Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1900 01 juillet 1900
Description : 1900/07/01 (A67)-1900/09/30. 1900/07/01 (A67)-1900/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750473b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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idées dans les études présentées, puis ensuite de la grande
différence existant dans leur élaboration sans préjudice du dé-
faut de diction de la plupart des auteurs. S'il y a d'un ;côté des
oeuvres utiles, intelligentes, sérieuses, savamment étudiées,
d'autre part, on y entend des descriptions et des théories d'une
assez grande faiblesse, sans preuves ni renseignements
à l'appui. Ces faits sont décourageants pour les Membres
de l'Institut ou les éminents professeurs de Facultés qui prési-
dent à tour de rôle les sections avec une grande distinction et
une parfaite urbanité. On voit qu'ils paraissent obligés de faire
des efforts de politesse pour remercier certains auteurs d'une
communication trop souvent oiseuse et parfois sansbien grand
intérêt.
J'ai écouté d'autre part des aperçus très savants et j'ai
entendu de nombreuses communications faites par des profes-
seurs et des Membres de Sociétés savantes de Paris et de
quelques grands centres de la province. On sentait des gens
convaincus, des orateurs aguerris et en état de répondre à la
critique du Président comme aux objections des auditeurs.
Mais il n'en était pas de même de quelques travailleurs venus
non seulement de petits centres mais parfois même de grandes
villes avec des études insuffisamment préparées et ne re-
posant sur aucune donnée sérieuse. Cela ressemblait presque
à un devoU* présenté par un élève à son professeur. Ils n'avaient
aucune diction et le sang-froid venant à leur manquer ils ne
se trouvaient pas en mesure de répondre aux moindres obser-
vations qui leur étaient faites. J'ai vu parfois le Président de la
section être obligé d'intervenir aux lieu et place de l'auteur
pour faire comprendre la pensée de celui-ci aux auditeurs.
Cette constatation m'était pénible et j'en ai cherchéPexplication.
La raison ne se trouve-t-elle pas dans la bienveillance trop
particulière marquée individuellement aux Membres de beau-
coup de Sociétés lorsqu'ils lisent un travail quelconque en
séance. J'ai pu me rendre compte de ce fait dans les dix
départements où j'ai résidé.
J'ai en effet constaté bien des fois que des applaudissements
familiers et des compliments trop élogieux étaient adressés à
un auteur dont on critiquait intérieurement dans son ensemble
tout le travail. Ces esprits un peu faibles en arrivent ainsi à
s'imaginer qu'ils ont du talent alors parfois qu'ils n'ont qu'un
idées dans les études présentées, puis ensuite de la grande
différence existant dans leur élaboration sans préjudice du dé-
faut de diction de la plupart des auteurs. S'il y a d'un ;côté des
oeuvres utiles, intelligentes, sérieuses, savamment étudiées,
d'autre part, on y entend des descriptions et des théories d'une
assez grande faiblesse, sans preuves ni renseignements
à l'appui. Ces faits sont décourageants pour les Membres
de l'Institut ou les éminents professeurs de Facultés qui prési-
dent à tour de rôle les sections avec une grande distinction et
une parfaite urbanité. On voit qu'ils paraissent obligés de faire
des efforts de politesse pour remercier certains auteurs d'une
communication trop souvent oiseuse et parfois sansbien grand
intérêt.
J'ai écouté d'autre part des aperçus très savants et j'ai
entendu de nombreuses communications faites par des profes-
seurs et des Membres de Sociétés savantes de Paris et de
quelques grands centres de la province. On sentait des gens
convaincus, des orateurs aguerris et en état de répondre à la
critique du Président comme aux objections des auditeurs.
Mais il n'en était pas de même de quelques travailleurs venus
non seulement de petits centres mais parfois même de grandes
villes avec des études insuffisamment préparées et ne re-
posant sur aucune donnée sérieuse. Cela ressemblait presque
à un devoU* présenté par un élève à son professeur. Ils n'avaient
aucune diction et le sang-froid venant à leur manquer ils ne
se trouvaient pas en mesure de répondre aux moindres obser-
vations qui leur étaient faites. J'ai vu parfois le Président de la
section être obligé d'intervenir aux lieu et place de l'auteur
pour faire comprendre la pensée de celui-ci aux auditeurs.
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La raison ne se trouve-t-elle pas dans la bienveillance trop
particulière marquée individuellement aux Membres de beau-
coup de Sociétés lorsqu'ils lisent un travail quelconque en
séance. J'ai pu me rendre compte de ce fait dans les dix
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J'ai en effet constaté bien des fois que des applaudissements
familiers et des compliments trop élogieux étaient adressés à
un auteur dont on critiquait intérieurement dans son ensemble
tout le travail. Ces esprits un peu faibles en arrivent ainsi à
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