Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1913 01 juillet 1913
Description : 1913/07/01 (A80)-1913/09/30. 1913/07/01 (A80)-1913/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794261s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 210 —
Laval, à sept kilomètres du Mans, y touchent des distributions
et repartent à 4 heures du soir, pour aller bivouaquer à hauteur
du village de Chassillé, canton de Loire, à 19 kilomètres
plus loin.
Quant à Westermann, dont les hussards sabrent les traînards
ennemis, il arrête sa cavalerie à Ste-Suzanne, derrière l'Erve,
et pousse ses patrouilles jusque sous Laval.
Le lendemain 14, les divisions Kléber et Tilly bivouaquent à
Vaiges, distant de Laval de 23 kilomètres, d'où Marceau écrit
à Commaire, à Angers, le soir même, lui donnant l'ordre de
confier à Roucret la surveillance de la rive gauche de la Loire,
et à Muller, demeuré au Mans, lui donnant l'ordre de se porter
rapidement avec une partie de ses troupes pour surveiller la
rive droite du fleuve, l'autre partie devant rejoindre la division
Tilly et la réserve de Klinger.
Le 15, les divisions se portent à Laval, couvertes par 260
cavaliers de Westermann, qui y pénètrent à 6 heures du matin,
lors de l'évacuation des dernières bandes royalistes, et qui se
jettent sur leurs traces, les harcelant jusqu'à Craon.
A Laval, Marceau donne l'ordre à Westermann et à Decaen
de poursuivre l'ennemi avec leurs cavalerie et infanterie et de
leur interdire le passage du fleuve à Ancenis.
Portons-nous à la colonne principale de la déroute ven-
déenne formée de la jonction à Craon des deux colonnes parties
de Laval le 14 à 10 heures et à midi (1).
Cette colonne, dès lors le noyau de l'armée, gagne Pouancé
où elle ne parvient, nous apprend de la Cartrie, qu'après avoir
marché toute la nuit.
Au cours de cette longue étape de 13 lieues, accomplie en
moins de 15 heures par beaucoup de ceux qui, à la sortie de
Laval, composaient la deuxième colonne, que de malheureux
demeurent sur la route : peuvent seuls l'accomplir les cavaliers
et ceux que la dysenterie, le manque de vivres et les blessures
aux pieds n'ont pas terrassés.
(1) N'ayant gagné Craon qu'avec la deuxième colonne de la Cartrie, ne fit que
traverser cette localité sans s'y arrêter plus que. le temps nécessaire pour y faire un
léger repas.
Laval, à sept kilomètres du Mans, y touchent des distributions
et repartent à 4 heures du soir, pour aller bivouaquer à hauteur
du village de Chassillé, canton de Loire, à 19 kilomètres
plus loin.
Quant à Westermann, dont les hussards sabrent les traînards
ennemis, il arrête sa cavalerie à Ste-Suzanne, derrière l'Erve,
et pousse ses patrouilles jusque sous Laval.
Le lendemain 14, les divisions Kléber et Tilly bivouaquent à
Vaiges, distant de Laval de 23 kilomètres, d'où Marceau écrit
à Commaire, à Angers, le soir même, lui donnant l'ordre de
confier à Roucret la surveillance de la rive gauche de la Loire,
et à Muller, demeuré au Mans, lui donnant l'ordre de se porter
rapidement avec une partie de ses troupes pour surveiller la
rive droite du fleuve, l'autre partie devant rejoindre la division
Tilly et la réserve de Klinger.
Le 15, les divisions se portent à Laval, couvertes par 260
cavaliers de Westermann, qui y pénètrent à 6 heures du matin,
lors de l'évacuation des dernières bandes royalistes, et qui se
jettent sur leurs traces, les harcelant jusqu'à Craon.
A Laval, Marceau donne l'ordre à Westermann et à Decaen
de poursuivre l'ennemi avec leurs cavalerie et infanterie et de
leur interdire le passage du fleuve à Ancenis.
Portons-nous à la colonne principale de la déroute ven-
déenne formée de la jonction à Craon des deux colonnes parties
de Laval le 14 à 10 heures et à midi (1).
Cette colonne, dès lors le noyau de l'armée, gagne Pouancé
où elle ne parvient, nous apprend de la Cartrie, qu'après avoir
marché toute la nuit.
Au cours de cette longue étape de 13 lieues, accomplie en
moins de 15 heures par beaucoup de ceux qui, à la sortie de
Laval, composaient la deuxième colonne, que de malheureux
demeurent sur la route : peuvent seuls l'accomplir les cavaliers
et ceux que la dysenterie, le manque de vivres et les blessures
aux pieds n'ont pas terrassés.
(1) N'ayant gagné Craon qu'avec la deuxième colonne de la Cartrie, ne fit que
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léger repas.
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