Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
Suicide, cette plaie grandissante des temps présents. S'il n'ap-
porte aucune idée nouvelle et particulière, ses conclusions
valent d'être citées : « Les développements de notre civilisation
ont contribué à multiplier les causes du suicide ; les instincts
naturels ont disparu peu à peu, et lorsqu'à ce fatal changement
vient se joindre l'oubli dèr principes religieux et moraux,
l'homme ne connaît plus de frein, et le suicide ne tarde pas à
lui paraître le seul remède à bien des misères, à bien des
déceptions. » Parole d'une profonde justesse, et les tables de
mortalité depuis un demi-siècle viennent apporter à cette
affirmation une cruelle autorité. Les temps sont sévères, les
esprits inquiets, les croyances s'estompent et les suicides se
multiplient.
Son récit sur l'épidémie de colique-qui régna au Havre, en 1817
et 1818, est une page d'histoire locale intéressante. Quelle en
fut la cause, dit-il.? Le public voulut voir un empoisonnement
où il n'y avait qu'une affection ^névralgique des deux systèmes
nerveux, le ganglionnaire et le cérébro-spinal.
Fort curieuse est soif observation d'un cas de Tératologie,
présentée par une femme privée de l'avant-bras gauche et des
extrémités abdominales ,et qui trouva, malgré cela, à se marier
et eut sept enfants. Il s|e livre, à ce sujet, à quelques digressions
sur la genèse de-ces njbristruositës. Il y fait preuve d'une saine
et vaste érudition et conclut avec les auteurs que la èause ou
les causes de ces, monstruosités restent inconnues.
Nous: pourrions critiquer, si nous ne savions que Lecadre
n'était pas chirurgien, sa relation d'une Hernie inguinale avec
symptôme d'étranglement et sphacêle du scrotum. Mais l'on n'avait
point alors nos procédés modernes d'antisepsie, l'on redoutait
les opérations et l'on confiait plus volontiers à la nature médi-
catrice le soin de tout mener à bien, ce qui. fut du reste ici le
cas.
Nous n'avons que des éloges a donner à son étude sur la
Névralgie intercostale, véritable monographie : il est difficile
d'être plus exact, plus précis, plus complet. Il y émet une idée
fausse : « L'angine de poitrine, dit-il, n'est qu'une névralgie. »
On sait aujourd'hui qu'elle est due à une maladie des artères
coronaires (Huchard).
Il y avait déjà vingt ans que Lecadre était médecin des Ponts
porte aucune idée nouvelle et particulière, ses conclusions
valent d'être citées : « Les développements de notre civilisation
ont contribué à multiplier les causes du suicide ; les instincts
naturels ont disparu peu à peu, et lorsqu'à ce fatal changement
vient se joindre l'oubli dèr principes religieux et moraux,
l'homme ne connaît plus de frein, et le suicide ne tarde pas à
lui paraître le seul remède à bien des misères, à bien des
déceptions. » Parole d'une profonde justesse, et les tables de
mortalité depuis un demi-siècle viennent apporter à cette
affirmation une cruelle autorité. Les temps sont sévères, les
esprits inquiets, les croyances s'estompent et les suicides se
multiplient.
Son récit sur l'épidémie de colique-qui régna au Havre, en 1817
et 1818, est une page d'histoire locale intéressante. Quelle en
fut la cause, dit-il.? Le public voulut voir un empoisonnement
où il n'y avait qu'une affection ^névralgique des deux systèmes
nerveux, le ganglionnaire et le cérébro-spinal.
Fort curieuse est soif observation d'un cas de Tératologie,
présentée par une femme privée de l'avant-bras gauche et des
extrémités abdominales ,et qui trouva, malgré cela, à se marier
et eut sept enfants. Il s|e livre, à ce sujet, à quelques digressions
sur la genèse de-ces njbristruositës. Il y fait preuve d'une saine
et vaste érudition et conclut avec les auteurs que la èause ou
les causes de ces, monstruosités restent inconnues.
Nous: pourrions critiquer, si nous ne savions que Lecadre
n'était pas chirurgien, sa relation d'une Hernie inguinale avec
symptôme d'étranglement et sphacêle du scrotum. Mais l'on n'avait
point alors nos procédés modernes d'antisepsie, l'on redoutait
les opérations et l'on confiait plus volontiers à la nature médi-
catrice le soin de tout mener à bien, ce qui. fut du reste ici le
cas.
Nous n'avons que des éloges a donner à son étude sur la
Névralgie intercostale, véritable monographie : il est difficile
d'être plus exact, plus précis, plus complet. Il y émet une idée
fausse : « L'angine de poitrine, dit-il, n'est qu'une névralgie. »
On sait aujourd'hui qu'elle est due à une maladie des artères
coronaires (Huchard).
Il y avait déjà vingt ans que Lecadre était médecin des Ponts
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.66%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.66%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 45/119
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5750462j/f45.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5750462j/f45.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5750462j/f45.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5750462j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5750462j
Facebook
Twitter