Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1900-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1900 01 avril 1900
Description : 1900/04/01 (A67)-1900/06/30. 1900/04/01 (A67)-1900/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750469f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
le temps où l'auteur du Mundus subterraneus promenait Theodi-
daetus et son génie Cosmiel dans les plaines habitées du géant
du système solaire, la science expérimentale a modifié complè-
tement l'idée que l'on pouvait se former sur Ja.condjition de." l'a
vie dans les planètes. Si la Lune paraît être arrivée à la fin de
son cycle vital-, si Mars nous montre la destinée: probable
de notre globe quand l'action érosive des eaux aura nivelé le
relief du sol et qu'une lente absorption jointe à de multiples
combinaisons chimiques aura considérablement diminué le
volume des océans, Jupiter, par contré, paraît n'être parvenu
qu'au stade imparfait de développement où la Terre que nous
habitons n'était encore qu'une masse fluide et chaude, à l'at-
mosphère gigantesque en ébullition, mystérieux laboratoire
qui portait en germe la semence des existences futures.
.« Nous avons suivi régulièrement la planète Jupiter à ses
» époques d'opposition. Nos recherches ont notamment porté
» sur la position des satellites, sur leurs passages devant ou
» derrière la planète, sur leur éclat apparent.
» En 1899, aux mois d'avril et de mai, nous avons étendunos
» recherches au disque même de la planète et nous avons
» noté les changements si fréquents qui se produisent sur le
» sol jovien ; les diverses configurations des bandes, la colora-
» tion delà région équatoriale et des pôles.
» Nous avons pris une trentaine de dessins de la planète ;
» nous reproduisons ci-dessous, à titre d'exemple, quelques-
» unes des notes que nous avons prises :
» Le 22 avril, à 9 h. 50. — Image assez nette. Calotte boréale
» plus blanche que la calotte australe. La zone intermédiaire
» entre les deux bandes équatoriales est foncée vers le bord est ;
» vers le bord ouest elle est très rosée. La bande a est très grosse
» vers le bord est, puis vers le centre prend la forme d'un en-
» tonnoir ; là sans doute est la tache rouge ; la bande s'amincit
» vers l'ouest. Elle est de couleur brune très foncée ; puis au-
» dessus, à partir de la dépression, une autre bande au nord
» (image renversée) est presque imperceptible ; elle n'est vi-
» sible que du centre à l'ouest. La bande nord + a est très
» droite et d'épaisseur constante ; elle est ininterrompue.
)) Le 22 avril, à 44 h. 30.— La tache rouge est disparue ; main-
» tenant je vois a très épais et on pense le dédoubler à l'est
daetus et son génie Cosmiel dans les plaines habitées du géant
du système solaire, la science expérimentale a modifié complè-
tement l'idée que l'on pouvait se former sur Ja.condjition de." l'a
vie dans les planètes. Si la Lune paraît être arrivée à la fin de
son cycle vital-, si Mars nous montre la destinée: probable
de notre globe quand l'action érosive des eaux aura nivelé le
relief du sol et qu'une lente absorption jointe à de multiples
combinaisons chimiques aura considérablement diminué le
volume des océans, Jupiter, par contré, paraît n'être parvenu
qu'au stade imparfait de développement où la Terre que nous
habitons n'était encore qu'une masse fluide et chaude, à l'at-
mosphère gigantesque en ébullition, mystérieux laboratoire
qui portait en germe la semence des existences futures.
.« Nous avons suivi régulièrement la planète Jupiter à ses
» époques d'opposition. Nos recherches ont notamment porté
» sur la position des satellites, sur leurs passages devant ou
» derrière la planète, sur leur éclat apparent.
» En 1899, aux mois d'avril et de mai, nous avons étendunos
» recherches au disque même de la planète et nous avons
» noté les changements si fréquents qui se produisent sur le
» sol jovien ; les diverses configurations des bandes, la colora-
» tion delà région équatoriale et des pôles.
» Nous avons pris une trentaine de dessins de la planète ;
» nous reproduisons ci-dessous, à titre d'exemple, quelques-
» unes des notes que nous avons prises :
» Le 22 avril, à 9 h. 50. — Image assez nette. Calotte boréale
» plus blanche que la calotte australe. La zone intermédiaire
» entre les deux bandes équatoriales est foncée vers le bord est ;
» vers le bord ouest elle est très rosée. La bande a est très grosse
» vers le bord est, puis vers le centre prend la forme d'un en-
» tonnoir ; là sans doute est la tache rouge ; la bande s'amincit
» vers l'ouest. Elle est de couleur brune très foncée ; puis au-
» dessus, à partir de la dépression, une autre bande au nord
» (image renversée) est presque imperceptible ; elle n'est vi-
» sible que du centre à l'ouest. La bande nord + a est très
» droite et d'épaisseur constante ; elle est ininterrompue.
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