Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1920 01 juillet 1920
Description : 1920/07/01 (A87)-1920/09/30. 1920/07/01 (A87)-1920/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5783461w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 169 —
On surchauffait la vapeur par son contact avec des surfaces
métalliques portées à une température plus forte que celle de
la vapeur au moyen des gaz ou des produits de la combustion
avant leur sortie de la cheminée. Quelquefois même, on faisait
passer cette vapeur dans des tuyaux qui traversaient les foyers.
Mais ce système de surchauffe directe ne permettait pas de
régulariser ou de limiter la température. Et en voici la raison.
Les surfaces surchauffantes participaient d'abord à toutes les
variations d'intensité qu'éprouvait la chauffe elle-même des
foyers, et, de plus, le chauffage était souvent brusque et anor-
mal par suite de la combustion des dépôts de suie qui adhé-
raient aux parois et s'enflammaient de temps en temps. Ces
variations excessives de température compromettaient le bon
entretien de la machine; puis elles nécessitaient de fréquentes
réparations et amenaient une usure rapide des appareils sur-
chauffeurs. Les cylindres et les pistons eux-mêmes avaient
parfois à en souffrir.
Benjamin Normand, après une étude approfondie de la
question, parvint à perfectionner la machine à double expan-
sion. En Angleterre, on s'empara de cette invention et on
attribua à celte machine le nom de Compound.
Un des principaux buts, que se proposait Benjamin Normand
dans ses recherches sur les machines à vapeur, était avant tout
de réduire la consommation du combustible. Il ne réalisa
pratiquement les diverses combinaisons, qui étaient le fruit de
ses recherches personnelles, qu'en sacrifiant beaucoup de
temps et beaucoup d'argent.
Les expériences [effectuées pour appliquer aux machines
la vapeur à une pression élevée et à grande détente n'ayant
pas donné de résultat bien appréciable, Benjamin Normand
eut alors l'idée ingénieuse d'adopter, en la modifiant, la dispo-
sition du système de Woolf, dans lequel la vapeur travaille en
se détendant successivement dans plusieurs cylindres.
Notre Havrais atteignit du premier coup la perfection rela-
tive dans la création de ses machines à double expansion ou
Compound.
Ses divers perfectionnements sont en effet entièrement nou-
veaux. Citons notamment un réservoir intermédiaire entre les
On surchauffait la vapeur par son contact avec des surfaces
métalliques portées à une température plus forte que celle de
la vapeur au moyen des gaz ou des produits de la combustion
avant leur sortie de la cheminée. Quelquefois même, on faisait
passer cette vapeur dans des tuyaux qui traversaient les foyers.
Mais ce système de surchauffe directe ne permettait pas de
régulariser ou de limiter la température. Et en voici la raison.
Les surfaces surchauffantes participaient d'abord à toutes les
variations d'intensité qu'éprouvait la chauffe elle-même des
foyers, et, de plus, le chauffage était souvent brusque et anor-
mal par suite de la combustion des dépôts de suie qui adhé-
raient aux parois et s'enflammaient de temps en temps. Ces
variations excessives de température compromettaient le bon
entretien de la machine; puis elles nécessitaient de fréquentes
réparations et amenaient une usure rapide des appareils sur-
chauffeurs. Les cylindres et les pistons eux-mêmes avaient
parfois à en souffrir.
Benjamin Normand, après une étude approfondie de la
question, parvint à perfectionner la machine à double expan-
sion. En Angleterre, on s'empara de cette invention et on
attribua à celte machine le nom de Compound.
Un des principaux buts, que se proposait Benjamin Normand
dans ses recherches sur les machines à vapeur, était avant tout
de réduire la consommation du combustible. Il ne réalisa
pratiquement les diverses combinaisons, qui étaient le fruit de
ses recherches personnelles, qu'en sacrifiant beaucoup de
temps et beaucoup d'argent.
Les expériences [effectuées pour appliquer aux machines
la vapeur à une pression élevée et à grande détente n'ayant
pas donné de résultat bien appréciable, Benjamin Normand
eut alors l'idée ingénieuse d'adopter, en la modifiant, la dispo-
sition du système de Woolf, dans lequel la vapeur travaille en
se détendant successivement dans plusieurs cylindres.
Notre Havrais atteignit du premier coup la perfection rela-
tive dans la création de ses machines à double expansion ou
Compound.
Ses divers perfectionnements sont en effet entièrement nou-
veaux. Citons notamment un réservoir intermédiaire entre les
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