Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1920-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1920 01 avril 1920
Description : 1920/04/01 (A87)-1920/06/30. 1920/04/01 (A87)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5783460g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 99 —
que la nervure est plus forte (elle peut atteindre 40 à 48 y. à
la base et s'avance loin, ne disparaissant qu'à une faible dis-
tance du sommet).
Les créateurs de l'espèce l'avaient d'abord attribuée au genre
Sporledera. Récemment J. Cardot l'a transférée dans le genre
Nanomitriopsis en s'appuyant sur des caractères tirés de la
coiffe, du tissu foliaire et de la nervure : il considère que la
coiffe est mitriforme, mais il ne l'a pas vue complètement
développée et libre (cf. Cardot, Mousses de Madagascar, p. 267).
Mes propres observations confirment et contredisent à la fois
celles de mon ami Cardot, en ce sens que les coiffes jeunes et
encore adhérentes m'ont apparu aussi comme mitriformes,
tandis que j'ai vu une coiffe détachée de la capsule qui est, sans
conteste, cucullée.
Le fait est intéressant, mais je ne veux pas formuler de
conclusion d'après une observation isolée. Je me bornerai à
faire remarquer que si de nouvelles recherches établissaient
que la coiffe est toujours cucullée, cette plante devrait à nou-
veau passer à un autre genre, et très probablement au g. Pleu-
ridium. Elle a du reste tout à fait le port des espèces de ce
genre.
Funaria imerinensis Card.
Environs de Tananarive (s. n°).
Funaria (Entosthodon) delicatula Thér. sp. noy. (PI. I.,
fig. *«).
Pusilla. Caulis vis 1 mm. altus, paucifolius. Folia erecto-
patentia, ovato-oblonga, e basi valde contracta, longe acumi-
nata, immarginata, superne obtuse dentata, costa ad 3/4 folii
evanida, e basi 20-25 u lata, reti laxissimo, pellucido, cellulis
mediis hexagonis vel oblongo-hexagonis, 60-70 ^longis, 30-40 y.
latis, superioribus et basilaribus parum longioribus. Pedicel-
lus2 mm. longus, valde arcuata, capsula horizontalis vel pen-
dula, longicollis, sicca globulosa, humida pyriformis, gymnos-
toma, ore truncata haud dilatata, calyptra cucullata, sports
papillosoe, diam. 45-60;/. Caetera ignota.
Environs de Tananarive (en mélange avec l'espèce précédente).
Obs. — La coiffe cucullée ne permet pas de ranger cette jolie
petite mousse ailleurs que dans le genre Funaria.
que la nervure est plus forte (elle peut atteindre 40 à 48 y. à
la base et s'avance loin, ne disparaissant qu'à une faible dis-
tance du sommet).
Les créateurs de l'espèce l'avaient d'abord attribuée au genre
Sporledera. Récemment J. Cardot l'a transférée dans le genre
Nanomitriopsis en s'appuyant sur des caractères tirés de la
coiffe, du tissu foliaire et de la nervure : il considère que la
coiffe est mitriforme, mais il ne l'a pas vue complètement
développée et libre (cf. Cardot, Mousses de Madagascar, p. 267).
Mes propres observations confirment et contredisent à la fois
celles de mon ami Cardot, en ce sens que les coiffes jeunes et
encore adhérentes m'ont apparu aussi comme mitriformes,
tandis que j'ai vu une coiffe détachée de la capsule qui est, sans
conteste, cucullée.
Le fait est intéressant, mais je ne veux pas formuler de
conclusion d'après une observation isolée. Je me bornerai à
faire remarquer que si de nouvelles recherches établissaient
que la coiffe est toujours cucullée, cette plante devrait à nou-
veau passer à un autre genre, et très probablement au g. Pleu-
ridium. Elle a du reste tout à fait le port des espèces de ce
genre.
Funaria imerinensis Card.
Environs de Tananarive (s. n°).
Funaria (Entosthodon) delicatula Thér. sp. noy. (PI. I.,
fig. *«).
Pusilla. Caulis vis 1 mm. altus, paucifolius. Folia erecto-
patentia, ovato-oblonga, e basi valde contracta, longe acumi-
nata, immarginata, superne obtuse dentata, costa ad 3/4 folii
evanida, e basi 20-25 u lata, reti laxissimo, pellucido, cellulis
mediis hexagonis vel oblongo-hexagonis, 60-70 ^longis, 30-40 y.
latis, superioribus et basilaribus parum longioribus. Pedicel-
lus2 mm. longus, valde arcuata, capsula horizontalis vel pen-
dula, longicollis, sicca globulosa, humida pyriformis, gymnos-
toma, ore truncata haud dilatata, calyptra cucullata, sports
papillosoe, diam. 45-60;/. Caetera ignota.
Environs de Tananarive (en mélange avec l'espèce précédente).
Obs. — La coiffe cucullée ne permet pas de ranger cette jolie
petite mousse ailleurs que dans le genre Funaria.
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