Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1909-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1909 01 janvier 1909
Description : 1909/01/01 (A76)-1909/03/31. 1909/01/01 (A76)-1909/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61124793
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 125
— 33 —
préparatifs l'impulsion trépidante de son impérieuse volonté.
Ce n'était pas tout que de préparer un matériel aussi appro-
prié que possible à l'usage qu'on en espérait, il fallait encore
le confier aux mains d'un personnel instruit et habile, sachant
garder son sang-froid et manoeuvrer utilement. A cet égard, il
y avait beaucoup à désirer chez les états-majors. Ce qui leur
manquait le plus, c'était la confiance en eux-mêmes et la juste
appréciation des éléments dont ils pouvaient disposer. Sous ce
rapport, les stations prolongées dans les ports, l'habitude de la
défensive, avaient détruit presque complètement l'esprit d'ini-
tiative, cet esprit dont Nelson avait donné un si magnifique
exemple à la bataille de Saint-Vincent.
Ces défauts avaient, depuis longtemps, attiré l'attention des
chefs militaires. Comme il importait de les détruire en leur
source, ou s'attacha de suite à modifier des errements rapide-
ment devenus traditionnels.
Dès le 29 novembre 1800, le préfet maritime avait pris un
arrêté pour l'instruction des aspirants de marine. Ils devaient,
six jours sur dix, être exercés aux manoeuvres, au maniement
des armes, à l'école du canon et du mortier, à l'étude des pièces
de charpente entrant dans la construction des navires, et,
quand le temps le permettrait, à l'exercice de la natation. Un
local devait leur être réservé dans les casernes de la marine.
Les élèves de l'école d'hydrographie susceptibles d'être reçus
aspirants de 2e classe au prochain examen, pouvaient, sur leur
demande; être admis à suivre ces cours. Ils devaient, dans ce
cas, s'habiller, à leurs frais, d'un paletot et d'une grande culotte
ou pantalon bleus, garnis de boutons timbrés d'une ancre, et
être munis d'un sabre briquet suspendu à un baudrier noir
portant une ancre en cuivre doré.
Forfait s'attaqua aussi à une tactique pratiquée depuis plu-
sieurs années, au grand détriment de notre marine. Par lettre
du 19 avril 1801, il critiquait vivement l'habitude des capitai-
nes de diriger le feu de leur artillerie sur la mâture de l'ennemi,
alors que celui-ci, visant à la coque, faisait des ravages épou-
vantables sur nos navires. La prise récente de l'Africaine appor-
tait un douloureux témoignage de la valeur et de l'opportunité
de cette critique. Alors que cette frégate avait perdu une partie
de son monde et s'était vue forcée de se rendre coulant bas,
préparatifs l'impulsion trépidante de son impérieuse volonté.
Ce n'était pas tout que de préparer un matériel aussi appro-
prié que possible à l'usage qu'on en espérait, il fallait encore
le confier aux mains d'un personnel instruit et habile, sachant
garder son sang-froid et manoeuvrer utilement. A cet égard, il
y avait beaucoup à désirer chez les états-majors. Ce qui leur
manquait le plus, c'était la confiance en eux-mêmes et la juste
appréciation des éléments dont ils pouvaient disposer. Sous ce
rapport, les stations prolongées dans les ports, l'habitude de la
défensive, avaient détruit presque complètement l'esprit d'ini-
tiative, cet esprit dont Nelson avait donné un si magnifique
exemple à la bataille de Saint-Vincent.
Ces défauts avaient, depuis longtemps, attiré l'attention des
chefs militaires. Comme il importait de les détruire en leur
source, ou s'attacha de suite à modifier des errements rapide-
ment devenus traditionnels.
Dès le 29 novembre 1800, le préfet maritime avait pris un
arrêté pour l'instruction des aspirants de marine. Ils devaient,
six jours sur dix, être exercés aux manoeuvres, au maniement
des armes, à l'école du canon et du mortier, à l'étude des pièces
de charpente entrant dans la construction des navires, et,
quand le temps le permettrait, à l'exercice de la natation. Un
local devait leur être réservé dans les casernes de la marine.
Les élèves de l'école d'hydrographie susceptibles d'être reçus
aspirants de 2e classe au prochain examen, pouvaient, sur leur
demande; être admis à suivre ces cours. Ils devaient, dans ce
cas, s'habiller, à leurs frais, d'un paletot et d'une grande culotte
ou pantalon bleus, garnis de boutons timbrés d'une ancre, et
être munis d'un sabre briquet suspendu à un baudrier noir
portant une ancre en cuivre doré.
Forfait s'attaqua aussi à une tactique pratiquée depuis plu-
sieurs années, au grand détriment de notre marine. Par lettre
du 19 avril 1801, il critiquait vivement l'habitude des capitai-
nes de diriger le feu de leur artillerie sur la mâture de l'ennemi,
alors que celui-ci, visant à la coque, faisait des ravages épou-
vantables sur nos navires. La prise récente de l'Africaine appor-
tait un douloureux témoignage de la valeur et de l'opportunité
de cette critique. Alors que cette frégate avait perdu une partie
de son monde et s'était vue forcée de se rendre coulant bas,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/146
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k61124793/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k61124793/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k61124793/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k61124793
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k61124793