Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1896-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1896 01 juillet 1896
Description : 1896/07/01 (A63)-1896/09/30. 1896/07/01 (A63)-1896/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57504896
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
que les sujets qui sont évidemment à la portée de notre intelli-
gence. »
Les Ecoles centrales furent remplacées par les Lycées dont
l'organisation fut en grande partie calquée sur celle des
anciens Collèges. Dans le plan d'études primitif iP n'est pas
question de philosophie. C'est à Laromiguière que l'on doit
le rétablissement de cet enseignement. Profondément affligé
d'une lacune qui lui semblait funeste à là bonne éducation
des jeunes gens et du mépris témoigné pour une étude qui lui
était chère, il écrivit une lettre éloquente àison ami Desre-
naudes,qui occupait de hautes fonctions au ministère. Celui-ci
montra la lettre à Fontanes, qui la trouva concluante : en 1809,
un nouveau règlement introduisit l'enseignement de la philo-
sophie dans les Lycées impériaux, non pas dans tous, il est
vrai, dans un Lycée par Académie ; mais dès lannée suivante,
cette restriction fut rapportée et il y eut une chaire de philo-
sophie dans chaque Lycée. Quant au caractère de cet ensei-
gnement, il était le même que celui des autres cours du Lycée :
le professeur devait se garder par dessus tout de faire dé ses
élèves des esprits libres et curieux : « Dieu et l'Empereur, lisons-
nous dans une circulaire aux recteurs en date du 18 janvier
1810, voilà, les deux nomsquïl faut graver dans le coeur des
enfants : c'est à cette double pensée que doit se rapporter tout
le système de l'éducation nationale. » La circulaire du 4 avril
1810 revient sur le même sujet : «, L'Université n'a pas seule-
ment pourobjet de former des orateurs et des savants, avant
tout elle doit à l'Empereur des sujets fidèles et dévoués. »."'
Voilà pour les établissements de l'Etat. Il existait à la même
époque un certain nombre de cours publics et libres. En 1788,
Pilâtre des Roziers avait fondé, rue de Valois, près le Palais-
Royal, sous le nom de Musée de Monsieur, une sorte de cercle
littéraire avec bibliothèque, salle de lecture et salle de confé-
rences; après le 10 août, le Musée changea son nom en celui
de Lycée Républicain. Le succès de cet établissement provoqua
la concurrence : en 1793 s'ouvrit le Lycée des Arts, dans le
Jardin Egalité, et en 1798 l'Athénée des Étrangers, rue de
Provence.
Le Lycée Républicain compta parmi ses conférenciers
•Laharpe, Mârmontel, Garât, Fourcroy, Mouze, Deparcieux. Ce
gence. »
Les Ecoles centrales furent remplacées par les Lycées dont
l'organisation fut en grande partie calquée sur celle des
anciens Collèges. Dans le plan d'études primitif iP n'est pas
question de philosophie. C'est à Laromiguière que l'on doit
le rétablissement de cet enseignement. Profondément affligé
d'une lacune qui lui semblait funeste à là bonne éducation
des jeunes gens et du mépris témoigné pour une étude qui lui
était chère, il écrivit une lettre éloquente àison ami Desre-
naudes,qui occupait de hautes fonctions au ministère. Celui-ci
montra la lettre à Fontanes, qui la trouva concluante : en 1809,
un nouveau règlement introduisit l'enseignement de la philo-
sophie dans les Lycées impériaux, non pas dans tous, il est
vrai, dans un Lycée par Académie ; mais dès lannée suivante,
cette restriction fut rapportée et il y eut une chaire de philo-
sophie dans chaque Lycée. Quant au caractère de cet ensei-
gnement, il était le même que celui des autres cours du Lycée :
le professeur devait se garder par dessus tout de faire dé ses
élèves des esprits libres et curieux : « Dieu et l'Empereur, lisons-
nous dans une circulaire aux recteurs en date du 18 janvier
1810, voilà, les deux nomsquïl faut graver dans le coeur des
enfants : c'est à cette double pensée que doit se rapporter tout
le système de l'éducation nationale. » La circulaire du 4 avril
1810 revient sur le même sujet : «, L'Université n'a pas seule-
ment pourobjet de former des orateurs et des savants, avant
tout elle doit à l'Empereur des sujets fidèles et dévoués. »."'
Voilà pour les établissements de l'Etat. Il existait à la même
époque un certain nombre de cours publics et libres. En 1788,
Pilâtre des Roziers avait fondé, rue de Valois, près le Palais-
Royal, sous le nom de Musée de Monsieur, une sorte de cercle
littéraire avec bibliothèque, salle de lecture et salle de confé-
rences; après le 10 août, le Musée changea son nom en celui
de Lycée Républicain. Le succès de cet établissement provoqua
la concurrence : en 1793 s'ouvrit le Lycée des Arts, dans le
Jardin Egalité, et en 1798 l'Athénée des Étrangers, rue de
Provence.
Le Lycée Républicain compta parmi ses conférenciers
•Laharpe, Mârmontel, Garât, Fourcroy, Mouze, Deparcieux. Ce
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