Quelle mine.li a trouvé ainsi, plus tard : à.exploiter, quand; ;il ajouta ;aux .vingt-quatre, volumes de ; son Histoire de) France, \QS nombreux: ouvrages où.--il a dépensé tant d'idées et devuesf!
Comment s'étonner après cela qu'il' ait célébré le mérite - dé la volonté chez les autres? Comment s'étonner qu'il se soit attaché constamment à faire l'apologie des personnages éner- giques reneqntrés dans l'histoire ?
Témoin Frédéric II de Prusse,dont, ila tracé un.si.vigqureu.x portrait .dans sqri Précis, d'histoire moderne, ètdont il dit :
« Il avait^ppuftant une.;chose,^aequoi il, a, mérité, d'êtçâ appelé le Grand : il voulait. 11 voulut être brave ; il voulut faire de sa Prusse l'un des premiers Etats de l'Europe ; il voulut être législateur; il voulut que ses déserts de Prusse se peuplassent. Il vint à bout de tout. »
Témoin; /encore: ,ce,BruneUesehii le, subliniej.éonstfiueteur,, de la^athédçalej.de., Florence, .artiste,, mieux, fait; pour.; plaire -, à Mieheletqu'un conquérant etun tueur d'ho,mme^!,rmai;s.qjii fut grand:artisle,et,:ac)iëva;So.n chef-d'oeuvre, grâce à; son obsti- nation et à sa persévérance.
Témpiifeailleurs^ leipaysap:,de France, que, dans;le.livre du Peuple, il nous montre devenu peu à peu le propriétaire de ce champ qu'il arrose de,ses sueurs.et féconde par son travail. Comment se fait-il que de si bonne heure, beaucoup plus tôt qu'on ne pense, la petite propriété se soit constituée eh France? C'est que,aux temps les plus mauvais Î aux mo- ments de pauvreté universelle, où le riche même est pauvre-et vend par force, alors le pauvre se trouve en état d'acheter. « Nul acquéreur, s'écrie Michelet, ne se présentant/le paysan arrive avec sa pièce d'or, et il acquierti un bout de terre... Mystère étrange.^., il faut que cet homme-ait un trésor -caché.;. Et il en a un en effet-: le travail persistant,- le jeûne et-la sobriété.: Dieu-,- semble. avoir donné pour patrimoine à i;cette indestructible race: le, don-de-travailler,, decorabattrej au besoin^ sans manger, dé vivre: d'espérance^ de, .gaieté; rigou- reuse. ».
Témoin; enfin, le peuple ■ français lui-même ,dont Michelet a suivi l'histoire avec tant de passion depuis le Moyen-Agé jusgu'àinosjours.: Au début,, c'était un abrégé desnos,; ahnales qu'Use proposait d'écrire* Peu : à peu, l'oeuvre, est venue, à
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