sons par l'état civil, n'étaient peut-être que de simples vicaires comme Anthoine Aubery, cité de i588 à 1595; les; registres manquent de cette dernière date jusqu'à 1669. !
Guillaume Lhuyli.er ; il fonda, en 1619, une rente dé 60 livres pour le prêtre qui célébrait les premières messes; fêtes et dimanches, et trois autres rentes : de 12 livres au trésor, de 4 livres aux pauvres et de 4 livres au clerc. Ces rentes étaient encore servies en 1691 ; ( 1)
Jean Roussel, auquel succéda, en 1647, Louis de Roches, carme, prédicateur ordinaire de l'archevêque François de Harley. Au mépris des canons, le patron laïque, Nicolas Le Roy, avait négligé de présenter à la cure dans le délai légal ; un pseudo-moine s'étant emparé du bénéfice par dol et violence, l'archevêque ordonna au doyen de Saint-Romain d'installer ledit de Roches et de résister au besoin jusqu'au sang pour défendre la liberté de l'Église ;
Michel Lengelié, 1648, présenté par Nicolas Le Roy, sieur d'Aplemont;
Jehan de Corday, écuyer, dont on peut soupçonneries atta- ches avec les ancêtres de Charlotte de Corday ;
A sa mort, il est remplacé par Guillaume Lhurier, « homme pieux et idoine » présenté par Nicolas Le Roy d'Aplemont le 9 septembre 1656 ; ( 2)
Gaspard Le Noble, chanoine de La Saussaye-lès-Elbeuf, qui lui succède, est présenté à l'archevêque le 29 janvier 1680 par Pierre Dumont, puis par le roi le 24 février 1682. Il reçut, le 7 octobre 1685, l'unique abjuration produite à Saint-Laurent par la révocation de l'édit de Nantes, celle de Marie Halot. A la cérémonie assistait le sieur de Masseilles, alors le seul habi- tant de la paroisse vivant noblement. ( 3)
Le 20 octobre 1687 arrivait à Saint-Laurent Jacques-Nicolas Colbert, coadjuteur de l'archevêque de Rouen ; ayant visité l'église, il ordonna d'y faire diverses réparations pour les-
(1) Archives départementales de la Seine-Inférieure, G. 1586.
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