Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1920 01 juillet 1920
Description : 1920/07/01 (A87)-1920/09/30. 1920/07/01 (A87)-1920/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5783461w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 171 —
dière ou par un foyer séparé, je propose les dispositions sui-
vantes pour prévenir les inconvénients d'une trop haute
température. La vapeur surchauffée se rend à la machine à
travers une capacité remplie de lames, toiles métalliques et
autres surfaces infusibles et inoxydables aux températures
extrêmes que peut avoir acquises la vapeur. Ces surfaces font
l'effet d'un réservoir, d'une sorte de volant de chaleur, pour
régulariser la température et, rendant leurs variations beau-
coup plus lentes, permettent de les corriger ».
Remarquons que, d'après ces paroles, Benjamin Normand ne
s'attribue pas le principe du réchauffage intermédiaire, mais
certaines dispositions favorables à sa réalisation. Il semble
aussi considérer comme connu l'emploi pour ce réchauffage
des produits de la combustion et même d'un foyer séparé,
indiqué déjà par Roentgen. Son mérite personnel est, au
moins, d'offrir un moyen d'en régulariser l'effet.
C'est B. Normand qui, très probablement, pratiqua le premier
le chauffage intermédiaire. Il parvint à ce résultat sous trois
formes différentes : 1° au moyen d'une chaudière à basse pres-
sion, à chauffage indépendant formant réservoir intermédiaire
et réparateur d'eau douce, système appliqué de 1860 à 1863
successivement sur le Furet, l'Albert, le Duguay-Trouin ; 2° sous
forme de capacité contenant un faisceau tubulaire chauffé par
la vapeur de la chaudière, disposition employée le plus souvent
par B. Normand et pendant longtemps caractéristique de ses
machines; 3° sous forme de tuyaux disposés dans la boîte à
fumée et dans lesquels circulait la vapeur en passant de l'un
à l'autre des cylindres, procédé pratiqué pour la première fois,
croyons-nous, en 1869 sur la Ville-de-Brest, et plus tard sur les
machines à triple expansion construites par B. Normand.
Les avantages de ce mode de réchauffage ont été très discutés
par des ingénieurs autorisés (1).
Pour opérer la surchauffe à l'aide de la vapeur à haute pres-
sion, B. Normand employait une petite chaudière à foyer indé-
pendant. Dans la chambre de vapeur, il disposait un faisceau
tubulaire traversé par la vapeur à surchauffer, et ce faisceau
baignait à l'extérieur dans une vapeur pouvant fournir une
(1) A. MALLET, Evolution pratique de la machine à vapeur, 1908, in-8°, p. 244.
dière ou par un foyer séparé, je propose les dispositions sui-
vantes pour prévenir les inconvénients d'une trop haute
température. La vapeur surchauffée se rend à la machine à
travers une capacité remplie de lames, toiles métalliques et
autres surfaces infusibles et inoxydables aux températures
extrêmes que peut avoir acquises la vapeur. Ces surfaces font
l'effet d'un réservoir, d'une sorte de volant de chaleur, pour
régulariser la température et, rendant leurs variations beau-
coup plus lentes, permettent de les corriger ».
Remarquons que, d'après ces paroles, Benjamin Normand ne
s'attribue pas le principe du réchauffage intermédiaire, mais
certaines dispositions favorables à sa réalisation. Il semble
aussi considérer comme connu l'emploi pour ce réchauffage
des produits de la combustion et même d'un foyer séparé,
indiqué déjà par Roentgen. Son mérite personnel est, au
moins, d'offrir un moyen d'en régulariser l'effet.
C'est B. Normand qui, très probablement, pratiqua le premier
le chauffage intermédiaire. Il parvint à ce résultat sous trois
formes différentes : 1° au moyen d'une chaudière à basse pres-
sion, à chauffage indépendant formant réservoir intermédiaire
et réparateur d'eau douce, système appliqué de 1860 à 1863
successivement sur le Furet, l'Albert, le Duguay-Trouin ; 2° sous
forme de capacité contenant un faisceau tubulaire chauffé par
la vapeur de la chaudière, disposition employée le plus souvent
par B. Normand et pendant longtemps caractéristique de ses
machines; 3° sous forme de tuyaux disposés dans la boîte à
fumée et dans lesquels circulait la vapeur en passant de l'un
à l'autre des cylindres, procédé pratiqué pour la première fois,
croyons-nous, en 1869 sur la Ville-de-Brest, et plus tard sur les
machines à triple expansion construites par B. Normand.
Les avantages de ce mode de réchauffage ont été très discutés
par des ingénieurs autorisés (1).
Pour opérer la surchauffe à l'aide de la vapeur à haute pres-
sion, B. Normand employait une petite chaudière à foyer indé-
pendant. Dans la chambre de vapeur, il disposait un faisceau
tubulaire traversé par la vapeur à surchauffer, et ce faisceau
baignait à l'extérieur dans une vapeur pouvant fournir une
(1) A. MALLET, Evolution pratique de la machine à vapeur, 1908, in-8°, p. 244.
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