Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1899-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1899 01 juillet 1899
Description : 1899/07/01 (A66)-1899/09/30. 1899/07/01 (A66)-1899/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5750460q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 233 —
géniales investigations, n'ont pu cependant prendre Corps que
dans des temps assez rapprochés de nous, car c'est seulement
de nos jours que les explorations se sont assez multipliées pour
que la prise de possession de la planète par l'homme soit
devenue un fait accompli.
Un fait digne dé remarque, c'est l'effort qui a été nécessaire
à de grands génies pour arriver à constater les premiers des
faits géographiques que tout le monde pouvait connaître et qui
effectivement sont devenus vulgaires après avoir été une pre-
mière fois-scientifiquement présentés.
C'est Strabon, d'abord, que l'on pourrait appeler le fondateur
de la géographie scientifique. C'est lui qui a écrit cette grande
parole, que la simple configuration de ce pays de la Gaule»
devenue maintenant la France, par Tharmonië de ses contours
et la maternelle prévoyance qui y éclatait à chaque pas, prou-
vait à elle seule l'existence de Dieu. C'est à éa manière une
répétition du mot de Galien disant, après avoir décrit la mer-
veilleuse aiaatomie de la main humaine : « Quelle hymne je
viens de chanter à la gloire du Créateur !»
Mais, nous l'avons dit, de tels coups d'ailes sont rares. Il a
fallu bien des siècles, pour qu'on ait constaté que les conti-
nents (1) se "terminent en pointe, qu'à l'est de cette pointe,
chacun d'eux possède une grande île; qu'à l'ouest, ils ont
chacun un golfe large et profond qui s'enfonce dans l'intérieur
des terres. Cette dernière constatation est de Reinhold Farster,
l'un des compagnons de Cook.
Pallas, un autre génie, s'illustre par une autre conception,
qui, pour être démentie par la géologie, n'en atteste pas moins
un esprit d'une portée singulière. Les masses continentales se
présentent, dit-il, comme si une immense conflagration avait
bouleversé le monde en venant du sud-ouest. C'est à elle que
seraient dus l'aspect désolé et l'isolement des pointes méri-
dionales, l'existence de cette terre que son propre poids aurait
fait rester au nord-est de chacune d'elles, et enfin ces longues
plaines du nord, formées, semblerait-il, de l'amoncellement
i
(1) Nous expliquerons bientôt que, contrairement aux apparences, il y a en réalité ■
trois continents; ou plutôt que la division du globe est ternaire, que les terres
émergées se divisent en trois masses qui se répondent.
géniales investigations, n'ont pu cependant prendre Corps que
dans des temps assez rapprochés de nous, car c'est seulement
de nos jours que les explorations se sont assez multipliées pour
que la prise de possession de la planète par l'homme soit
devenue un fait accompli.
Un fait digne dé remarque, c'est l'effort qui a été nécessaire
à de grands génies pour arriver à constater les premiers des
faits géographiques que tout le monde pouvait connaître et qui
effectivement sont devenus vulgaires après avoir été une pre-
mière fois-scientifiquement présentés.
C'est Strabon, d'abord, que l'on pourrait appeler le fondateur
de la géographie scientifique. C'est lui qui a écrit cette grande
parole, que la simple configuration de ce pays de la Gaule»
devenue maintenant la France, par Tharmonië de ses contours
et la maternelle prévoyance qui y éclatait à chaque pas, prou-
vait à elle seule l'existence de Dieu. C'est à éa manière une
répétition du mot de Galien disant, après avoir décrit la mer-
veilleuse aiaatomie de la main humaine : « Quelle hymne je
viens de chanter à la gloire du Créateur !»
Mais, nous l'avons dit, de tels coups d'ailes sont rares. Il a
fallu bien des siècles, pour qu'on ait constaté que les conti-
nents (1) se "terminent en pointe, qu'à l'est de cette pointe,
chacun d'eux possède une grande île; qu'à l'ouest, ils ont
chacun un golfe large et profond qui s'enfonce dans l'intérieur
des terres. Cette dernière constatation est de Reinhold Farster,
l'un des compagnons de Cook.
Pallas, un autre génie, s'illustre par une autre conception,
qui, pour être démentie par la géologie, n'en atteste pas moins
un esprit d'une portée singulière. Les masses continentales se
présentent, dit-il, comme si une immense conflagration avait
bouleversé le monde en venant du sud-ouest. C'est à elle que
seraient dus l'aspect désolé et l'isolement des pointes méri-
dionales, l'existence de cette terre que son propre poids aurait
fait rester au nord-est de chacune d'elles, et enfin ces longues
plaines du nord, formées, semblerait-il, de l'amoncellement
i
(1) Nous expliquerons bientôt que, contrairement aux apparences, il y a en réalité ■
trois continents; ou plutôt que la division du globe est ternaire, que les terres
émergées se divisent en trois masses qui se répondent.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.59%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.59%.
- Auteurs similaires Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Société havraise d'études diverses" or dc.contributor adj "Société havraise d'études diverses")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/63
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5750460q/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5750460q/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5750460q/f5.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5750460q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5750460q