre rElatet les fonctionnaires,
il s'esllrouvé que ceux-ci ont
succombé.
Ils ont succombé et on les a
punis. Mais, si la rançon est le
droit du vainqueur, il ne faut
pas, nous l'avôns dit dans un
récent article, qu'elle soit ni
trop dure ni trop sévère.
Il ne faut pas exagérer les
peines surtout lorsqu'elles ré-
pondent à des fautes résultant
de mouvements non prémédi-
tés.
On ne saurait prétendre, en
effet, que les grèves des postiers
eurent le caractère très net de
la préméditation. Elle furent
plutôt le résultat d'une fin de
non recevoir irréductible, in-
transigeante qui finit par exci-
ter les esprits.
M. Millerand, dans un senti-
ment'
leur remède à la situation était
d effijtèp^ Vferflît ên supprimant
t i *
la câu&fti t
Eà ,t'ié, les causés du con-
flit, des causes essentiellement
professionnelles, rie devaient
! :.., \;.
pas, ne pouvaient pas conduire
à des grèves. Ellès se sont pro-
duites, néanmoins, mais plutôt
9 ni 14 ni
sous une influence étrangère
aux^êntimerits i'ntiityfc^desfonc-
tionnaires, que clans un but no
toirement insurrectionnel.
D iris ée cas, M. le Ministre
des postes a estimé que les pos-
tiers eh irai nés dans les grèVes
avaient des droits aux circons-
tances atténuantes et, dans un
sentiment de haute et humaine
justice, il a estimé-que l'heure
était vfemtede tes$nî ne
nler. ! » .• • ̃̃ n« « u 11 m = •
i>- • '- ;
Nous approuvons l^c^'5 d^
clémence de M* Milterand, il est
conforme à sa réputation
d'homme d'gtat avisé et bon, à
sa réputation de haute probité
politique et sociale, en un mot
à tout son passé.
Tous les fonctionnaires, sans
exception, partageront notre
avis et nos sympathies.
Jean MESNIL
A A pins i cltts 1
A peine avons nous quelques jours 1
de grande chaleur, et voila la morta-
lité qui augmente au Havre dans des
proportions effrayantes :
La ville, qui d'après le I)r Fauvel
est le modèle de l'hygiène - sans
doute parce qu'il n'y en a pas -
présente aux rares étrangeis qui s'y
hasardent un état vraiment lamen-
table ; nous ne parlons pas des quar-
tiers, Sl-François, Notre-Dame, du
Perrey, où les odeurs putrides nau-
séabondes sont un foyer complet
d'infection 1
La rue de Paris, les quais, le Bou-
levard Mari lime ; les parties de la
ville les plus fréquentées par le com-
merce et par les promeneurs présen-
tent des ruisseaux, goÙts d'une sale-
té repoussante A la tombée du jour
les détritus des rues, l'eau stagnante
des ruisseaux dégagent des miasmes
pestilentiels.
-- - - - - - - - --
Dans le bas du boulevard Maritime
les égoûts laissent échapper de leurs
regards des fumées putrides qui font
fuir ceux qui à la fraîche tombant
vont chercher un peu d'air.
C'est celà le Nice Harn ais disaient
hier un groupe d'étraugers, venus
pour visiter les merveilles annoncées
par les affiches de Dufayel ! Et de
s'écrier: on nous donnerait les loyers
pour rien que nous ne viendrions
jamais au Havre y chercher la peste
ou le choléra.
Malheureusement pour les havrais
et aussi pour Dufayel ces dires sont
trop exacts.
Nous savons bien que pour faire
croire à un semblant d'hygiène, la
ville, d'accord avec Dufayel, a fait
épandre du goudron à profusion
dans toutes les principales rues du
Havre, et du Nice Havrais ; cela a
coïité 32.000 francs à la ville, et
1.200 francs à Dufayel mais autant
en ont emporté les pluies, et aujour-
d'hui les routes sont redevenues
presque aussi poussiéreuses que par
le passé*
Le goudron pouvait avoir son uti-
lité pour les automobilistes, on ne
fait rien de trop bien pour ces Mes-
sieurs, mais M. le Maire du Havre,
mais M. De Coninck adjoint chargé
de la voirie, s'ils font un retour sur
eux-mêmes, ne penseront-ils pas
qu'au lieu de gaspiller Dinsi 32.000
,1
francs pour goudronner des routes
privilégiées, ils auraient mieux fait
• * «% itfk S « • 1 â
daeccepter loffre du philantrope
havrais qui offrait de faire la désin-
fection de la rue de Paris, des quais
et du quartier St-François pendant
les mois d'été pour la somme de
ïDouze millè francs, et ces 12.000
francs n'auraient été £ >ayés par la
ville qu'aillant que lamqrtatité Jtlftit
tombée de 10 pour mille ;l> i
La
M> Datait fkm'obttoa :'i!:, -:, ":
'7. ua L
l'M/ Gréttë&ta¥,'M?.' dfe' Conpipça, vou-
,' :r-' on; IQÇ ,
laient faire les essais, ils estimaient
que la vie de 10 pour mille de nos
concitoyens valait bien 12.000 francs.
En tout cas ils voulaient tenter
l'essai, mais le Docteur Fauvel
veillait 1 sa gloire à lui est que le
Havrp détienne le record de la mor-
talité, et en effet cette mortalité est au
Havre de 23 pour mille dans lesquar-
tiers de la côte, elle est à S-François
de 34 pour mille, c'est ce que l'on
trouve de mieux dans le monde en-
tier.
A Londres cette mortalité est de 14
pour mille, à Turin de 11 pour mille
à Lyon d' 19 pour mille, mais au
Havre le docteur Fauvcl ne lâche
pas ses :14 pour mille.
lléintégrations dans les Postes
On sait qu'à la suite des événe-
ments qui se sont produits dans les
postes, des suspensions de fonction-
naires avaient été prononcées.
En conséquence de l'arrêt rendu
par le Conseil d'Etat samedi dernier,
M. Millerond, ministre des travaux
publics et des postes, à décidé, en
approuvant les suspensions qui
avaient été prononcées par leurs
chefs de sirvice respectifs, que 30
agents et dames employées. 5 sous-
agents et 10 ouvriers frappés repre-
naient leur service à la date du
mercredi Il août dernier.
Carnet d'un Flâneur
lss gens du siècle précédent regar-
daient, non sans crainte, ce qu'on
était convenu d'appeler les Moder-
nistes. Les petites transformations que
cherchaient d faire, ces derniers dans
les vieilles coutumes enracinées des
« Anciells », les faisaient regarder (tun
mauvais œil leurs alnés.
Ces préjugés, heureusement, dis-
paraissent à vue d'oeil. et si quelques
bons patriarches d'esprit arriéré pro-
testent encore contre le mouvement
('¿néral, leur faible voix se perd sans
écho dans le tumulte chaque jour
grandissant du progrès.
L'alnottr sauvage de F armée et de
la guerre, les distractions sanguinai-
res de la chasse, la soumission envers
des êtres semblables, diminuent de
plus en plus et les instincts farou-
ches, les stupides glorioles d'ulllan
font place au développement moral et
physique qu'engendrent les Arts et les
Sports.
Voilà ce que poursuit le moder-
nisme : produire, produire sanscesse9
rendre intéressant le travail (même
manuel), pour qu'il devienne le but
de la vie et non la conséquence, élever
l'idéal de chaque homme en lui étant
dès Son éducation primaire les goûts
belliqueux de ses vénérables an-
cêtres.
Bernard BASTIDE
Grandes Fêtes
Sténographiques
VIIe Fête fédérale de l'Union - lle Fête
de la Fédération Normande et Pi-
carde Ier Congrès Européen de
Sténographie.
Les fêtes sténographiques que nous
avions annoncées ont obtenu un suc-
cès considérable, tant par l'impor-
tance des travaux qui y ont été ac-
complis, que par la parfaite exécu-
tion du programme composé et la
cordialité charmante qui a régné en-
;, tre les congressistes venus de toutes
le Villes de la région, de la
France et de Yèùtqger.
on le «dira aa cours dé .cep
belles journées : rien ne fait plus
pour la paix mondiale que ce rap
prochement d'élnioentes personnali-
tés étrangères échangeant leurs im
pressions et communiant eu des pen-
sées semblables de rapprochement et
de sympathie.
Parmi les principales notabilités
présentes citons :
- - -
MM. le Dr Bruck, délégué du Lu*
xenibourg ; de Alberti, délégué ita-p
lien ; Dr Hisch, de Dresde ; Fohner,
des Pays-Bas; Gaster, d'Anvers L:
HakJer, de Berlin ; Silvermann,d'Ans*
bourg ; Fabrot, de Budapest ; De-
poin, président de l'Institut sténogra-
phique de France; Navarre, Nicault,
Seigneur, Izard. Estoup, de Villefrai-
gne, Delpy, Hébert, de Paris ; Ver-
dier, Bonnatte, de Lyon ; Faugier,
Grenoble ; Lepagnol, Malherbe, Le-
leu, BruneI, du Havre ; Pointeau,
d'Orléans ; Chouvet, Jacqmène et
Boëll, de Marseille; Mme Mayeux,de
Lisieux ;Triouleyre, de Beinis ; Hal-
wacht, de Nîmes ; Morthy, de Bou-
logne ; Quéré etTroubart, de Limo
ges ; Dupeyrat et Soumastre, de Bor-
deaux ; Cabos, de Dieppe ; Feuillet,
Mespoulède, Grange, Cayeux, Mulot;
Hautot, Capon, Coure), Blot, de
Boueti ; Navarre, Nicault, Guyot,
etc.
Exposition de machines à écrire
11 est bien évident que nous ne
pourrons donner des détails complets
et reproduire tous les discours qui
ont été prononcés pendant ces fêtes.
Notre journal n'y sutfirait pas. Nous
essaierons de publier un tableau d7eii-1
semble.
-- - - -
Tout d'abord, nous dirons que
pendant toute sa durée l'Exposition
des machines à écrire qui se tenait
dans la grande salle de la Bourse a
été très visitée par les hautes person-
nalités de la région, du Congrès et,
par le public -- et cela était assez na-
turel puisque c'était la première du
genre qui avait lieu dans notre ville.
Il y avait là des machines de tous
les systèmes qui retenaient longtelnps.
l'attention desvisitcurs, lesquels exa-
minaient avec un esprit avisé les
perlectionnements qui les différen-
ciaient les unes des autres.
Pour nous, profane, nous les trou-
vions toutes superbes, mais il faut
croire que notre admiration béate
tombait quelquefois à faux, car de vi- ;
ves controverses s'engageaient sou-
vent non loin de nous. Enfin aux
« compétences » de se prononcer.
La journée de samedi
La journée de samedi était consa-
crée au congrès et à une conférence. ;
Ce congrès, qui se tenait dans la > aile !
des mariages, au 1er étage de l'Hôtel ;
de Ville était présidé par M. Georges
Buisson, président de l'Union et sté-
nographe de la Chambre des Dépu-
tés.
Après une adresse au Président de
la Bépubliaue et des remerciements
à MM. Waddington, Lefort et Maille,
M. Feuillet, président du Cercle sté-
nographique Rouennais à attiré l'at-
tention du Congrès, sur l'organisation
des concours pour l'emploi dans les
ponts et chaussées.
Lecture a été ensuite donnée des
rapports de M. Escoup, sur la sténo
dans l'Enseignement, de M. Halwacht
et de M. Bonaffe.
Le soir, M. le Dr Fusch, de l'Insti-
tut royal de Dresde a fait une magni-
fique conférence dont le sujet : Réve
d'un vieux grec sur la sténographie
à travers les dgrs. D'une inspiration
très élevée, d'une forme très littéraire
cette belle causerie a enthousiasmé
un auditoire malheureusement trop
restreint.
Les concours
Dimanche, commençait par des
concours : dactylographie, fédéral
de sténo, concours de la Fédération
normande. Plus de deux cents con-
currents seront présentés. Quelques-
uns d'entre eux venaient des quatre
coins du pays.
Le championnat de France (sténo)
à la vitesse de 180 mots a été gagné
par Mme Estoup, de Paris. Celui de
dacly par M. Tniberge.
: aquet
» » •
A midj et demi, un banquet offi-
ciel révnjissaitidans lu salle de l'Hô.
î.el'de-Frai^cele^cou^i csstsles et leurs
invités. ,\, .:
Ce banquet était, présidé par M.
Léon Cote, chefj de cabinet de M.
Bpapjd, président du;Conseil, ayant à
ses côtés, : M, Cu^jon,(inspecteur pri-
maire, délégué du Ministre de r ns-
truction pudique ; 16L Surugue, re-
présentait M- .Fosse* préfet de la
deine-lu^ricure ; I))ucbeniin, repré-
senUntlq Maire ; Buisson, président
de ru nion des sociétés sténographi-
ques de France ; Mine Buisson ; Le-
fort, député de Bouen ; Depoin, pré-
sident de nnstitut sbénographique de
France ; colonel Guerrier, du 7 Ie ré-
- -. - --.
giment d'infanterie ; Bonnin, délégué
du conseil général de la Ligue de
l'enseignement ; Ftuillet. Mullol ; les
délégués étrangers ; Mme hstoup,
Mlle Bierek, M. Cabos, sergent-ma-
jor au 39° ; Lebceuf, do collège d'Eu;
Pain, d'Yvetot ; Cnnchon, Delanos,
de Dieppe ; Marlard, de Beauvais ;
Brunei, président de l'association uni-
taire du Havre; de nombreux con-
gressistes et lesmembresdu Cercle et
de la Fédération, etc.
Au clHlmpdRn, M. Surugue, se-
créta ire-gêné rai de la préfecture, a
présenté les excuses de M. Fosse, sa-
lué le représentant du Président du
Conseil et porté la santé du Président
de la Bépublique. Il a levé également
son verre à la sténographie et à M.
Cusson.
Dans un discours très applaudi M.
Buisson, a remercié M. Briatid, re-
présenté officiellellunt, MM. Feuillet,
président ; Mespôulède, secrétaire ;
Mullot, trésorier du Comité d'orga-
nisation nui se sont dévoués sans
compter. 1 a terminé en levant son
verre en l'honneur de M. Briand1 èt
de son distingué représentant M.
Léon Cote.
Très en verve, comme toujours
d'ailleurs, M. Feuillet a adressé un
mot aimable à tous ceux qui l'ont se-
condé dans l'accomplissement de sa
tâche. Il a fait une mention particu-
lière de MM. Lefort, Bignon, députés;
et Waddington, sénateur, au dévoue-
ment desquels on ne s'adresse jamais
en vain.
Au nom de 1 administration muni-
cipale heureuse que ce soit la ville de
Rouen qui ait été choisie, M. Duche-
min, adjoint, a bu à la pleine réussite
de l'œuvre entreprise.
Le toast qui a été le plus remarqué
et le plus applaudi est sans contre-
dit, celui porté par M. Baker, délé-
gué allemand. De forme très heu-
reuse, prononcé avec un accent con-
vaincu qui frappe, il a véritablement
fait sensation par les idées élevées de
rapprochement qu'il contenait.
MM. Bruck, du Luxembourg, Bon-
nin, délégué de la Ligue de l'Ensei-
gnement ont pris ensuite la parole.
M. Cusson a alors remis au nom du
ministre de l'Instruction publique, la
rosette à M. Estoup, et le ruban vio-
let à MM. Grange, vice-président du
C. S. R., IIalbracht de Nîmes, Jonr-
dan et Couron.
En quelques mots, M. Léon Cote
a félicité au nom du gouvernement
les organisateurs de ces belles fêtes,
levé son verre au succès du VII*
congrès, aux délégués étrangers, à la
ville, à M. Lefort, « qui, dit-il, l'ho-
nore de sa douce et spirituelle ami-
tié ».
Au nom du ministre du commerce,
des médaillesd'argentont été remises
à MM. Gabriel Gambier et Goujon -
et au nom de la Ligue de l'Enselgne-
ment, une médaille Hélé décernéeàM.
Feuillet et des diplômes ont été attri-
bués à MM. Hautot, Izard, Jurani et
Estoup.
Distribution des prix
Aussitôt les toasts terlninés, une
sauterie a été organisée,tandis que les
membres du Jury procédaient au
classement des épreuves dont les ré-
sultats ont été proclamés le soit-
même, à 8 h. 1/2, dans la grande salle
de l'Hô tel-de- Vi lie, sous la présidence
de M. Snrugbe. secrétaire géaéral t
de la préfecture.
Des discours ont été prononcés
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.06%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.06%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6388838t/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6388838t/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6388838t/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6388838t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6388838t
Facebook
Twitter