Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 360 —
Madame de Chartres, le duc vient lui rendre visite. Ils sont
seuls, en tête à tête.... L'aveu est'dans leur attitude, dans
leurs pensées, dans le son de leur voix.... mais ils ont assez
de force de caractère pour ne pas prononcer le mot décisif.
Comment de Nemours deviendra-t-il certain de sa félicité ?
Au cours d'une autre visite, le duc dérobe un portrait de la
princesse et constate que celle-ci le voit et pourtant le laisse
faire. Bientôt d'ailleurs l'émotion qu'elle ne peut cacher lors
d'un accident où le duc est blessé, dévoile sa passion.
Ainsi, dans la première partie du roman, la passion naît et
croit dans l'ombre ; dans la seconde, elle se fortifie et paraît
soudain à la lumière. Dans la troisième, la princesse va cher-
cher à combattre son amour en quittant la cour pour son
château de Coulommiers et ne réussira qu'à donner naissance
aux soupçons de son mari, qui bientôt se changeront en; certi-
tudes. Malgré sa douleur, le prince de Clèves ne s'abandonnera
pas aux transports furieux ; fidèle aux principes qu'il a expo-
sés à sa femme, il admettra, tout en le déplorant, que les
droits de la passion sont supérieurs à tous les devoirs. ...
Mais voici la quatrième partie. La princesse est à Coulom-
miers et le prince, torturé par son amour, bien qu'ilne veuille
point surveiller sa femme, éprouve cependant l'impérieux
besoin de savoir. Un messager envoyé à Coulommiers est
trompé par les apparences, et revient dire à l'infortuné que la
princesse et Le duc se rencontrent en secret. Le prince est
profondément frappé par le désespoir, il tombe malade, sa
femme accourt à son chevet, lui jure qu'il s'est trompé, mais,
si elle le persuade, ne peut l'arracher à la mort.
Après toute cette lutte, le dénouement est le triomphe du
devoir sur la passion... La princesse continuera à aimer le duc
d'un amour dont elle mourra, mais elle ne lui tendra pas la
main par dessus ce tombeau. La mort n'a pu tuer sa passion,
mais elle a tué son bonheur. Quant au duc il est homme et le
temps le consolera.
Si M. R. Leroi a déroulé sous nos yeux ce délicieux roman,
c'est qu'il lui a semblé de nature à laisser dans notre esprit
une impression nette et précise de la femme ou plutôt de la
grande dame au xvne siècle. Pour lui, le siècle de Louis XIV
est celui où la poésie, une poésie en même temps émue et
Madame de Chartres, le duc vient lui rendre visite. Ils sont
seuls, en tête à tête.... L'aveu est'dans leur attitude, dans
leurs pensées, dans le son de leur voix.... mais ils ont assez
de force de caractère pour ne pas prononcer le mot décisif.
Comment de Nemours deviendra-t-il certain de sa félicité ?
Au cours d'une autre visite, le duc dérobe un portrait de la
princesse et constate que celle-ci le voit et pourtant le laisse
faire. Bientôt d'ailleurs l'émotion qu'elle ne peut cacher lors
d'un accident où le duc est blessé, dévoile sa passion.
Ainsi, dans la première partie du roman, la passion naît et
croit dans l'ombre ; dans la seconde, elle se fortifie et paraît
soudain à la lumière. Dans la troisième, la princesse va cher-
cher à combattre son amour en quittant la cour pour son
château de Coulommiers et ne réussira qu'à donner naissance
aux soupçons de son mari, qui bientôt se changeront en; certi-
tudes. Malgré sa douleur, le prince de Clèves ne s'abandonnera
pas aux transports furieux ; fidèle aux principes qu'il a expo-
sés à sa femme, il admettra, tout en le déplorant, que les
droits de la passion sont supérieurs à tous les devoirs. ...
Mais voici la quatrième partie. La princesse est à Coulom-
miers et le prince, torturé par son amour, bien qu'ilne veuille
point surveiller sa femme, éprouve cependant l'impérieux
besoin de savoir. Un messager envoyé à Coulommiers est
trompé par les apparences, et revient dire à l'infortuné que la
princesse et Le duc se rencontrent en secret. Le prince est
profondément frappé par le désespoir, il tombe malade, sa
femme accourt à son chevet, lui jure qu'il s'est trompé, mais,
si elle le persuade, ne peut l'arracher à la mort.
Après toute cette lutte, le dénouement est le triomphe du
devoir sur la passion... La princesse continuera à aimer le duc
d'un amour dont elle mourra, mais elle ne lui tendra pas la
main par dessus ce tombeau. La mort n'a pu tuer sa passion,
mais elle a tué son bonheur. Quant au duc il est homme et le
temps le consolera.
Si M. R. Leroi a déroulé sous nos yeux ce délicieux roman,
c'est qu'il lui a semblé de nature à laisser dans notre esprit
une impression nette et précise de la femme ou plutôt de la
grande dame au xvne siècle. Pour lui, le siècle de Louis XIV
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