tifiques, on les rendra plus productifs. Le Havre aura sa part de ces perfectionnements.
Nous avons abordé aussi l'étude des mollusques de la baie de Seine, étudiant non seulement les espèces comestibles, mais de plus les autres espèces que l'on rencontre couramment et dont quelques-unes sont des ennemies redoutables pour les bancs d'huîtres par exemple.
Nous avons commencé par l'huître qui, malheureusement, tend à disparaître dans notre rade ; en effet, si en 1900 la pêche était de 1.300.000 individus, elle est descendue en 1907 à 361.940.
La godfish a également disparu à la suite des travaux du port du Havre et il ne nous reste plus guère comme mollusque comestible que la moule, appelée l'huître du pauvre. Or, la myticulture prend chaque jour une plus grande extension, des études importantes se font de ce côté, et peut-être verrons-nous dans notre baie tenter un essai d'élevage méthodique lorsqu'on connaîtra mieux les bénéfices que l'on peut tirer de ce com- merce.
Nous avons ensuite passé en revue les différents mollusques signalés dans l'estuaire de la Seine par E. Vallé, faisant suivre le nom de chaque espèce du numéro de vitrine où l'on pourra voir l'échantillon dans les salles du Muséum du Havre.
D'un autre côté, dans le Bulletin de la Société Géologique de Normandie, nous avons aussi publié différentes notes sur ces questions d'océanographie, mais nous ne nous réservons pas le sujet; au contraire, nous convions tous ceux qui veulent bien travailler à joindre leurs efforts aux nôtres et nous les aiderons autant que nous le pourrons.
Dans la présente note, nous laisserons de côté les questions biologiques pour ne nous occuper que de vous exposer, en terminant, ce que nous entendons par océanographie économi- que. Elle comprend :
L'étude administrative des produits de la mer (pêche, vente, expédition).
L'étude administrative de la marine marchande au Havre et aux environs.
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