Titre : Le Travailleur normand havrais : paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Rouen)
Date d'édition : 1908-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880313v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1908 01 novembre 1908
Description : 1908/11/01 (A18,N927). 1908/11/01 (A18,N927).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG27 Collection numérique : BIPFPIG27
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63887995
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90656, JO-90677
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2012
Dix-Huitième Année - N° 927 Le Numéro DIX Centimes Dimanche ln Novembre 1908
LE TmilLLEVR HAÏRAIS
INSERTIONS :
AapMMpea U ligne 9fr. 50
Avis d'IslmaaAtiai).. lfr. »
Nelame. - 2 fr. »
RéâaoUon à Adminictration :
79, RM Halfwln, ROUEN
Bureaux au Havre :
Rue Jean-Baptiste Eyriès
Dépêt : TACHER, 6, place Gamtetta
Les abonnements se paient à
l'avance et se font à partir du
1er et 11 de chaque mois.
b
ORGANE RËPUPLICAIN
de la Seine-Inférieure, dë, l'Eure et du Calvados
PARAISSANT LE DIMANCHE
ABONNEMENTS
Seiue-Iuférieure, Eure et
départements limitrophes.. 4 fr. »
Autres départements 5 fr. »
SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 50
Autres départements. 2 fr. 75
Toute la correspondance concer-
nant le journul doit être adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
LelnculpéS de Draveil
Nous ne sommes partisans ni
du trouble ni des événements
fâcheux dans le genre de ceux
qui se sont produits cet été à
Draveil.
Au Travailleur Normand
nous avons été les premiers à
blâmer les faits et gestes des
agiteurs envoyés par a C. Gr.
dans les centres ouvriers pour
firécher la discorde et la révo-
ution. fi
On a suffisamment constaté
les effets-pénibles de l'agitation
révolutionnaire pour qu'il soit
inutile d'y revenir.
Nous avons annoncé en son
temps l'emprisonnement pré-
ventif des principaux inculpés
dans l'atfuirc de Draveil-Ville-
neuve-Saint-Georges.
Or. depuis quelques jours, et
surtout depuis le discours de
M. Viviani, lors de l'inlerpella-
tion de la C. G. T., le Gouver-
nement est impérieusement
sommé de faire mettre en liberté
provisoire ou même définitive,
les membres du Comité confé-
déral impliqués dans les émeu-
tes de cet été.
Ces sommations ne viennent
pas seulement des organes so-
cialistes, certains journaux ra-
dicaux socialistes se sont mis
de la partie.
Le Rappel, qui n'a jamais fait
pre. uve de beaucoup de bien-
veillance à l'égard du ministère
présidé par M. Clémenceau,
s'exprime en ces termes :
« Nous exigeons que justice soit
« rendue aux détenus innocents de
« Corbeil. Et si M. le président du
«.Conseil reste sourd, contre toute
« attente, prisonnier de ses conseil-
« 1ers de réaction, nous clamons
« notre indignation au garde des
« Sceaux. M. Briand tolérera-t-il, lui
« aussi, cette infamie ? »
Ces paroles nous paraissent
sensiblement exagérées. M. Clé-
menceau, en cette affaire, n'est
prisonnier que de la loi.
Une instruction a été ordon-
née sur les émeutes de Ville-
neuve - Saint - Georges, et des
arrestations opérées. Le magis-
trat qui y a procède a cru de-
voir maintenir ses arrestations.
A-t-il tort d'avoir maintenu sous
les verrous telle ou telle per-
sonne de la C. G. T. ? A-t-il tort
de n'avoir pas rendu encore une
ordonnance de non lieu ?
Les socialistes et leurs alliés
proclament violemment qu'il a
eu tort. Ils s'appuient sur des
documents de l'instruction pu-
bliés par un de leurs organes.
Et cela leur suffit. Ils ne se de-
mandent môme pas si ces do-
I m « 1 < A
cuments sont les seuls, et même,
à supposer qu'ils soient les seuls,
s'ils ne comportent pas une in-
terprétation juridique différente
de la leur. Ils jugent la question,
et prétendent que le gouverne-
ment doit la juger comme eux,
ils réclament son intervention
pour faire cesser ce « scandale»1
Les mêmes gens qui ne lais-
sent pas passer une occasion
d'accuser le pouvoir exécutif
d'ingérence arbitraire dans les
choses de la justice, n'hésitent
pas à solliciter cette ingérence,
quand ell. est destinée à servir
leurs intérêts politiques qu'ils
dissimulent sous le voile d'un
pur intérêtde justice. Voilà bien
la logique des partis extrêmes,
professant tour à tour le mépris
ou le respect de la loi, suivant
qu'ils jugent l'un ou l'autre utile
Ú leur action t
Pour se prononcer sur la
mise en liberté provisoire ou
définitive des membres du co-
mité, il faudrait être un peu plus
éclairé sur les résultats de l'in-
forlnalion.
Ce n'est pas encore le cas.
Dans cette affaire, le seul
point sur lequel tous ceux qui
ont le souci de la loi lie peu-
vent pas ne pas être d'accord :
c'est qu'en l'état, legotiverne-
ment, en eut-il le plus vit tlesir,
ne saurait sans abus intervenir
dans la question. Il pouvait
mettre en mouvement l'action
publique, à l'occasion des évé-
nements de Draveil. Mais cela
fait, il a épuisé son droit.
Le juged'instruefion est libre
de prendre telle -- décision qu'il
estime juste.
Nous estimons qu'un peu
plus d'activité serait nécessaire
dans la marche de l'information
et que s'il y a lieu d'être indul-
gent envers les membres du
Comité Confédéral, que cette
indulgence ne se f isse pas at-
tendre.
En tous cas, les journaux qui
ont pris le parti de blâmer MM.
Clémenceau et Briand ne font
qu'une seule chose, c'est d'espé-
rer obtenir, par une campagne
qui constitue un véritable chan-
1 tage, une illégale pression sur
les magistrats.
Avant de vitupérer contre le
gouvernement et d'avouer ainsi
te peu de cas qu'ils font de la
séparation des pouvoirs, les
journaux en question devraient
au moins attendre d'être plus
amplement informés.
JEAN IESNIL.
La Semaine Politique
La Suppression des Conseils de
Préfecture
M. Clémenceau a déposé un projet
de loi ayant pour objet la suppression
des Conseils de préfecture et la créa-
tion de « Tribunaux administratifs ».
Aux termes du projet, il sera institué
dans chaque département, au lieu et
place des trois postes de conseillers de
pretecture que compte (beine, Nord
et Belfort exceptés) chaque division
départementale, un Tribunal adminis-
tratif composé d'un conseiller de pré-
fecture, juge unique ; du secrétaire gé-
néral, commissaire du gouvernement,
et d'un secrétaire-grenier choisi par le
préfet parmi les employés de la préfec-
ture.
Des conseillers de préfecture sup-
pléants, au nombre de 35 pour toute la
France, à peu près un par deux dépar-
tements, seraient chargés de pourvoir
aux vacances, absences ou empêche-
ments des titulaires départementaux.
L'ancien budget des Cultes
M. Briand vient de transmettre à son
collègue, M. Caillaux, en le priant d'en
saisir d'urgence la commission du bud-
get, le texte d'un article additionnel
destiné à modifier l'article 41 de la loi
de 1905 sur la séparation des Eglises et
de l'Etat.
Cet article répartit les crédits dispo-
nibles par suite de dispositions gra-
duelles du budget des cultes entre tou-
tes les communes au prorata du con-
tingent de la contribution foncière des
propriétés non bâties.
La Crise Orientale
Les négociations entre l'Autriche et
la Turquie subissent un temps d'arrêt.
La Presse allemande attribue ces
nouveaux incidents à l'Angleterre. En
Bulgarie, on dément énergiquement le
bruit d'une nouvelle rupture avec la
Turquie.
On croit au contraire que l'entente
sera faite avant la réunion de la confé-
rence.
IlllcJapesf, M. Crozier, ambassa-
deur de France a remis nlcrcredi,. il
l'empereur François-Joseph, la réponse
à la lettre qui faisait part A M. Faîtières
de l'Annexion de la Bosnie-Herzé-
govine.
La peine de mort
M. Georges Berrv, député de Paris a
déposé à la Chamnre un projet de loi
tendant à compléter l'article 304 du
code pénal et dont voici le texte :
§ 4 de l'article 304 du code pénal :
« Néanmoins, tout individu, qui,
s'étant rendu coupable d'un meurtre
aura été reconnu comme un inaltaiteur
professionnel ou aura frappé pour le
plaisir de tuer, sera assimilé à l'assa-
sin at puni de la peine de mort. »
M. Georges Berry demandera l'ur-
gence de sa proposition en donnant au
vote de l'urgence cette signification :
que puisque la Chambre accepte en
principe la peine de mort pour un
crime qui jusqu'ici ne l'entraînait pas,
c'est la preuve qu'elle n'entend pas que
les projets de loi dont est saisi le Par-
lement et qui concluent à l'abrogation
des articles visant la peine de mort,
puissent servir de prétexte à la suppres-
sion en fait de la peine capitale.
Les bénéfices agricoles
La chambre avait renvoyé à la com-
mission une certaine quantité d'amen-
dements qui tcndaient à modifier l'arti-
cle 37 du projet d'impôt sur le revenu ;
cet article est celui qui vise les bénéli-
ces agricoles. , ,
La commission, tenant compte des
observations qui avaient été portées à
la tribune, a consenti à abaisser de 30
0/0 le taux primitif. Devant cette con-
cession, les amendements ont été reti-
rés, et dans la séance de mardi matin,
la Chambre, à mains levées, a vote les
trois premiers paragraphes du texte
transactionnel proposé par sa commis-
sion.
Dans les P. T. T.
L'association générale des sous-
agents des P. T. T., dans sa réunion de
samedi, a émis les vœux suivants :
1° Que le traitement des facteurs lo-
caux et ruraux soit élevé de 1.200
francs à 1.400 francs.
-- - - -
2P Que les lacteurs auxiliaires rem-
plissant les conditions voulues, soient
titularisés pour que cet emploi soit
ensuite supprimé par voie d'extinc-
tion.
30 Que l'assimilation soit établie au
point de vue de l'avancement entre les
sous-agents du matériel des bureaux,
les ambulants et les brigadiers-char-
geurs.
Au ministère de la Marine
M. Picard, ministre de la marine, a
décidé d'appeler à Paris, comme chef
de son cabinet administratif, le capi-
taine de frégate Morin, qui remplit ac-
tuellement les fonctions de premier aide
de camp du major général de la marine
à Toulon..
Le commandant Morin, qui est âgé
de cinquante ans, a commandé avec
distinction la marine à Madagascar ;
il est officier de la Légion d'honneur.
L'Amélioration des Casernements
Le sous-secrétaire d'Etat à la Guerre
vient d'inviter les généraux, Comman-
dants de corps d'armée, à lui faire con-
naître, après avoir pris tous les rcnsci-
gnements nécessaires auprès des chefs
de corps, si, depuis l'arrivée des re-
crues, la contenance normale de cer-
tains casernements est dépassée, si
tous les casernements sont alimentés
d'une quantité sufiisante d'eau potable,
enfin si les soldats sont partout cou-
chés avec des fournitures complètes.
Le sous-secrétaire d'Etat se propose,
aussitôt que ces divers renseignements
lui seront parvenus, de se rendre sur
divers points pour vérifier les condi-
tions d'installation des jeunes soldats..
SYNDICALISME ET MME
Dimanche dernier, salle Barette,
deux monarchistes sociaux (?) MM.
Jouve et Delest, faisaient une confé-
rence politique et contradictoire,
qui avait pour titre, Syndicalisme et
Monarchie. Cent cinquante personnes
environ, des partis les plus divers
étaient venues demander des expli-
cations et discuter les arguments des
conférenciers.
Monarchie, Socialisnle, voilà
deux mots qui n'ont pas l'habitude
de figurer côte à côte, quelques
éclaircissements étaient nécessaires.
Les contradicteurs qui étaient venus
en demander n'ont eu que des répon-
ses un peu vagues. - -- -
« La monarchie, a dit M. Jouve,
constituera l'accord social en orga-
nisant le monde du travail qu'elle
divisera : 1° en syndicats d'ou-
vriers ; 2° en syndicats d'employés ;
3° en syndicats patronaux. Tous ces
syndicats seront réunis dans la Cor-
poration pour la défense de leurs
intérêts communs, de leurs intérêts
professionnels.
De son côté, M. Delest affirme que
« tant que la Hépubliquc existera, le
syndicalisme ne pourra poursuivre
son but parce qu'il sera fatalement
absorbé par la République.
Les monarchistes sociaux parais-
sent regretter 1 heureux temps (Oh !
combien) des corporations et repro-
chent à la Révolution de les avoir
détruites. Leur plus ardent désir est
de renverser la République et ces
messieurs vont prècnant le trouble,
« la saine révolte qui leur ramène-
ra le roi ». - -
-- - -
Les paroles ne sont heureusement
écoutées que par un nombre d'adep-
tes restreint, c'est ainsi que diman-
che, à la sortie de la conférence, à
peine une trentaine d'hurluberlus,
névrosés sans doute, se sont égosil-
lés à crier vive le roi, vive la monar-
chie sociale (?) -- ---
Si ces arguments, refutés d ailleurs
par les contradicteurs présents à la
réunion, sont un exemple dos théo-
ries dont on nous parlait il y a quel-
ques semaines, nous avons bien fait
d'en rire et de passer outre.
J. M.
Le Jour des morts
Les tribulations et les secousses
de la vie ont beau nous diviser, il
est un point sur lequel nous restons
immuablement d'accords, c'est quand
il s'agit d'honorer les morts.
Cette union est plus parfaite encore
deux fois l'an, à l'époque où la na-
ture longtemps endormie et stérile,
sort de sa léthargie et s'éveille, et à
cette autre où lasse et en quelque
sorte épuisée par une période de
prductive activité, elle reprend son
inertie et son sommeil.
Deux fois l'an, aux Rameaux et à
la Toussaint, les âmes, également
hantées par un Inlne sentiment,
éprouvent le besoin de mêler leurs
souvenirs et leurs douleurs en se
rendant avec des pleurs à l'asile des
morts.
Des esprits forts, dégagés de toute
foi et de toute croyance, auront beau
épiloguer sur le caractère de ces
sentiments, ils auront beau les con-
fondre et les comparer aux supersli-
lions religieuses, ils n arriveront
point à empêcher, à détruire ce culte
qui fut de toutes les époques et de
toutes les latitudes, le culte des
morts.
Le culte des morts est, en effet, la
plus haute expression du cœur hu-
main, dans ses actes et dans ses œu-
vres. Il symbolise à la fois l'affection
et la souffrance. Il ressuscite et en-
tretient en nous rattachement su-
p reine à tous ceux qui partagèrent
naguère nos joies et nos peines, à
toutes celles qui vécurent notre
vie.
Quand lame du peuple naïve et
sensible, porte son souvenir vers les
siens, vers ceux qui reposent sous
les herbes des cimetières, elle est
sincère et n'obéit à aucune école de
mysticisme. Et quand, triste et re-
cueillie, la foule visite les tombes
évanouies et nivelées par le temps,
ce n'est pas davantage du snobisme,
c'est une pensée forte et idéalement
poussée et fleurie dans son cœur
qu'elle vient déposer avec piété sur
les cendres des disparus.
Cn tel hommage plane au-dessus
des contingences ordinaires de la
vie, dans quelque lieu qugelle se
passe, il est tiu-dessus de la plus
belle cérémonie des cultes et par sa
grandeur et par sa simplicité, il ex-
plique et commande tous les res-
DCCtS.
Jours de deuils et de tristesse que
les jours des Radeaux et de la Tous-
saint, oui, parce qu'ils rappelleut et
ponctuent les plus cruelles épreuves,
mais aussi, journées réconfortantes,
parce qu'elles eurent surtout pour
objet la communion pure et intense
des vivants avec les morts.
Et à travers les allées jonchés de
feuilles fanées et flétries, où se croi-
seront les visiteurs des morts, ne
dites pas que ces manifestations sont
puériles et inutiles, elles apaisent les
douleurs et rendent moins lourdes
les amertumes à supporter.
Saluons ces coutumes et conser-
vons-les.
- ALEXANDRE ADAM
Chronique dn Dimanche
La question des débuts
Les débuts sont terminés ail Théd-
tre-des-Arts, les membres de la com-
mission et les abonnés ont déposé
jeudi dernier le bulletin de vote qui
devait décider du sort de la troupe
lyrique, seul M.Abonil, ténor de grand
opéra, n'a pas été admis.
- Régulièrement il n'y a rien à dire
de ce vote, la valeur des artistes que
nous a présenté M. Fermo est incon-
testable, nous avons été à même d'ap-
précier leur talent et de les féliciter
comme il convenait.
Cependant, les habitués du Théd-,
tre-des-Arts qui assistaient fi la répré-
sentation de jeudi n'ont pas été sans
remarquer qu'il ne régnait pas dans
la salle au moment de la lecture des
résultats, Vanimation des années pré-
cédentes.
Au Travailleur Normand, nous di-
sions il y a quelque temps, que la
nouvelle façon d'accepter les artistes
n'était pas démocratique, que tout le
monde devait avoir droit au chapi-
tre, sans aucune distinction, à la con-
dition toutefois d'assiter à un certain
nombre de représentations. -
La nouvelle mode n a pas seule-
ment ce défaut, mais encore celui de
désintéresser du théâtre, le public de
la classe ouvrièrc, contingent très ap-
préciable au point de vue des recelles.
Autrefois les débuts attiraient au
theatre une catégorie spéciale de spec-
tateurs, ceux-ci, fort nonlbreux, as-
sistaient à toutes les représentations,
et pendant six semaines, quelquefois
deux mois, les directeurs faisaient chu"
que soir le maximum de la recette.
Les débuts terminés, c'était le tour
du public plus calme, venant au spec-
tacle pour se distraire et se délasser.
Tout ceci se passait avec des œu-
vres du répertoire et pendant ce temps
les directeurspoiwaientà loisir prépa-
rer faire apprendre et mettre au point
les nouveautés.
La salle était toujours cOlnbli, les'
recettes excellentes et les directeurs
s'enrichissaient.
-- - - .-
Aujourd mu, Jielas ! il faut qu'ils
s'estiment bien heureux 101-Silllils ar-
rivent ci joindre les deux bouts. Le
théâtre n'ayant plus pour certains
Viniérêt de Jadis, ils le délaissent. Les,
LE TmilLLEVR HAÏRAIS
INSERTIONS :
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Bureaux au Havre :
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Dépêt : TACHER, 6, place Gamtetta
Les abonnements se paient à
l'avance et se font à partir du
1er et 11 de chaque mois.
b
ORGANE RËPUPLICAIN
de la Seine-Inférieure, dë, l'Eure et du Calvados
PARAISSANT LE DIMANCHE
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départements limitrophes.. 4 fr. »
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SIX MOIS
Seine-Inférieure, Eure et
départements limitrophes.. 2 fr. 50
Autres départements. 2 fr. 75
Toute la correspondance concer-
nant le journul doit être adressée
à M. le Directeur du Travailleur
Normand.
LelnculpéS de Draveil
Nous ne sommes partisans ni
du trouble ni des événements
fâcheux dans le genre de ceux
qui se sont produits cet été à
Draveil.
Au Travailleur Normand
nous avons été les premiers à
blâmer les faits et gestes des
agiteurs envoyés par a C. Gr.
dans les centres ouvriers pour
firécher la discorde et la révo-
ution. fi
On a suffisamment constaté
les effets-pénibles de l'agitation
révolutionnaire pour qu'il soit
inutile d'y revenir.
Nous avons annoncé en son
temps l'emprisonnement pré-
ventif des principaux inculpés
dans l'atfuirc de Draveil-Ville-
neuve-Saint-Georges.
Or. depuis quelques jours, et
surtout depuis le discours de
M. Viviani, lors de l'inlerpella-
tion de la C. G. T., le Gouver-
nement est impérieusement
sommé de faire mettre en liberté
provisoire ou même définitive,
les membres du Comité confé-
déral impliqués dans les émeu-
tes de cet été.
Ces sommations ne viennent
pas seulement des organes so-
cialistes, certains journaux ra-
dicaux socialistes se sont mis
de la partie.
Le Rappel, qui n'a jamais fait
pre. uve de beaucoup de bien-
veillance à l'égard du ministère
présidé par M. Clémenceau,
s'exprime en ces termes :
« Nous exigeons que justice soit
« rendue aux détenus innocents de
« Corbeil. Et si M. le président du
«.Conseil reste sourd, contre toute
« attente, prisonnier de ses conseil-
« 1ers de réaction, nous clamons
« notre indignation au garde des
« Sceaux. M. Briand tolérera-t-il, lui
« aussi, cette infamie ? »
Ces paroles nous paraissent
sensiblement exagérées. M. Clé-
menceau, en cette affaire, n'est
prisonnier que de la loi.
Une instruction a été ordon-
née sur les émeutes de Ville-
neuve - Saint - Georges, et des
arrestations opérées. Le magis-
trat qui y a procède a cru de-
voir maintenir ses arrestations.
A-t-il tort d'avoir maintenu sous
les verrous telle ou telle per-
sonne de la C. G. T. ? A-t-il tort
de n'avoir pas rendu encore une
ordonnance de non lieu ?
Les socialistes et leurs alliés
proclament violemment qu'il a
eu tort. Ils s'appuient sur des
documents de l'instruction pu-
bliés par un de leurs organes.
Et cela leur suffit. Ils ne se de-
mandent môme pas si ces do-
I m « 1 < A
cuments sont les seuls, et même,
à supposer qu'ils soient les seuls,
s'ils ne comportent pas une in-
terprétation juridique différente
de la leur. Ils jugent la question,
et prétendent que le gouverne-
ment doit la juger comme eux,
ils réclament son intervention
pour faire cesser ce « scandale»1
Les mêmes gens qui ne lais-
sent pas passer une occasion
d'accuser le pouvoir exécutif
d'ingérence arbitraire dans les
choses de la justice, n'hésitent
pas à solliciter cette ingérence,
quand ell. est destinée à servir
leurs intérêts politiques qu'ils
dissimulent sous le voile d'un
pur intérêtde justice. Voilà bien
la logique des partis extrêmes,
professant tour à tour le mépris
ou le respect de la loi, suivant
qu'ils jugent l'un ou l'autre utile
Ú leur action t
Pour se prononcer sur la
mise en liberté provisoire ou
définitive des membres du co-
mité, il faudrait être un peu plus
éclairé sur les résultats de l'in-
forlnalion.
Ce n'est pas encore le cas.
Dans cette affaire, le seul
point sur lequel tous ceux qui
ont le souci de la loi lie peu-
vent pas ne pas être d'accord :
c'est qu'en l'état, legotiverne-
ment, en eut-il le plus vit tlesir,
ne saurait sans abus intervenir
dans la question. Il pouvait
mettre en mouvement l'action
publique, à l'occasion des évé-
nements de Draveil. Mais cela
fait, il a épuisé son droit.
Le juged'instruefion est libre
de prendre telle -- décision qu'il
estime juste.
Nous estimons qu'un peu
plus d'activité serait nécessaire
dans la marche de l'information
et que s'il y a lieu d'être indul-
gent envers les membres du
Comité Confédéral, que cette
indulgence ne se f isse pas at-
tendre.
En tous cas, les journaux qui
ont pris le parti de blâmer MM.
Clémenceau et Briand ne font
qu'une seule chose, c'est d'espé-
rer obtenir, par une campagne
qui constitue un véritable chan-
1 tage, une illégale pression sur
les magistrats.
Avant de vitupérer contre le
gouvernement et d'avouer ainsi
te peu de cas qu'ils font de la
séparation des pouvoirs, les
journaux en question devraient
au moins attendre d'être plus
amplement informés.
JEAN IESNIL.
La Semaine Politique
La Suppression des Conseils de
Préfecture
M. Clémenceau a déposé un projet
de loi ayant pour objet la suppression
des Conseils de préfecture et la créa-
tion de « Tribunaux administratifs ».
Aux termes du projet, il sera institué
dans chaque département, au lieu et
place des trois postes de conseillers de
pretecture que compte (beine, Nord
et Belfort exceptés) chaque division
départementale, un Tribunal adminis-
tratif composé d'un conseiller de pré-
fecture, juge unique ; du secrétaire gé-
néral, commissaire du gouvernement,
et d'un secrétaire-grenier choisi par le
préfet parmi les employés de la préfec-
ture.
Des conseillers de préfecture sup-
pléants, au nombre de 35 pour toute la
France, à peu près un par deux dépar-
tements, seraient chargés de pourvoir
aux vacances, absences ou empêche-
ments des titulaires départementaux.
L'ancien budget des Cultes
M. Briand vient de transmettre à son
collègue, M. Caillaux, en le priant d'en
saisir d'urgence la commission du bud-
get, le texte d'un article additionnel
destiné à modifier l'article 41 de la loi
de 1905 sur la séparation des Eglises et
de l'Etat.
Cet article répartit les crédits dispo-
nibles par suite de dispositions gra-
duelles du budget des cultes entre tou-
tes les communes au prorata du con-
tingent de la contribution foncière des
propriétés non bâties.
La Crise Orientale
Les négociations entre l'Autriche et
la Turquie subissent un temps d'arrêt.
La Presse allemande attribue ces
nouveaux incidents à l'Angleterre. En
Bulgarie, on dément énergiquement le
bruit d'une nouvelle rupture avec la
Turquie.
On croit au contraire que l'entente
sera faite avant la réunion de la confé-
rence.
IlllcJapesf, M. Crozier, ambassa-
deur de France a remis nlcrcredi,. il
l'empereur François-Joseph, la réponse
à la lettre qui faisait part A M. Faîtières
de l'Annexion de la Bosnie-Herzé-
govine.
La peine de mort
M. Georges Berrv, député de Paris a
déposé à la Chamnre un projet de loi
tendant à compléter l'article 304 du
code pénal et dont voici le texte :
§ 4 de l'article 304 du code pénal :
« Néanmoins, tout individu, qui,
s'étant rendu coupable d'un meurtre
aura été reconnu comme un inaltaiteur
professionnel ou aura frappé pour le
plaisir de tuer, sera assimilé à l'assa-
sin at puni de la peine de mort. »
M. Georges Berry demandera l'ur-
gence de sa proposition en donnant au
vote de l'urgence cette signification :
que puisque la Chambre accepte en
principe la peine de mort pour un
crime qui jusqu'ici ne l'entraînait pas,
c'est la preuve qu'elle n'entend pas que
les projets de loi dont est saisi le Par-
lement et qui concluent à l'abrogation
des articles visant la peine de mort,
puissent servir de prétexte à la suppres-
sion en fait de la peine capitale.
Les bénéfices agricoles
La chambre avait renvoyé à la com-
mission une certaine quantité d'amen-
dements qui tcndaient à modifier l'arti-
cle 37 du projet d'impôt sur le revenu ;
cet article est celui qui vise les bénéli-
ces agricoles. , ,
La commission, tenant compte des
observations qui avaient été portées à
la tribune, a consenti à abaisser de 30
0/0 le taux primitif. Devant cette con-
cession, les amendements ont été reti-
rés, et dans la séance de mardi matin,
la Chambre, à mains levées, a vote les
trois premiers paragraphes du texte
transactionnel proposé par sa commis-
sion.
Dans les P. T. T.
L'association générale des sous-
agents des P. T. T., dans sa réunion de
samedi, a émis les vœux suivants :
1° Que le traitement des facteurs lo-
caux et ruraux soit élevé de 1.200
francs à 1.400 francs.
-- - - -
2P Que les lacteurs auxiliaires rem-
plissant les conditions voulues, soient
titularisés pour que cet emploi soit
ensuite supprimé par voie d'extinc-
tion.
30 Que l'assimilation soit établie au
point de vue de l'avancement entre les
sous-agents du matériel des bureaux,
les ambulants et les brigadiers-char-
geurs.
Au ministère de la Marine
M. Picard, ministre de la marine, a
décidé d'appeler à Paris, comme chef
de son cabinet administratif, le capi-
taine de frégate Morin, qui remplit ac-
tuellement les fonctions de premier aide
de camp du major général de la marine
à Toulon..
Le commandant Morin, qui est âgé
de cinquante ans, a commandé avec
distinction la marine à Madagascar ;
il est officier de la Légion d'honneur.
L'Amélioration des Casernements
Le sous-secrétaire d'Etat à la Guerre
vient d'inviter les généraux, Comman-
dants de corps d'armée, à lui faire con-
naître, après avoir pris tous les rcnsci-
gnements nécessaires auprès des chefs
de corps, si, depuis l'arrivée des re-
crues, la contenance normale de cer-
tains casernements est dépassée, si
tous les casernements sont alimentés
d'une quantité sufiisante d'eau potable,
enfin si les soldats sont partout cou-
chés avec des fournitures complètes.
Le sous-secrétaire d'Etat se propose,
aussitôt que ces divers renseignements
lui seront parvenus, de se rendre sur
divers points pour vérifier les condi-
tions d'installation des jeunes soldats..
SYNDICALISME ET MME
Dimanche dernier, salle Barette,
deux monarchistes sociaux (?) MM.
Jouve et Delest, faisaient une confé-
rence politique et contradictoire,
qui avait pour titre, Syndicalisme et
Monarchie. Cent cinquante personnes
environ, des partis les plus divers
étaient venues demander des expli-
cations et discuter les arguments des
conférenciers.
Monarchie, Socialisnle, voilà
deux mots qui n'ont pas l'habitude
de figurer côte à côte, quelques
éclaircissements étaient nécessaires.
Les contradicteurs qui étaient venus
en demander n'ont eu que des répon-
ses un peu vagues. - -- -
« La monarchie, a dit M. Jouve,
constituera l'accord social en orga-
nisant le monde du travail qu'elle
divisera : 1° en syndicats d'ou-
vriers ; 2° en syndicats d'employés ;
3° en syndicats patronaux. Tous ces
syndicats seront réunis dans la Cor-
poration pour la défense de leurs
intérêts communs, de leurs intérêts
professionnels.
De son côté, M. Delest affirme que
« tant que la Hépubliquc existera, le
syndicalisme ne pourra poursuivre
son but parce qu'il sera fatalement
absorbé par la République.
Les monarchistes sociaux parais-
sent regretter 1 heureux temps (Oh !
combien) des corporations et repro-
chent à la Révolution de les avoir
détruites. Leur plus ardent désir est
de renverser la République et ces
messieurs vont prècnant le trouble,
« la saine révolte qui leur ramène-
ra le roi ». - -
-- - -
Les paroles ne sont heureusement
écoutées que par un nombre d'adep-
tes restreint, c'est ainsi que diman-
che, à la sortie de la conférence, à
peine une trentaine d'hurluberlus,
névrosés sans doute, se sont égosil-
lés à crier vive le roi, vive la monar-
chie sociale (?) -- ---
Si ces arguments, refutés d ailleurs
par les contradicteurs présents à la
réunion, sont un exemple dos théo-
ries dont on nous parlait il y a quel-
ques semaines, nous avons bien fait
d'en rire et de passer outre.
J. M.
Le Jour des morts
Les tribulations et les secousses
de la vie ont beau nous diviser, il
est un point sur lequel nous restons
immuablement d'accords, c'est quand
il s'agit d'honorer les morts.
Cette union est plus parfaite encore
deux fois l'an, à l'époque où la na-
ture longtemps endormie et stérile,
sort de sa léthargie et s'éveille, et à
cette autre où lasse et en quelque
sorte épuisée par une période de
prductive activité, elle reprend son
inertie et son sommeil.
Deux fois l'an, aux Rameaux et à
la Toussaint, les âmes, également
hantées par un Inlne sentiment,
éprouvent le besoin de mêler leurs
souvenirs et leurs douleurs en se
rendant avec des pleurs à l'asile des
morts.
Des esprits forts, dégagés de toute
foi et de toute croyance, auront beau
épiloguer sur le caractère de ces
sentiments, ils auront beau les con-
fondre et les comparer aux supersli-
lions religieuses, ils n arriveront
point à empêcher, à détruire ce culte
qui fut de toutes les époques et de
toutes les latitudes, le culte des
morts.
Le culte des morts est, en effet, la
plus haute expression du cœur hu-
main, dans ses actes et dans ses œu-
vres. Il symbolise à la fois l'affection
et la souffrance. Il ressuscite et en-
tretient en nous rattachement su-
p reine à tous ceux qui partagèrent
naguère nos joies et nos peines, à
toutes celles qui vécurent notre
vie.
Quand lame du peuple naïve et
sensible, porte son souvenir vers les
siens, vers ceux qui reposent sous
les herbes des cimetières, elle est
sincère et n'obéit à aucune école de
mysticisme. Et quand, triste et re-
cueillie, la foule visite les tombes
évanouies et nivelées par le temps,
ce n'est pas davantage du snobisme,
c'est une pensée forte et idéalement
poussée et fleurie dans son cœur
qu'elle vient déposer avec piété sur
les cendres des disparus.
Cn tel hommage plane au-dessus
des contingences ordinaires de la
vie, dans quelque lieu qugelle se
passe, il est tiu-dessus de la plus
belle cérémonie des cultes et par sa
grandeur et par sa simplicité, il ex-
plique et commande tous les res-
DCCtS.
Jours de deuils et de tristesse que
les jours des Radeaux et de la Tous-
saint, oui, parce qu'ils rappelleut et
ponctuent les plus cruelles épreuves,
mais aussi, journées réconfortantes,
parce qu'elles eurent surtout pour
objet la communion pure et intense
des vivants avec les morts.
Et à travers les allées jonchés de
feuilles fanées et flétries, où se croi-
seront les visiteurs des morts, ne
dites pas que ces manifestations sont
puériles et inutiles, elles apaisent les
douleurs et rendent moins lourdes
les amertumes à supporter.
Saluons ces coutumes et conser-
vons-les.
- ALEXANDRE ADAM
Chronique dn Dimanche
La question des débuts
Les débuts sont terminés ail Théd-
tre-des-Arts, les membres de la com-
mission et les abonnés ont déposé
jeudi dernier le bulletin de vote qui
devait décider du sort de la troupe
lyrique, seul M.Abonil, ténor de grand
opéra, n'a pas été admis.
- Régulièrement il n'y a rien à dire
de ce vote, la valeur des artistes que
nous a présenté M. Fermo est incon-
testable, nous avons été à même d'ap-
précier leur talent et de les féliciter
comme il convenait.
Cependant, les habitués du Théd-,
tre-des-Arts qui assistaient fi la répré-
sentation de jeudi n'ont pas été sans
remarquer qu'il ne régnait pas dans
la salle au moment de la lecture des
résultats, Vanimation des années pré-
cédentes.
Au Travailleur Normand, nous di-
sions il y a quelque temps, que la
nouvelle façon d'accepter les artistes
n'était pas démocratique, que tout le
monde devait avoir droit au chapi-
tre, sans aucune distinction, à la con-
dition toutefois d'assiter à un certain
nombre de représentations. -
La nouvelle mode n a pas seule-
ment ce défaut, mais encore celui de
désintéresser du théâtre, le public de
la classe ouvrièrc, contingent très ap-
préciable au point de vue des recelles.
Autrefois les débuts attiraient au
theatre une catégorie spéciale de spec-
tateurs, ceux-ci, fort nonlbreux, as-
sistaient à toutes les représentations,
et pendant six semaines, quelquefois
deux mois, les directeurs faisaient chu"
que soir le maximum de la recette.
Les débuts terminés, c'était le tour
du public plus calme, venant au spec-
tacle pour se distraire et se délasser.
Tout ceci se passait avec des œu-
vres du répertoire et pendant ce temps
les directeurspoiwaientà loisir prépa-
rer faire apprendre et mettre au point
les nouveautés.
La salle était toujours cOlnbli, les'
recettes excellentes et les directeurs
s'enrichissaient.
-- - - .-
Aujourd mu, Jielas ! il faut qu'ils
s'estiment bien heureux 101-Silllils ar-
rivent ci joindre les deux bouts. Le
théâtre n'ayant plus pour certains
Viniérêt de Jadis, ils le délaissent. Les,
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