Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1899 01 juillet 1899
Description : 1899/07/01 (A66)-1899/09/30. 1899/07/01 (A66)-1899/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750460q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— ,236 —
Il y a donc trois continents : l'Amérique, l'Europe-Afrique et
l'Asie-Australie. Cette constatation,' déjà intéressante, le
devient bien plus encore quand on considère les ressenr
blances de ces continents entre eux, quand on étudie lé mode
spécial par lequel chacun d'eux réalise le plan idéal qui semble
avoir présidé à leur formation.
Ils ont chacun leur partie septentrionale qui se répond l'une
à l'autre, l'Amérique du Nord, l'Europe, l'Asie proprement
dite. C'est la partie la plus particulièrement vivante des con-
tinents; parce qu'elle se laisse,; selon que nous le remarquions
déjà tout à l'heure, plus intimement pénétrer par les
eaux. En particulier, l'Europe occidentale et l'Asie orientale
qui ont entre elles tant d'analogies en même temps que de si
grandes différences, brandissent, si l'on peut ainsi parler, d'une
façon très caractéristique leurs péninsules si nettement arti-
culées. L'une et l'autre de ces parties du monde se composent,
au centre, d'un noyau montagneux, plus ou moins atrophie
dans le continent frère de l'Amérique,du Nord, et ce massif
montagneux, qui s'abaisse.brusquement vers le sud comme le
rebord d'un plateau, s'étend vers le nord en terrasses décrois-
santes et en plaines indéfinies qui vont doucement mourir
sous les flots de l'Océan glacial. Pour ces constatations comme
pour bien d'autres encore, l'Asie est le continent type que
l'Amérique du Nord ne copie que de très loin, quand l'Eu-
rope en paraît la réduction d'une étonnante fidélité.
Au-dessous de chacune de ces masses septentrionales se
creuse une sorte de Méditerranée, qui les sépare des masses
méridionales correspondantes. Très nettement accusée au sud
dé l'Amérique par le golfe du Mexique et la mer des Antilles,
en Europe par la mer Méditerranée proprement dite, cette
dépression n'a pas la même netteté, au moins apparente, au
sud du continent asiatique. Il semble qu'au temps lointain où
les secousses, les dislocations, les formations primitives don-
naient peu à peu aux surfaces émergées leurs formes actuelles,
ici l'élément marin ait été plus puissant et ait conservé sous
sesjagues conquérantes ce que l'harmonie des relations et des
ressemblances aurait dû attribuer à la terre. L'Australie nous
paraît ainsi un continent sacrifié sous tous les rapports.
Ces réserves faites, voudrez-vous maintenant remarquer
l'étonnante similitude d'architecture qui éclate dans les pénin-
Il y a donc trois continents : l'Amérique, l'Europe-Afrique et
l'Asie-Australie. Cette constatation,' déjà intéressante, le
devient bien plus encore quand on considère les ressenr
blances de ces continents entre eux, quand on étudie lé mode
spécial par lequel chacun d'eux réalise le plan idéal qui semble
avoir présidé à leur formation.
Ils ont chacun leur partie septentrionale qui se répond l'une
à l'autre, l'Amérique du Nord, l'Europe, l'Asie proprement
dite. C'est la partie la plus particulièrement vivante des con-
tinents; parce qu'elle se laisse,; selon que nous le remarquions
déjà tout à l'heure, plus intimement pénétrer par les
eaux. En particulier, l'Europe occidentale et l'Asie orientale
qui ont entre elles tant d'analogies en même temps que de si
grandes différences, brandissent, si l'on peut ainsi parler, d'une
façon très caractéristique leurs péninsules si nettement arti-
culées. L'une et l'autre de ces parties du monde se composent,
au centre, d'un noyau montagneux, plus ou moins atrophie
dans le continent frère de l'Amérique,du Nord, et ce massif
montagneux, qui s'abaisse.brusquement vers le sud comme le
rebord d'un plateau, s'étend vers le nord en terrasses décrois-
santes et en plaines indéfinies qui vont doucement mourir
sous les flots de l'Océan glacial. Pour ces constatations comme
pour bien d'autres encore, l'Asie est le continent type que
l'Amérique du Nord ne copie que de très loin, quand l'Eu-
rope en paraît la réduction d'une étonnante fidélité.
Au-dessous de chacune de ces masses septentrionales se
creuse une sorte de Méditerranée, qui les sépare des masses
méridionales correspondantes. Très nettement accusée au sud
dé l'Amérique par le golfe du Mexique et la mer des Antilles,
en Europe par la mer Méditerranée proprement dite, cette
dépression n'a pas la même netteté, au moins apparente, au
sud du continent asiatique. Il semble qu'au temps lointain où
les secousses, les dislocations, les formations primitives don-
naient peu à peu aux surfaces émergées leurs formes actuelles,
ici l'élément marin ait été plus puissant et ait conservé sous
sesjagues conquérantes ce que l'harmonie des relations et des
ressemblances aurait dû attribuer à la terre. L'Australie nous
paraît ainsi un continent sacrifié sous tous les rapports.
Ces réserves faites, voudrez-vous maintenant remarquer
l'étonnante similitude d'architecture qui éclate dans les pénin-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.59%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.59%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/63
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5750460q/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5750460q/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5750460q/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5750460q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5750460q