Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1917-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A84)-1917/09/30. 1917/07/01 (A84)-1917/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775515b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 277 —
En plus de ces artisans, Cavelet s'assura également les ser-
vices, pour une durée de trois ans, de Pierre Rocquier et Pierre
Baudouin, moyennant cent et cent cinquante livres de petun
par année, de Robert Becquet et Charles Lepage, charpentiers,
de Jacques Laisné et Isaïe Deville, serruriers, de Mathurin
Faulconnier et Robert Vallet, scieurs de long, de Jacques Le
Carpentier, de Senneville, maréchal-ferrant, de Robert Gallot,
de Gonneville, cuisinier, de Nicolas Hamelin, de Caudebec, et
de Jean Desmons, d'Angerville-la-Martel, boulangers. La quan-
tité de petun qui leur était promise allait de quatre-vingts à
cent quarante livres (1).
Ces préoccupations, toutes matérielles, ne faisaient pas né-
gliger les secours spirituels. Le prêtre engagé en 1627 avait été
tellement effrayé à son arrivée à Saint-Christophe, que « voyant
» tant de misères et craignant d'en éprouver encore de plus
" fâcheuses, s'en retourna aussitôt en France (2). » Il n'était
plus resté alors dans la colonie que le chapelain qui y avait été
laissé en 1626. En supposant le fait exact, c'était bien peu pour
les Français et très insuffisant pour l'évangélisation des Ca-
raïbes de bonne volonté.
Le 22 et le 25 mai, des contrats étaient passés avec Etienne
Mallet, de Pennedepie, près Honfleur, et Jacques Leheurteur,
prêtres, afin « de dire et célébrer la saincte messe, faire les
» prières et services et administrer les sainctz sacrementz aux
» personnes estantz et habitans à l'une des illes desd, Indes
» occidentales » pendant deux ans. Ils devaient avoir chacun
deux; cents livres de petun par an, exempt de droits, ainsi
que celui qu'ils pourraient faire par leur travail seulement. Il
leur était en outre permis de mener avec eux un garçon, mais
ce qu'il récolterait serait assujetti aux droits (3).
(1) En mai 1629, le petun, rendu au Havre, était estimé valoir quarante sols la
livre. On peut ainsi, en défalquant les douze pour cent de fret, se faire une idée
précise des avantages consentis aux engagés.
(2) Le P. DU TERTRE, p. 9. Sans mettre en doute cette affirmation, on aurait été
curieux cependant de connaître quelle voie il a pu emprunter pour fuir les Antilles,
puisque la colonie, pendant toute une année, ne vit pas un seul navire français.
(Ibid., p. 10.) Aurait-il pris passage avec Roissey allant en France chercher du secours?
Mais alors, et son engagement de trois ans!
(3) Ces actes sont signés Helain, Cavelet et Marin. Le 29 mai, Marin Tantel, de
Saint-Pierre-Azif, en Auge, s'allouait à Mallet pour 25 I. par an, non compris sa
nourriture el son « hébergement ».
En plus de ces artisans, Cavelet s'assura également les ser-
vices, pour une durée de trois ans, de Pierre Rocquier et Pierre
Baudouin, moyennant cent et cent cinquante livres de petun
par année, de Robert Becquet et Charles Lepage, charpentiers,
de Jacques Laisné et Isaïe Deville, serruriers, de Mathurin
Faulconnier et Robert Vallet, scieurs de long, de Jacques Le
Carpentier, de Senneville, maréchal-ferrant, de Robert Gallot,
de Gonneville, cuisinier, de Nicolas Hamelin, de Caudebec, et
de Jean Desmons, d'Angerville-la-Martel, boulangers. La quan-
tité de petun qui leur était promise allait de quatre-vingts à
cent quarante livres (1).
Ces préoccupations, toutes matérielles, ne faisaient pas né-
gliger les secours spirituels. Le prêtre engagé en 1627 avait été
tellement effrayé à son arrivée à Saint-Christophe, que « voyant
» tant de misères et craignant d'en éprouver encore de plus
" fâcheuses, s'en retourna aussitôt en France (2). » Il n'était
plus resté alors dans la colonie que le chapelain qui y avait été
laissé en 1626. En supposant le fait exact, c'était bien peu pour
les Français et très insuffisant pour l'évangélisation des Ca-
raïbes de bonne volonté.
Le 22 et le 25 mai, des contrats étaient passés avec Etienne
Mallet, de Pennedepie, près Honfleur, et Jacques Leheurteur,
prêtres, afin « de dire et célébrer la saincte messe, faire les
» prières et services et administrer les sainctz sacrementz aux
» personnes estantz et habitans à l'une des illes desd, Indes
» occidentales » pendant deux ans. Ils devaient avoir chacun
deux; cents livres de petun par an, exempt de droits, ainsi
que celui qu'ils pourraient faire par leur travail seulement. Il
leur était en outre permis de mener avec eux un garçon, mais
ce qu'il récolterait serait assujetti aux droits (3).
(1) En mai 1629, le petun, rendu au Havre, était estimé valoir quarante sols la
livre. On peut ainsi, en défalquant les douze pour cent de fret, se faire une idée
précise des avantages consentis aux engagés.
(2) Le P. DU TERTRE, p. 9. Sans mettre en doute cette affirmation, on aurait été
curieux cependant de connaître quelle voie il a pu emprunter pour fuir les Antilles,
puisque la colonie, pendant toute une année, ne vit pas un seul navire français.
(Ibid., p. 10.) Aurait-il pris passage avec Roissey allant en France chercher du secours?
Mais alors, et son engagement de trois ans!
(3) Ces actes sont signés Helain, Cavelet et Marin. Le 29 mai, Marin Tantel, de
Saint-Pierre-Azif, en Auge, s'allouait à Mallet pour 25 I. par an, non compris sa
nourriture el son « hébergement ».
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