Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
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tout le long de son corps et jusqu'à terre. Mais cette attribu*.
tion ne va pas sans de grandes difficultés qui motivent de très
minutieuses discussions, dans lesquelles vous me permettrez
de ne pas entrer aujourd'hui.
A quelque distance, en continuant la vallée du Cédron, où
l'eau ne coule qu'à la saison des pluies, on arrive au Jardin de
Gethsémani, ou des Oliviers. Ici, l'identification est exacte et
ne laisse place à aucun doute. Les Franciscains, auxquels ap-
parlient l'enclos fameux, l'ont fermé de murs. Ils y ont érigé
un chemin de croix dont les quatorze stations, à défaut d'autre
mérite, font une pieuse enceinte aux sept vénérables oliviers
témoins, par eux-mêmes ou par leurs ancêtres, de la sanglante
agonie de Jésus. Avec une ardeur dont ils puisent le secret
dans leur tendre piété, les bons religieux cultivent là, dans des
carrés artistement divisés, des fleurs de toutes; sortes qu'ils
sont heureux d'offrir aux pèlerins. Une église recouvrit aux
premiers siècles tout cet ensemble, mais elle a depuis long-
temps disparu; il n'en reste que quelques ruines éparses.
A un jet de pierre, au sud-est, en remontant sur les flancs
de la colline, on rencontre l'ensemble des constructions du
Gethsémani russe. Il comprend tout particulièrement une
somptueuse église récemment bâtie et qui, avec ses sept cou-
poles bulbeuses et les- riches détails de sa construction, sem-
blerait tout fraîchement éclose au milieu des monuments de
Kiewou de Moscou. ;. ';
Laissant à droite ces édifices, nous visitons, à peu près aux
deux tiers de la hauteur de la montagne, le Carmel français du
Pater. Il a été fondé dans ces derniers temps par Madame la
princesse de la Tour-d'Auvergne qui y a choisi sa sépulture.
Dans le cloître, on peut lire, sur des tableaux de faïence, le
Pater en trente-deux langues. Dans les dépendances du monas-
tère, se voit une grotte où Jésus aurait souvent réuni ses apôtres
pour leur enseigner, leur expliquer sa doctrine, et où ceux-ci,
avant de se répandre par le monde, auraient composé le Credo
de la foi catholique.
Au nord-est encore, sur le sommet du mont des piiviers, se
trouve enfin la mosquée de l'Ascension. Ici, l'attribution ne
saurait soulever aucune difficulté. L'Ecriture dans les Actes des
tout le long de son corps et jusqu'à terre. Mais cette attribu*.
tion ne va pas sans de grandes difficultés qui motivent de très
minutieuses discussions, dans lesquelles vous me permettrez
de ne pas entrer aujourd'hui.
A quelque distance, en continuant la vallée du Cédron, où
l'eau ne coule qu'à la saison des pluies, on arrive au Jardin de
Gethsémani, ou des Oliviers. Ici, l'identification est exacte et
ne laisse place à aucun doute. Les Franciscains, auxquels ap-
parlient l'enclos fameux, l'ont fermé de murs. Ils y ont érigé
un chemin de croix dont les quatorze stations, à défaut d'autre
mérite, font une pieuse enceinte aux sept vénérables oliviers
témoins, par eux-mêmes ou par leurs ancêtres, de la sanglante
agonie de Jésus. Avec une ardeur dont ils puisent le secret
dans leur tendre piété, les bons religieux cultivent là, dans des
carrés artistement divisés, des fleurs de toutes; sortes qu'ils
sont heureux d'offrir aux pèlerins. Une église recouvrit aux
premiers siècles tout cet ensemble, mais elle a depuis long-
temps disparu; il n'en reste que quelques ruines éparses.
A un jet de pierre, au sud-est, en remontant sur les flancs
de la colline, on rencontre l'ensemble des constructions du
Gethsémani russe. Il comprend tout particulièrement une
somptueuse église récemment bâtie et qui, avec ses sept cou-
poles bulbeuses et les- riches détails de sa construction, sem-
blerait tout fraîchement éclose au milieu des monuments de
Kiewou de Moscou. ;. ';
Laissant à droite ces édifices, nous visitons, à peu près aux
deux tiers de la hauteur de la montagne, le Carmel français du
Pater. Il a été fondé dans ces derniers temps par Madame la
princesse de la Tour-d'Auvergne qui y a choisi sa sépulture.
Dans le cloître, on peut lire, sur des tableaux de faïence, le
Pater en trente-deux langues. Dans les dépendances du monas-
tère, se voit une grotte où Jésus aurait souvent réuni ses apôtres
pour leur enseigner, leur expliquer sa doctrine, et où ceux-ci,
avant de se répandre par le monde, auraient composé le Credo
de la foi catholique.
Au nord-est encore, sur le sommet du mont des piiviers, se
trouve enfin la mosquée de l'Ascension. Ici, l'attribution ne
saurait soulever aucune difficulté. L'Ecriture dans les Actes des
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