Titre : Le Follet du Havre : théâtres, modes, littérature : ce journal paraît le samedi soir et la veille des fêtes ["puis" ce journal paraît le dimanche]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1845-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32776237n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 58 Nombre total de vues : 58
Description : 27 avril 1845 27 avril 1845
Description : 1845/04/27 (A1,N26). 1845/04/27 (A1,N26).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5812410k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-8817
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
lre ANNÉE. Dimanche 27 Avril 484î>. I\> 26.
1I1VBK, LE >7 AVRIL.
iJùQ.Joùrn'jî da Havre, dans son numéro de mardi dernier, a
publié la lettre suivante :
AU RÉDACTEUB, '
, .;, :i ' iïavre, le 2i avril 1845.
., «Monsieur,
« Des motifs que l'on pourra apprécier plus tard, m'ayantfait
« abandonner la DIRECTION du journal le Follet, je viens vous
« prier de me prêter la publicité de votre journal pour eninfor-
«îiner le public. J'ai à coeur surtout de constater que je suis en-
tièrement étranger à un article intitulé Romains , publié dans
«lenuméro de.dimanche. -. ;
. « Je neveux pas qu'on puisse m'attribuer le mérite dé la nou-
« yeile rédaction, pas plus que je n'entends encourir la responsa-
bilité de l'oeuvre d'un autre. ;
« J'ai l'bonneur d'être, etc.
«RÉGNÉE. »
Peu de motsisufflront pour répondre à cette lettre.
M. Régnée n'a jamais été DIRECTEUR, pas même fait partie
de la DIRECTION du Follet; il n'a été que RÉDACTEUR, non
GRATIS comme ilen arépandu le bruit,mais aux gages de la cais-
se de la direction.
M. Régnée ne s'est pas retiré de la rédaction, mais c'est bien
la direction qui lui a refusé l'insertion de ses articles,
a:i3^®3 33 ILâ 831A22>'-Î2Î3.
©IMAKCïïE. — Sta Part du Kîiable.—Satan à Paris,
Oui vraiment, Satan quel travestissement qu'il prenne, surtout
sous les traits de celte enchanteresse Mme Gobert, nous forcerait
de nous donnera Dieu de préférence à lui, hélas, hélas. Mais
consolons nous, un théâtre encore plus antiquaire que nous, a eu
le bon esprit de l'engager, tant mieux pour notre scène.
Wcrmelen, qui nous quitte dit-on, a été applaudi dans la Part
_<7M Diable, les quelques spectateurs qui garnissaient notre salle,
ont voulu sans doute l'engager à rester; peine inutile, lecteurs, il
est tenu et on nous le laissera pas.
Mlle Quaisain. a eu un pttit triomphe, mais nous ne savons
pourquoi ; est-ce sa Jettre au bon public, est-ce comme cantatrice
ou comme jolie femme ?.... Devinez, quant à nous, bonsoir,
Jouard a été moins froid, on s'en est aperçu et il ne peut s'en
plaindre.
XtïI'ïDI, — 0OD César de ESasian.— 5"u«etï« ou ïa Poîle de Toulon.
Vieux Drame nous te connaissons, va, rentre dans les cartons,
voici déjà deux fois que l'on nous annonce ton agonie , sera-
ce pour là dernièce, oh ! non, il y a encore la troisième, qui, dit
,', proverbe, « Est heureuse ou malheureuse. »
Parlons un peu du vaudeville ; deux actes pour faire compren-
dre au public qu?une femme; apprenant que son'mari est mort
(mais non encore enterré,) se tort les mains, se crispé,jetteun.cri'
et tombe pour se relever folle;,,puis, comme spécifique, vbiiâ^t-il
pas que le mari ressuscite juste à. la fin de la pièce et viens rendre
la raison à son épouse, etc, etç, etc....
.Mme Verdun a eu un. assez bon moment, c'est la scène de la
folie; hors ça, cette damé a été de. beaucoup aûdessoiis dé ses
moyens.
Quant aux autres acteurs, nous n'en parlerons pas ; la pièce a
reçu à la fin une désapprobation générale.
MERCB.EDI. — Xes Trois Péchés du Diable. — £a Sirène.
Les Trois Pe'che's du Diable, connu, connu, connu
Et après deux mois d'attente la 'Sirène, de MM Scribe et Auber.
Gentil Opéra, charmante partition; la foule, non, je veux dire
beaucoup de personnes ont assisté à cette représentation.
Nous n'entreprendrons pas de faire l'analyse de cette pièce, les
grands journaux que nous oserons appeler nos confrères, s'en
sont acquittés et pour eux et pour nous, nous ne parlerons que
des exécutants.
Wermelen, nous a véritablement, surpris et agréablement, il
a compris le rôle de Marco Tempésta ou Scopetto (comme bon
vous semblera, ) de manière à mériter des éloges, nous sommes
heureux de pouvoir lui en adresser pour notre, part, le public fa
applaudi en différentes fois et vrai dieu, il méritait cela.
Mlle Quaisain (Zerlina) a chanté avec goût « Prends Garde •
elle ne s'est pas mal tirée de « Ah je n'ose pas » et lorsqu'elle a eu
fir.i le morceau assez difficile « Voyez vous là bas» , la salle en-
tière a cric bravo ; nous la prierons de se souvenir un peu mieux
de son rôle et le souffleur n'en sera pas fâché.
Jouard a notre avis a eu tort de charger par trop le rôle de Bo!-
baya, qu'il soit un peu moins prodigue de grimaces et il n'en sera
que plus agréable.
Baptiste a su dans son tout petit passage du deuxième acte pro-
voquer l'approbation générale.
Les choeurs n'ont pas trop mal marché, nous en devons nos re-
mercimensau chef d'orchestre, qu'il veuille benjes accepter ,
ainsi que pour l'ouverture exécutée avec un ensemble parfait.
JEUDI. —la Belle et la Bête.
Occupons nous seulement du nouveau (pour nous} vaudeville.
Eu voilà un homme que ce M. Vaucheron, quel caractère ! il est
tellement méchant, maussade, fourni, que ses voisins ne l'appel-
lent que la Bête. Ce bon monsieur envoie au Diable, son caissier,
1I1VBK, LE >7 AVRIL.
iJùQ.Joùrn'jî da Havre, dans son numéro de mardi dernier, a
publié la lettre suivante :
AU RÉDACTEUB, '
, .;, :i ' iïavre, le 2i avril 1845.
., «Monsieur,
« Des motifs que l'on pourra apprécier plus tard, m'ayantfait
« abandonner la DIRECTION du journal le Follet, je viens vous
« prier de me prêter la publicité de votre journal pour eninfor-
«îiner le public. J'ai à coeur surtout de constater que je suis en-
tièrement étranger à un article intitulé Romains , publié dans
«lenuméro de.dimanche. -. ;
. « Je neveux pas qu'on puisse m'attribuer le mérite dé la nou-
« yeile rédaction, pas plus que je n'entends encourir la responsa-
bilité de l'oeuvre d'un autre. ;
« J'ai l'bonneur d'être, etc.
«RÉGNÉE. »
Peu de motsisufflront pour répondre à cette lettre.
M. Régnée n'a jamais été DIRECTEUR, pas même fait partie
de la DIRECTION du Follet; il n'a été que RÉDACTEUR, non
GRATIS comme ilen arépandu le bruit,mais aux gages de la cais-
se de la direction.
M. Régnée ne s'est pas retiré de la rédaction, mais c'est bien
la direction qui lui a refusé l'insertion de ses articles,
a:i3^®3 33 ILâ 831A22>'-Î2Î3.
©IMAKCïïE. — Sta Part du Kîiable.—Satan à Paris,
Oui vraiment, Satan quel travestissement qu'il prenne, surtout
sous les traits de celte enchanteresse Mme Gobert, nous forcerait
de nous donnera Dieu de préférence à lui, hélas, hélas. Mais
consolons nous, un théâtre encore plus antiquaire que nous, a eu
le bon esprit de l'engager, tant mieux pour notre scène.
Wcrmelen, qui nous quitte dit-on, a été applaudi dans la Part
_<7M Diable, les quelques spectateurs qui garnissaient notre salle,
ont voulu sans doute l'engager à rester; peine inutile, lecteurs, il
est tenu et on nous le laissera pas.
Mlle Quaisain. a eu un pttit triomphe, mais nous ne savons
pourquoi ; est-ce sa Jettre au bon public, est-ce comme cantatrice
ou comme jolie femme ?.... Devinez, quant à nous, bonsoir,
Jouard a été moins froid, on s'en est aperçu et il ne peut s'en
plaindre.
XtïI'ïDI, — 0OD César de ESasian.— 5"u«etï« ou ïa Poîle de Toulon.
Vieux Drame nous te connaissons, va, rentre dans les cartons,
voici déjà deux fois que l'on nous annonce ton agonie , sera-
ce pour là dernièce, oh ! non, il y a encore la troisième, qui, dit
,', proverbe, « Est heureuse ou malheureuse. »
Parlons un peu du vaudeville ; deux actes pour faire compren-
dre au public qu?une femme; apprenant que son'mari est mort
(mais non encore enterré,) se tort les mains, se crispé,jetteun.cri'
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pas que le mari ressuscite juste à. la fin de la pièce et viens rendre
la raison à son épouse, etc, etç, etc....
.Mme Verdun a eu un. assez bon moment, c'est la scène de la
folie; hors ça, cette damé a été de. beaucoup aûdessoiis dé ses
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Quant aux autres acteurs, nous n'en parlerons pas ; la pièce a
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MERCB.EDI. — Xes Trois Péchés du Diable. — £a Sirène.
Les Trois Pe'che's du Diable, connu, connu, connu
Et après deux mois d'attente la 'Sirène, de MM Scribe et Auber.
Gentil Opéra, charmante partition; la foule, non, je veux dire
beaucoup de personnes ont assisté à cette représentation.
Nous n'entreprendrons pas de faire l'analyse de cette pièce, les
grands journaux que nous oserons appeler nos confrères, s'en
sont acquittés et pour eux et pour nous, nous ne parlerons que
des exécutants.
Wermelen, nous a véritablement, surpris et agréablement, il
a compris le rôle de Marco Tempésta ou Scopetto (comme bon
vous semblera, ) de manière à mériter des éloges, nous sommes
heureux de pouvoir lui en adresser pour notre, part, le public fa
applaudi en différentes fois et vrai dieu, il méritait cela.
Mlle Quaisain (Zerlina) a chanté avec goût « Prends Garde •
elle ne s'est pas mal tirée de « Ah je n'ose pas » et lorsqu'elle a eu
fir.i le morceau assez difficile « Voyez vous là bas» , la salle en-
tière a cric bravo ; nous la prierons de se souvenir un peu mieux
de son rôle et le souffleur n'en sera pas fâché.
Jouard a notre avis a eu tort de charger par trop le rôle de Bo!-
baya, qu'il soit un peu moins prodigue de grimaces et il n'en sera
que plus agréable.
Baptiste a su dans son tout petit passage du deuxième acte pro-
voquer l'approbation générale.
Les choeurs n'ont pas trop mal marché, nous en devons nos re-
mercimensau chef d'orchestre, qu'il veuille benjes accepter ,
ainsi que pour l'ouverture exécutée avec un ensemble parfait.
JEUDI. —la Belle et la Bête.
Occupons nous seulement du nouveau (pour nous} vaudeville.
Eu voilà un homme que ce M. Vaucheron, quel caractère ! il est
tellement méchant, maussade, fourni, que ses voisins ne l'appel-
lent que la Bête. Ce bon monsieur envoie au Diable, son caissier,
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