Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1899 01 octobre 1899
Description : 1899/10/01 (A66)-1899/12/31. 1899/10/01 (A66)-1899/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750462j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières393
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 101
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 306 —
ment. Les vitraux méritent une mention particulière. Compo-
sés de disques épais, entourés d'une maçonnerie compacte, ils
irisent de diverses nuances les profondeurs où ils sont (placés,
avant que leur lumière atteigne-la vaste nef. \
Sous; la pierre sacrée se trouve une sorte de caverne qui se
continue dans les profondeurs du rocher par ce que les musul-
mans appellent le puits des âmes et qui n'est très probablement;
que le passage ménagé, du temps des Juifs^au sang xles vic-
times, vers le-torrent du Cédron.
Vers! la limite méridionale~ile l'esplanade, se trouve.une
autre mosquée, celle d'El-Aksa, des plus intéressantes à visiter.
La partie centrale, la seule vraiment intéressante, est une
ancienne église byzantine, construite d'abord par Justinieh en
l'honneur du mystère de là Présentation. Elle a été largement
amplifiée plus tard, par les musulmans et elle compte mainte-
nant jusqu'à sept nefs. Le développement pris par le transept
occidental est plus extraordinaire encore. Il faut dire que'
c'est là que les rois latins de Jérusalem avaient établi leur
résidence, là qu'ils avaient établi l'ordre des Templiers. Il est
au moins certain que les écuries dites de Salomon, ont servi
aux chevaux des chevaliers du Temple: on voit encore, à la
base des piliers, la place où étaient scellés les: anneaux de 1er
qui les retenaient.
Encore de nos.jours, cette esplanade antique, recouverte des
monuments que nous venons d'énumérer et d'une multitude
d'autres, tous gracieux mais moins importants., est un des
points du monde les plus, curieux à étudier. Tant de sou-
venirs, tant de grands personnages qui en ont foulé les dalles
sacrées, s'effacent devant la majesté de Jésué qui, si souvent,
dans les parvis du Temple, enseigna sa doctrine et multiplia
ses miracles. Nulle part au monde on ne trouverait terre plus
sainte et plus vénérée, puisque successivement les juifs, les
chrétiens, enfin les musulmans y ont trouvé un lieu rendu
auguste par les événements dont il a été le théâtre. Qu'il serait
à désirer que l'inepte domination musulmane cessant et avec
elle son fanatisme^ d'un autre âge, les savants de l'Occident
pussent, avec une liberté que n'excluerait pas le respect des
antiques souvenirs, fouiller ce sol vénérable et lui faire rendre
témoignage sur les états successifs de la sainte montagne* :
ment. Les vitraux méritent une mention particulière. Compo-
sés de disques épais, entourés d'une maçonnerie compacte, ils
irisent de diverses nuances les profondeurs où ils sont (placés,
avant que leur lumière atteigne-la vaste nef. \
Sous; la pierre sacrée se trouve une sorte de caverne qui se
continue dans les profondeurs du rocher par ce que les musul-
mans appellent le puits des âmes et qui n'est très probablement;
que le passage ménagé, du temps des Juifs^au sang xles vic-
times, vers le-torrent du Cédron.
Vers! la limite méridionale~ile l'esplanade, se trouve.une
autre mosquée, celle d'El-Aksa, des plus intéressantes à visiter.
La partie centrale, la seule vraiment intéressante, est une
ancienne église byzantine, construite d'abord par Justinieh en
l'honneur du mystère de là Présentation. Elle a été largement
amplifiée plus tard, par les musulmans et elle compte mainte-
nant jusqu'à sept nefs. Le développement pris par le transept
occidental est plus extraordinaire encore. Il faut dire que'
c'est là que les rois latins de Jérusalem avaient établi leur
résidence, là qu'ils avaient établi l'ordre des Templiers. Il est
au moins certain que les écuries dites de Salomon, ont servi
aux chevaux des chevaliers du Temple: on voit encore, à la
base des piliers, la place où étaient scellés les: anneaux de 1er
qui les retenaient.
Encore de nos.jours, cette esplanade antique, recouverte des
monuments que nous venons d'énumérer et d'une multitude
d'autres, tous gracieux mais moins importants., est un des
points du monde les plus, curieux à étudier. Tant de sou-
venirs, tant de grands personnages qui en ont foulé les dalles
sacrées, s'effacent devant la majesté de Jésué qui, si souvent,
dans les parvis du Temple, enseigna sa doctrine et multiplia
ses miracles. Nulle part au monde on ne trouverait terre plus
sainte et plus vénérée, puisque successivement les juifs, les
chrétiens, enfin les musulmans y ont trouvé un lieu rendu
auguste par les événements dont il a été le théâtre. Qu'il serait
à désirer que l'inepte domination musulmane cessant et avec
elle son fanatisme^ d'un autre âge, les savants de l'Occident
pussent, avec une liberté que n'excluerait pas le respect des
antiques souvenirs, fouiller ce sol vénérable et lui faire rendre
témoignage sur les états successifs de la sainte montagne* :
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