Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1896-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1896 01 octobre 1896
Description : 1896/10/01 (A63)-1896/12/31. 1896/10/01 (A63)-1896/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57505031
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matières765
- 1er fascicule - 1er trimestre
- Membres du Bureau
- Membres résidants
- Membres honoraires
- Membres correspondants
- Sociétés correspondantes
- Nos vieilles Ecoles normandes, par M. C. DE BEAUCAMP
- De la Bicyclette au point de vue du tourisme, par M. P. LE MENUET DE LA JUGANNIERE
- La Question coloniale, par M. A. BARREY
- Note présentée à l'Académie des Sciences par M. Lippmann, dans la séance du 3 février 1895 (expériences sur les rayons Roentgen), par M. A. NODON
- L'Angelus - La Morte - L'Histoire du Grand-Père, par M. Louis LAMY
- Observations météorologiques et climatologiques de l'année 1895, par M. A. DUMENIL
- Observations météorologiques de l'année 189 (janvier, février, mars)6, par M. A. DUMENIL
- Notice nécrologique sur M. Henri Faucon, par M. CAPELLE
- Procès-verbaux des Séances
- 2me fascicule - 2me trimestre
- Souvenirs intimes de l'époque révolutionnaire (1793-1800), par M. A. MARTIN
- Questions scientifiques, par M. A. HOUDRY
- Concours de 1895:
- Rapport sur le premier sujet fait au nom de la Commission, par M. DIARD
- Poésies par MM. Léon BERTHAUT et Pierre COTTARD
- Rapport sur le cinquième sujet fait au nom de la Commission, par M. CAPELLE
- De la criminalité chez l'enfant; ses causes; moyens de la prévenir, de la reprimer, de l'amender, par M. LE MINIHY DE LA VILLEHERVE
- Rapport sur le quatrième sujet fait au nom de la Commission, par M. NEVEU
- Des moyens d'arrêter la dépopulation des campagnes dans le département de la Seine-Inférieure, notamment par la création d'industries locales, par M. D. LAFOSSE
- Le même sujet, par M. Gustave BUCHARD
- A Honfleur durant l'année terrible, récit d'un père à ses enfants, par M. J. CHAMARD
- Observations météorologiques de l'année 1896 (avril, mai, juin), par M. A. DUMENIL
- Procès-Verbaux des Séances
- Actif social
- Comptes de l'Exercice 1895
- 3me fascicule - 3me trimestre
- Quelques pages peu connues de l'Histoire de la Philosophie en France, par M. E. JOYAU
- Un demi-siècle de l'Histoire de Harfleur (1350-1400), par M. Ernest DUMONT
- Le Psittacisme, par M. le Dr Henri FAUVEL
- Observations météorologiques de l'année 1896 (juillet, août, septembre), par M. A. DUMENIL
- Procès-Verbal de la Séance de juillet
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 715 —
rôle bienfaisant et qui affirment son efficacité pour la moralisation des
masses.
La bonne poésie, écrit-il dans le préambule dutestament par lequel
il nous institue ses légataires, la bonne poésie est la meilleure nour-
riture morale qu'on puisse offrir aux hommes.
Folloppe ainié à revenir sur cette idée, il y revient dans Une pièce
de vers en l'honneur dé Pierre Corneille.
Après avoir rappelé cette vérité que l'homme pour vivre n'a pas
seulement besoin de pain, que l'âme elle aussi réclame son aliment,
il ajoute que cet aliment doit être la bonne parole du poète, et il
s'écrie :
La parole qui fait le plus de bien à l'âme,
H Celle qui l'a remplit le plus de noble flamme^
Qui le mieux la soutient, augmente sa valeur,
C'est, on peut l'affirmer, la digne poésie,
Langage qui captive et l'esprit et l'ouïe
Par ses doux sons, par sa vigueur.
Cette conviction profonde détermina Folloppe à instituer une
fondation qui lui survivrait. — « Je désire, dit-il, contribuer, à doter
mon pays de ce précieux aliment de l'esprit et du coeur » ; et c'est
notre Société qu'il choisit pour être l'exécutrice de ses.volontés; et il
nous constitue une dotation si libérale qu'il est aujourd'hui peu de
sociétés littéraires qui puissent offrir des prix ayant autant d'attrait
que les nôtres.
Nous devons peut-être aussi quelques remerciements pour ce choix
à un homme qui a plus d'une fois témoigné de sa sollicitude pour
notre Société. Mais nous ne devons pas être moins fiers d'en avoir été
l'objet et nous ne devons pas avoir moins de reconnaissance pour
notre généreux donateur.
Honneur donc à Folloppe ! Son nom vivra aussi longtemps que notre
Société, et notre gratitude ne cessera pas avant elle.
Et qui sait ? Un jour, peut-être, le spectacle de ce culte pieux dont
nous savons entourer la mémoire de ceux qui nous ont fait du bien,
déterminera-t-il quelque nouveau bienfaiteur à faire pour nos prosa-
teurs et nos savants ce que Folloppe a fait pour nos poètes.
Ce devoir rempli envers la mémoire de Folloppe, permettez-moi de
vous entretenir quelques instants de l'objet principal de cette réunion,
je veux dire du concours dont nous récompensons ce soir les lauréats.
Je le ferai brièvement. À l'occasion de précédents concours et dans des
réunions du genre de celle-ci, notre Société avait cru devoir exposer
devant vous les motifs de ses préférences, et un certain nombre de
rôle bienfaisant et qui affirment son efficacité pour la moralisation des
masses.
La bonne poésie, écrit-il dans le préambule dutestament par lequel
il nous institue ses légataires, la bonne poésie est la meilleure nour-
riture morale qu'on puisse offrir aux hommes.
Folloppe ainié à revenir sur cette idée, il y revient dans Une pièce
de vers en l'honneur dé Pierre Corneille.
Après avoir rappelé cette vérité que l'homme pour vivre n'a pas
seulement besoin de pain, que l'âme elle aussi réclame son aliment,
il ajoute que cet aliment doit être la bonne parole du poète, et il
s'écrie :
La parole qui fait le plus de bien à l'âme,
H Celle qui l'a remplit le plus de noble flamme^
Qui le mieux la soutient, augmente sa valeur,
C'est, on peut l'affirmer, la digne poésie,
Langage qui captive et l'esprit et l'ouïe
Par ses doux sons, par sa vigueur.
Cette conviction profonde détermina Folloppe à instituer une
fondation qui lui survivrait. — « Je désire, dit-il, contribuer, à doter
mon pays de ce précieux aliment de l'esprit et du coeur » ; et c'est
notre Société qu'il choisit pour être l'exécutrice de ses.volontés; et il
nous constitue une dotation si libérale qu'il est aujourd'hui peu de
sociétés littéraires qui puissent offrir des prix ayant autant d'attrait
que les nôtres.
Nous devons peut-être aussi quelques remerciements pour ce choix
à un homme qui a plus d'une fois témoigné de sa sollicitude pour
notre Société. Mais nous ne devons pas être moins fiers d'en avoir été
l'objet et nous ne devons pas avoir moins de reconnaissance pour
notre généreux donateur.
Honneur donc à Folloppe ! Son nom vivra aussi longtemps que notre
Société, et notre gratitude ne cessera pas avant elle.
Et qui sait ? Un jour, peut-être, le spectacle de ce culte pieux dont
nous savons entourer la mémoire de ceux qui nous ont fait du bien,
déterminera-t-il quelque nouveau bienfaiteur à faire pour nos prosa-
teurs et nos savants ce que Folloppe a fait pour nos poètes.
Ce devoir rempli envers la mémoire de Folloppe, permettez-moi de
vous entretenir quelques instants de l'objet principal de cette réunion,
je veux dire du concours dont nous récompensons ce soir les lauréats.
Je le ferai brièvement. À l'occasion de précédents concours et dans des
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