Voilà pourquoi, dit-il, il ne parlera pas longuement des tra- vaux de la Société, car tous l'enchantent ou lui plaisent, selon la lettre ou selon l'esprit.
M. le docteur Carlo rappelle cependant que la Société rendit à la mémoire de l'abbé Cochet un hommage d'admiration et de reconnaissance, que des conférences furent faites par M. l'abbé Dubois et MM. P. Dubois et Charles Le Goffic, et il examine sommairement les travaux présentés par un certain nombre de nos collègues, travaux sur lesquels il donne ses appréciations personnelles.
Notre rapporteur général a remarqué plus spécialement le rapport de M. Laurent qui contient une étude serrée et judi- cieuse des poésies soumises au concours de 1912.
M. le docteur Carlo constate que les travaux purement litté- raires eurent bien leur place à nos séances, mais il la voudrait plus large; que les recherches historiques et archéologiques, bien qu'y faisant bonne figure, pourraient, elles aussi, être plus nombreuses; que les études scientifiques font défaut, et cela il le regrette profondément.
L'étude des hommes, des institutions, des monuments, du passé, se justifie pour deux raisons: l'une est d'ordre affectif, l'autre est de l'ordre intellectuel et moral, et M. le docteur Carlo fournit à ce sujet quelques explications.
Le temps a respecté les merveilleuses cathédrales qu'un long et pénible effort avait façonnées, et ces chefs-d'oeuvre nous sont restés comme des exemples de beauté et de perfectionnement; mais figés dans la contemplation du passé, aurons-nous fait tout notre devoir, se demande notre collègue, en ne laissant point à l'avenir, en échange du précieux legs, la trace féconde de notre sillon. Il sait qu'il est dur de pousser ce sillon plus que de rêver: toutes les facultés de l'âme, tous les sens se tendent quand on vient à perdre pied sous l'impulsion de l'effort.
Il demande donc à notre compagnie d'accomplir ce devoir dans la mesure de ses forces.
Un effort a été tenté au point de vue économique, mais il n'a subsisté; le champ est vaste et varié, pourtant, de la recher- che positive. Les sciences physiques, les sciences biologiques, nous sont largement accessibles, et nous ne les explorons pas;
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