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féremment à cette époque étant de 120 pour urïe série de
1,347, ce serait une moyenne d'environ 9 pour 0/0, c'estfà-dire
une diminution de 6 pour 0/0 sur celle que l'on peut constater
auxv° siècle où un groupe de 981 noms fournissait 155. noms
différents. L'usage de chaque nom s'était donc généralisé pro-
gressivement jusqu'au début de l'époque contemporaine.
Nous verrons qu'il en avait été de même pour les noms fémi-
nins bien que le nombre de ceux-ci fut resté inférieur à celui
des noms masculins.
S IL Noms féminins.
Si, au Moyen-âge, les noms d'hommes ont été énoncés dans
les actes publics et privés, il n'en est pas de même de ceux
des femmes à peine connues sous leurs noms de baptême et
rarement mentionnées dans ces actes conservés dans nos ar-
chives. Nous n'avons donc pas cru possible d'établir une statis-
tique sérieuse des noms féminins avant le xvu° siècle, époque
où les registres de l'Etat civil constatent, à l'égal de l'homme,
ces trois phases de la vie de la femme : la naissance, le ma-
riage, la .mort.
En groupant les noms de baptême inscrits sur les registres
de l'Etat civil des paroisses Saint-François et Notre-Dame du
Havre pour deux périodes quinquennales de 1620-1624 et de
1675-1679, nous avons compté 50 noms différents sur 2,670
actes de baptême..
Voici la nomenclature de ces noms :
Anne, Alizon, Adrienne, Angélique, Antoinette, Ambroise,
Augustine. Barbe, Blanche, Blande, Béatrix. Catherine, Colette,
Cardinal, Charlotte, Cécile, Claire. Dorothée, Elisabeth, Fran-
çoise, Guillemette, Germaine, Geneviève, Gabrielle. Hélène,
Hippolite, Honorine. Isabeau. Jehanne, Jaqueline, Justine,
Judith, Julienne, Julie, Louise. Laurence. Marie, Marguerite.
Madeleine. Marion, Marthe, Modeste, Michelle. Nicole. Perrine,
Perrette. Rose. Suzanne. Thérèse. Ursule.
Ces noms de baptême ont été employés dans des proportions
fort inégales. Celui de Marie, à lui seul, absorbait le tiers des
2,670 noms. Anne venait au second rang avec une proportion
de 13 0/0 et ainsi de suite en diminuant d'après le tableau
suivant :
féremment à cette époque étant de 120 pour urïe série de
1,347, ce serait une moyenne d'environ 9 pour 0/0, c'estfà-dire
une diminution de 6 pour 0/0 sur celle que l'on peut constater
auxv° siècle où un groupe de 981 noms fournissait 155. noms
différents. L'usage de chaque nom s'était donc généralisé pro-
gressivement jusqu'au début de l'époque contemporaine.
Nous verrons qu'il en avait été de même pour les noms fémi-
nins bien que le nombre de ceux-ci fut resté inférieur à celui
des noms masculins.
S IL Noms féminins.
Si, au Moyen-âge, les noms d'hommes ont été énoncés dans
les actes publics et privés, il n'en est pas de même de ceux
des femmes à peine connues sous leurs noms de baptême et
rarement mentionnées dans ces actes conservés dans nos ar-
chives. Nous n'avons donc pas cru possible d'établir une statis-
tique sérieuse des noms féminins avant le xvu° siècle, époque
où les registres de l'Etat civil constatent, à l'égal de l'homme,
ces trois phases de la vie de la femme : la naissance, le ma-
riage, la .mort.
En groupant les noms de baptême inscrits sur les registres
de l'Etat civil des paroisses Saint-François et Notre-Dame du
Havre pour deux périodes quinquennales de 1620-1624 et de
1675-1679, nous avons compté 50 noms différents sur 2,670
actes de baptême..
Voici la nomenclature de ces noms :
Anne, Alizon, Adrienne, Angélique, Antoinette, Ambroise,
Augustine. Barbe, Blanche, Blande, Béatrix. Catherine, Colette,
Cardinal, Charlotte, Cécile, Claire. Dorothée, Elisabeth, Fran-
çoise, Guillemette, Germaine, Geneviève, Gabrielle. Hélène,
Hippolite, Honorine. Isabeau. Jehanne, Jaqueline, Justine,
Judith, Julienne, Julie, Louise. Laurence. Marie, Marguerite.
Madeleine. Marion, Marthe, Modeste, Michelle. Nicole. Perrine,
Perrette. Rose. Suzanne. Thérèse. Ursule.
Ces noms de baptême ont été employés dans des proportions
fort inégales. Celui de Marie, à lui seul, absorbait le tiers des
2,670 noms. Anne venait au second rang avec une proportion
de 13 0/0 et ainsi de suite en diminuant d'après le tableau
suivant :
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