Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— ââi —
Rencontre même un musée spécial où sont représentés au
naturel, une multitude d'objets dont il est question dans la
sainte Ecriture et qui souvent n'ont pas d'analogue dans notre
civilisation occidentale. Le zèle studieux des Pères Blancs a
été récompensé par un rare bonheur. Depuis longtemps les
érudits cherchaient l'emplacement, sinon les ruines, de la pis-
cine probatique que saint Jean nous dépeint avec ses cinq
portiques, et où eut lieu la guérison miraculeuse de ce malheu-
reux qui avait passé trente-huit ans dans sa douloureuse infir-
mité. On l'identifiait généralement avec le Birket-israël, cette
citerne formée par le fossé septentrional du Temple. La chose
n'allait pas sans difficultés, mais où pouvait-on la trouver ail-
leurs ? Or il se trouve qu'un hasard heureux, comme il n'en
arrive qu'à ceux qui le méritent, a fait rencontrer aux Pères
Blancs, sur leur propre terrain, la piscine, objet de tant de
recherches et de discussion. On travaille activement-à- la
déblayer. Les Pères s'occupent spécialement de la formation
d'un clergé grec-uni et autonome, appelé à travailler avec
efficacité, espérons-le, à l'union si désirable de toutes les
Eglises chrétiennes. Les jeunes gens de ce séminaire spécial
forment une fanfare joyeuse dirigée par un des Pères; ils
jouèrent, pendant la messe dupèlerinage, les plus beaux mor-
ceaux de leur répertoire, donnèrent une aubade au consul
général pendant le èéjèuner qui suivit, et saluèrent son départ
par les accents guerriers delà. Marseillaise. C'était absolument
France la doûlce transportée au delà des mers.
Je n'ai garde d'oublier, dans cette étude rapide des établis-
sements français, Un modeste sanctuaire où le représentant
officiel de la France peut assister aux réunions pieuses dans
toute la pompe de son costume d'apparat, c'est la chapelle dés
Maronites, ces intrépides enfants du Liban, restés fidèles à
travers toutes les persécutions, les invasions, les abandons, à
l'idée catholique, à l'Eglise et à la nation française qu'ils ont
toujours éminemment représentée Jamais je n'oublierai l'accueil empressé et tout patriarcal du
représentant de sa Béatitude, Mgr Hoyek, et l'ardeur des
sentiments qu'il exprimait pour notre glorieuse patrie.
Inutile d'ajouter, n'est-ce pas, que l'oeuvre de charité et de
science qu'ils accomplissent si laborieusement à Jérusalem, à
l'ombre du drapeau national, nos religieux, nos religieuse^
Rencontre même un musée spécial où sont représentés au
naturel, une multitude d'objets dont il est question dans la
sainte Ecriture et qui souvent n'ont pas d'analogue dans notre
civilisation occidentale. Le zèle studieux des Pères Blancs a
été récompensé par un rare bonheur. Depuis longtemps les
érudits cherchaient l'emplacement, sinon les ruines, de la pis-
cine probatique que saint Jean nous dépeint avec ses cinq
portiques, et où eut lieu la guérison miraculeuse de ce malheu-
reux qui avait passé trente-huit ans dans sa douloureuse infir-
mité. On l'identifiait généralement avec le Birket-israël, cette
citerne formée par le fossé septentrional du Temple. La chose
n'allait pas sans difficultés, mais où pouvait-on la trouver ail-
leurs ? Or il se trouve qu'un hasard heureux, comme il n'en
arrive qu'à ceux qui le méritent, a fait rencontrer aux Pères
Blancs, sur leur propre terrain, la piscine, objet de tant de
recherches et de discussion. On travaille activement-à- la
déblayer. Les Pères s'occupent spécialement de la formation
d'un clergé grec-uni et autonome, appelé à travailler avec
efficacité, espérons-le, à l'union si désirable de toutes les
Eglises chrétiennes. Les jeunes gens de ce séminaire spécial
forment une fanfare joyeuse dirigée par un des Pères; ils
jouèrent, pendant la messe dupèlerinage, les plus beaux mor-
ceaux de leur répertoire, donnèrent une aubade au consul
général pendant le èéjèuner qui suivit, et saluèrent son départ
par les accents guerriers delà. Marseillaise. C'était absolument
France la doûlce transportée au delà des mers.
Je n'ai garde d'oublier, dans cette étude rapide des établis-
sements français, Un modeste sanctuaire où le représentant
officiel de la France peut assister aux réunions pieuses dans
toute la pompe de son costume d'apparat, c'est la chapelle dés
Maronites, ces intrépides enfants du Liban, restés fidèles à
travers toutes les persécutions, les invasions, les abandons, à
l'idée catholique, à l'Eglise et à la nation française qu'ils ont
toujours éminemment représentée
représentant de sa Béatitude, Mgr Hoyek, et l'ardeur des
sentiments qu'il exprimait pour notre glorieuse patrie.
Inutile d'ajouter, n'est-ce pas, que l'oeuvre de charité et de
science qu'ils accomplissent si laborieusement à Jérusalem, à
l'ombre du drapeau national, nos religieux, nos religieuse^
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