Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1897-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1897 01 janvier 1897
Description : 1897/01/01 (A64)-1897/03/31. 1897/01/01 (A64)-1897/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750522c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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coup de fusil et un officier de marcher à la tête de ses troupes ;
mais on ne peut contraindre un homme détalent démettre au
jour des idées ingénieuses. Un tel homme qu'aucun chef dans
son art ne conduit, peut même trouver souvent l'occasion
d'égarer ceux qui veulent tirer parti de lui. Par exemple,' si je
ne dois pas me flatter d'avoir sauvé la République, je puis au
moins croire que je lui ai rendu un signalé service, que je ne
lui aurais pas rendu si le hasard ne m'avait fait tomber entre
les mains de ses plus cruels ennemis. Les militaires-instruits
de l'état où se trouvait le département de la Manche, lors de
l'affaire de Fougères, 5 novembre 1793, et de la parfaite con-
naissance que j'en avais, ne peuvent guère douter du service
que j'ai rendu....
» Lés Vendéens n'ayant point d'artillerie de siège et ne trou-
vant pas à vivre deux jours-dê suite dans le même lieu, surtout
hors d'une ville, toute place fermée, d'un mur de clôture ne fût-
il que de 3 pieds d'épaisseur était hors d'insulte pour eux. Le
moyen d'escalade leur était même interdit... Ils n'avaient, ni
organisation, ni ouvriers, ni outils, ni assez de temps à rester
dans chaque endroit. Ils ne pouvaient préparer ni échelles, ni
fascines... D'ailleurs les escalades ne sont praticables que
dans l'obscurité et à l'exception de l'élite des plus braves de,
l'armée, tout le reste n'était absolument propre à rien pendant
la nuit, principalement en hiver. . ~- '
» Leur première ressource était de s'emparer de la presqu'île
du Cotentin en s'y portant avec rapidité, et de s'y tenir en con-
servant Port-Bail et St-Cosme. Cherbourg étàit'sans défense du
côté dé la terre ainsi que toutes les batteries de la côte. Us
auraient trouvé de la grosse artillerie et de la poudre en quan-
tité plus .que suffisante pour se tenir sur une bonne défensive
jusqu'à l'arrivée des Anglais... Les malades, les blessés, les
femmes et tous les inutiles auraient cessé de les embarrasser.
N'ayant à garder que deux points qui ne peuvent être tournés
et ayant espoir de voir arriver sur leurs derrières les secours
étrangers, les soldats vendéens auraient sans doute été déter-
minés à se séparer en trois corps. Depuis le passage de la Loire,
l'armée vendéenne se tenait en masse. Personne n'allait a
l'ennemi quand ne marchaient pas en tête La Rochejaquelein
çt Stofflet avec les drapeaux. » .
coup de fusil et un officier de marcher à la tête de ses troupes ;
mais on ne peut contraindre un homme détalent démettre au
jour des idées ingénieuses. Un tel homme qu'aucun chef dans
son art ne conduit, peut même trouver souvent l'occasion
d'égarer ceux qui veulent tirer parti de lui. Par exemple,' si je
ne dois pas me flatter d'avoir sauvé la République, je puis au
moins croire que je lui ai rendu un signalé service, que je ne
lui aurais pas rendu si le hasard ne m'avait fait tomber entre
les mains de ses plus cruels ennemis. Les militaires-instruits
de l'état où se trouvait le département de la Manche, lors de
l'affaire de Fougères, 5 novembre 1793, et de la parfaite con-
naissance que j'en avais, ne peuvent guère douter du service
que j'ai rendu....
» Lés Vendéens n'ayant point d'artillerie de siège et ne trou-
vant pas à vivre deux jours-dê suite dans le même lieu, surtout
hors d'une ville, toute place fermée, d'un mur de clôture ne fût-
il que de 3 pieds d'épaisseur était hors d'insulte pour eux. Le
moyen d'escalade leur était même interdit... Ils n'avaient, ni
organisation, ni ouvriers, ni outils, ni assez de temps à rester
dans chaque endroit. Ils ne pouvaient préparer ni échelles, ni
fascines... D'ailleurs les escalades ne sont praticables que
dans l'obscurité et à l'exception de l'élite des plus braves de,
l'armée, tout le reste n'était absolument propre à rien pendant
la nuit, principalement en hiver. . ~- '
» Leur première ressource était de s'emparer de la presqu'île
du Cotentin en s'y portant avec rapidité, et de s'y tenir en con-
servant Port-Bail et St-Cosme. Cherbourg étàit'sans défense du
côté dé la terre ainsi que toutes les batteries de la côte. Us
auraient trouvé de la grosse artillerie et de la poudre en quan-
tité plus .que suffisante pour se tenir sur une bonne défensive
jusqu'à l'arrivée des Anglais... Les malades, les blessés, les
femmes et tous les inutiles auraient cessé de les embarrasser.
N'ayant à garder que deux points qui ne peuvent être tournés
et ayant espoir de voir arriver sur leurs derrières les secours
étrangers, les soldats vendéens auraient sans doute été déter-
minés à se séparer en trois corps. Depuis le passage de la Loire,
l'armée vendéenne se tenait en masse. Personne n'allait a
l'ennemi quand ne marchaient pas en tête La Rochejaquelein
çt Stofflet avec les drapeaux. » .
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