Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1913 01 juillet 1913
Description : 1913/07/01 (A80)-1913/09/30. 1913/07/01 (A80)-1913/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794261s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 209 —
défensif du Mans, mille Vendéens furent massacrés, dont cent
vingt-deux fusillés à Sablé même, le 16 décembre.
L'un des derniers combattants du Mans, Solhihac, échappa
comme par miracle par l'itinéraire suivant : la chaussée du,
moulin de Riche-Doigt, sur la Sarthe, la route de Brulon,
Chauffeur, Longne et Chassillé, St-Denis-d'Orques, La Char-
treuse, Ronchamp et Laval.
En pénétrant dans cette ville, il constate, comme de Reau-
vais, l'acharnement des femmes contre les siens et il les
qualifie de démons.
A la suite du désastre du Mans, la plupart des recrues de
Laval, de Château-Gontier et du Maine, ainsi que les Chouans,
désireux de ne plus lier leur sort à celui de l'armée, qui va
quitter la rive droite, l'abandonnent et se jettent dans les bois
et fermes avoisinantes.
La troupe de Jean Cottereau se disloque à Genêt, près du bois
de Misdon. De Scipeaux, les jeunes Hervé et de la Raitrie
gagnent des caches.
Le 15, à 6 heures du matin, à l'annonce de l'arrivée de la
cavalerie de Westermann, La Rochejaquelein rallie tous ceux
qui n'ont pas encore évacué Laval et se jette avec eux sur la
route de Craon, puis il devance celte dernière colonne pour
rejoindre le gros de la déroute et hâter le passage du fleuve.
Prévenu bientôt que les habitants désarment les traînards,
La Rochejaquelein rentre rapidement en ville pour y porter
remède.
Quant à nous, nous ne sortîmes de Laval que vers 6 heures du
malin, nous apprend de Beauvais. Lorsque nous fûmes quelques lieues
eu avant, sur ce qu'on nous dit que les habitants désarmaient nos
gens, La Rochejaquelein, suivi de quelques personnes, y retourna au
galop, traversa la ville jusqu'à la roule du Mans et revint en disant à
chacun que s'ils continuaient à enlever les armes, il ferait mettre le
feu à leurs maisons.
Quel itinéraire suit l'armée de Marceau, lancée sur les traces
de l'armée royale ?
Exténués de fatigue et affamés par un jeûne de 36 heures, les
divisions Tilly et Kléber font halte le 13 au soir, à hauteur du
Château de la Sansonnière, commune de Trangé, route de
défensif du Mans, mille Vendéens furent massacrés, dont cent
vingt-deux fusillés à Sablé même, le 16 décembre.
L'un des derniers combattants du Mans, Solhihac, échappa
comme par miracle par l'itinéraire suivant : la chaussée du,
moulin de Riche-Doigt, sur la Sarthe, la route de Brulon,
Chauffeur, Longne et Chassillé, St-Denis-d'Orques, La Char-
treuse, Ronchamp et Laval.
En pénétrant dans cette ville, il constate, comme de Reau-
vais, l'acharnement des femmes contre les siens et il les
qualifie de démons.
A la suite du désastre du Mans, la plupart des recrues de
Laval, de Château-Gontier et du Maine, ainsi que les Chouans,
désireux de ne plus lier leur sort à celui de l'armée, qui va
quitter la rive droite, l'abandonnent et se jettent dans les bois
et fermes avoisinantes.
La troupe de Jean Cottereau se disloque à Genêt, près du bois
de Misdon. De Scipeaux, les jeunes Hervé et de la Raitrie
gagnent des caches.
Le 15, à 6 heures du matin, à l'annonce de l'arrivée de la
cavalerie de Westermann, La Rochejaquelein rallie tous ceux
qui n'ont pas encore évacué Laval et se jette avec eux sur la
route de Craon, puis il devance celte dernière colonne pour
rejoindre le gros de la déroute et hâter le passage du fleuve.
Prévenu bientôt que les habitants désarment les traînards,
La Rochejaquelein rentre rapidement en ville pour y porter
remède.
Quant à nous, nous ne sortîmes de Laval que vers 6 heures du
malin, nous apprend de Beauvais. Lorsque nous fûmes quelques lieues
eu avant, sur ce qu'on nous dit que les habitants désarmaient nos
gens, La Rochejaquelein, suivi de quelques personnes, y retourna au
galop, traversa la ville jusqu'à la roule du Mans et revint en disant à
chacun que s'ils continuaient à enlever les armes, il ferait mettre le
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Quel itinéraire suit l'armée de Marceau, lancée sur les traces
de l'armée royale ?
Exténués de fatigue et affamés par un jeûne de 36 heures, les
divisions Tilly et Kléber font halte le 13 au soir, à hauteur du
Château de la Sansonnière, commune de Trangé, route de
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