Cette disposition de l'inflorescence est exceptionnelle dans le genre Philonotis. Il existe bien dans la nomenclature un Ph. androgyna (Hpe) de l'Afrique australe; son nom pourrait laisser supposer qu'il s'agit d'une espèce à inflorescence synoï- que, mais la description rectifie cette hypothèse, car l'auteur dit que les fleurs mâles sont proches des fleurs femelles : Ph. androgyna est donc autoïque et non synoïque. En fait, j'ai exa- miné un spécimen de Ph. pellucida Hpe qui est considéré par certains auteurs comme identique à Ph. androgyna, et j'ai constaté que l'inflorescence est bien autoïque. Cette espèce diffère en outre de la plante malgache, dont elle a la taille et le port, par ses feuilles à acumen plus fin, à tissu moins for- tement papilleux et par ses pédicelles plus grêles.
Philonotis Perrieri Thér. sp. nov. (PI. II., fig. 2*1).
Autoïca, satrobusta. Csespitescompacti, inferne ferruginei, superne pallido-virides, caulis dense tomentosus, erectus, 5-7 mm altus. Folia siccaerecto-patula, ovato-lanceolata, longe acuminata, marginibus planis vel e basi subreflexa, dentata, 1,4 mm. longa, 0,4 mm. lata, costa excurrente, e basi 60[/., dorso papillosa, rete pellucido, cellulis rectangulis, valde papil- losis, 30-40-50 [A longis, 10 n latis. Flores masculi numerosi; folia perigonialia ovata, abrupte et longe acuminata, costa ex- currenle; folia perichsetialia similia ; pedicellus 15 mm. longus.
Antsirobe, marais, ait. l.500m (n° 12123).
Obs. — Plante très voisine de Ph. mauritiana Aongstr. dont elle n'est peut-être qu'une sous-espèce. Elle s'en distingue par sa foliation plus lâche, ses feuilles plus étalées a sec, à bords généralement plans, et essentiellement par son inflorescence autoïque.
Pogonatum obtusatulum (C Mûll.) Par.
Fianarantsoa, terres ombragées ; haut Sakaleony, vers 400 m. (s. n°).
Pogonatum brachythecium Besch., forma.
Imérina orientale, forêt, vers 2.000 m-. (n° 12127 pp.).
Obs. — Cette forme diffère du type de la Réunion par ses feuilles moins crispées, se ramollissant difficilement, par le tissu basilaire plus lâche et les lamelles foliaires peu élevées, composées au plus de trois cellules.
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