Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1913-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1913 01 avril 1913
Description : 1913/04/01 (A80)-1913/06/30. 1913/04/01 (A80)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5794260c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 149 —
armes des Beauvillier. Disparues sous la Révolution, ces armes
n'ont pas été rétablies depuis.
Le blason traditionnel avec le soleil, est gravé sur la plaque
rappelant la pose de la première pierre de la Bourse, en 1784,
par les Représentants du commerce du Havre (1).
En 1767, le corps de ville décida qu'il serait frappé des jetons
d'argent pour les notables assistant aux assemblées générales ;
l'avers devait porter les armes du Roi , le revers celles de la
ville.
J'ai tout lieu dépenser que ce voeu, renouvelé en 1789 , resta
à l'état platonique.
En tout cas, cette proposition avait un précédent. En 1682 , il
avait été payé 1,200 livres pour quatre cents médailles à distri-
buer aux officiers assistant aux assemblées de ville (2).
Un siècle plus tard, en 1786, à la suite du terrible incendie
qui faillit détruire une partie du quartier Notre-Dame, la caisse
municipale déboursa 987 livres pour sept médaillons en ver-
meil, portant les armes de la ville, avec leur chaîne, fournis
par Auguste , orfèvre du Roi à Paris; ils étaient destinés aux
officiers municipaux présents aux incendies, afin d'être re-
connus par la garnison et les habitants (3).
Le cachet de cire aux armes de la ville se remarque aussi sur
les nombreuses pièces concernant l'escorte des farines et des
grains en 1789 pour l'approvisionnement de Paris (4). Il est en
tous points conforme à la tradition.
Au début de la Révolution, les armoiries figurèrent partout.
Elles se conservèrent sur le cachet de la ville, entourées de
l'inscription « Municipalité du Havre » (5), sur l'uniforme de la
(1) Cette plaque, retrouvée en 1862 lors de la démolition de la Bourse, est con-
servée à la Chambre de commerce. IL est fâcheux qu'on n'ait pas pensé à s'y reporter
lorsqu'il s'est agi de frapper un nouveau jeton de la Chambre de Commerce. On
aurait, ainsi évité d'y faire figurer des armoiries entièrement fantaisistes, ce qui est
d'autant plus regrettable qu'un jeton de ce genre revêt un caractère quasi officiel.
(2) Arch. comm. CC 212. Situation financière. 1683-1700.
(3) Arch. comm. CC 231. Registre des mandements délivrés par les échevins ,
1783-1788.
(4) Arch. révolutionnaires . F 30. Approvisionnement de Paris. 1789 .
(3) Arch. comm. CC 252 . 31 livres pour deux cachets (1791).
armes des Beauvillier. Disparues sous la Révolution, ces armes
n'ont pas été rétablies depuis.
Le blason traditionnel avec le soleil, est gravé sur la plaque
rappelant la pose de la première pierre de la Bourse, en 1784,
par les Représentants du commerce du Havre (1).
En 1767, le corps de ville décida qu'il serait frappé des jetons
d'argent pour les notables assistant aux assemblées générales ;
l'avers devait porter les armes du Roi , le revers celles de la
ville.
J'ai tout lieu dépenser que ce voeu, renouvelé en 1789 , resta
à l'état platonique.
En tout cas, cette proposition avait un précédent. En 1682 , il
avait été payé 1,200 livres pour quatre cents médailles à distri-
buer aux officiers assistant aux assemblées de ville (2).
Un siècle plus tard, en 1786, à la suite du terrible incendie
qui faillit détruire une partie du quartier Notre-Dame, la caisse
municipale déboursa 987 livres pour sept médaillons en ver-
meil, portant les armes de la ville, avec leur chaîne, fournis
par Auguste , orfèvre du Roi à Paris; ils étaient destinés aux
officiers municipaux présents aux incendies, afin d'être re-
connus par la garnison et les habitants (3).
Le cachet de cire aux armes de la ville se remarque aussi sur
les nombreuses pièces concernant l'escorte des farines et des
grains en 1789 pour l'approvisionnement de Paris (4). Il est en
tous points conforme à la tradition.
Au début de la Révolution, les armoiries figurèrent partout.
Elles se conservèrent sur le cachet de la ville, entourées de
l'inscription « Municipalité du Havre » (5), sur l'uniforme de la
(1) Cette plaque, retrouvée en 1862 lors de la démolition de la Bourse, est con-
servée à la Chambre de commerce. IL est fâcheux qu'on n'ait pas pensé à s'y reporter
lorsqu'il s'est agi de frapper un nouveau jeton de la Chambre de Commerce. On
aurait, ainsi évité d'y faire figurer des armoiries entièrement fantaisistes, ce qui est
d'autant plus regrettable qu'un jeton de ce genre revêt un caractère quasi officiel.
(2) Arch. comm. CC 212. Situation financière. 1683-1700.
(3) Arch. comm. CC 231. Registre des mandements délivrés par les échevins ,
1783-1788.
(4) Arch. révolutionnaires . F 30. Approvisionnement de Paris. 1789 .
(3) Arch. comm. CC 252 . 31 livres pour deux cachets (1791).
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