y''». Mon mari avait été très touché de l'insistance que vous aviez mise » à lui faire accepter là présidence de vôtre Société. » Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments attristés.
» E. Henriet. »
"Jen'ai pas à vous faire l'éloge de M- Henriet. Son élection à la présidence a réuni, fait rare et peut-être unique dans nos annales, l'unanimité des suffrages : vous connaissez donc autant et mieux que- moi tous ses mérites. Je pense qu'en unissant tous vos votes pour le placera votre tête, vous avez voulu rendre hommage à sa collabora- tion active et féconde, à/ses travaux originaux et intéressants, à son affection pour notre Société, à son caractère plein d'aménité et de courtoisie.
Et, comme lé dit sa veuve, M; Henriet a été certainement très tou- ché de ce témoignage de sympathie, de cette communion de suffrages sur son nom. Celte satisfaction a été peut-être une des dernières de sa vie : notre Société est heureuse de la lui avoir procurée. Je vois encore ce cher M. Henriet, le jour même de l'élection, jetant un regard, avant de quitter la salle, siir le tableau des Présidents, et disant à ses voisins avec un bon sourire : « Grâce à vous, j'aurai les honneurs du marbre, et presque l'immortalité ».
II avait certes raison : son nom et son souvenir resteront vivants parmi nous. Mais se doutait-il à ce moment que ses jours étaient comptés et sa fin prochaine?
Si je me suis défendu tout à l'heure de faire l'éloge de M. Henriet, c'est que je pense que notre regretté Président mérite mieux que le simple témoignage d'estime et de regrets que je viens de lui rendre. Nous avons le devoir d'insérer dans notre Recueil une notice nécrolo- gique qui mettra en relief ses travaux, ses qualités, ses mérites.
Votre Bureau y a pensé, et il a porté son choix pour la rédaction de cette notice sur M. Paul Hauchecorne. Notre Secrétaire général est doublement qualifié pouf cette tâche délicate : il a été l'un des amis de M.; Henriet, et il est un lettré et un excellent écrivain. M. Paul Hau- checorne acceptera certainement cette mission si vous voulez bien vous jôindré'à moi pour l'en prier.
L'assemblée décide de: demander à M. Laurent-Cernières ou à M. Paul Hauchecorne qui, plus que d'autres, furent en rela- tions amicales et suivies avec M. Henriet, de bien vouloir rédi- ger une notice nécrologique qUi pourrait figurer dans un des prochains Recueils de la Société.
Présidence de la Société. — Par suite de la disparition de notre
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