Depuis, grâce à mon initiateur, un grand prêtre dont je
parlais tout à l'heure, j'ai recherché dans le Rituel du Judaïsme
si, parmi les règlements transmis par la tradition, on ne trou-
vait pas des données permettant de le croire. Partout il me
semble en trouver la preuve. Je lis, à l'article iO du chapitre 36,
intitulé : « Des diverses lésions du poumon », le paragraphe
suivant : « Si le poumon est tellement dense qu'il provoque, à
» la palpation, la sensation qu'on éprouve en touchant le bois,
» l'animal est immangeable; de même, si le poumon est de la
» pesanteur du bois en le mettant dans l'eau, l'animal est
» immangeable. »
Souvent, la prescription hygiénique n'est pas aussi nette dès
le début. Voici, par exemple, ce qu'on trouve à l'article 14 du
même chapitre du Rituel du Judaïsme : « Article 14. — Lorsque
» le poumon est entièrement ratatiné, l'ahimalest immangea-
» ble si ce rétrécissement est dû à la frayeur que l'animal a
» éprouvée par suite d'un acte humain, parce qu'on a saigné
» un autre animal en sa présence, par exemple. Mais, si la
« frayeur de l'animal a été causée par quelque phénomène
» céleste, tel que le bruit du tonnerre, ranimai est mangea-
» ble. » Cet article ne peut pas être interprété au point de vue
de l'hygiène, mais l'article 15 lui donne un tout autre sens, en
l'expliquant de la façon suivante : « Article 18.— Comment
» examiner ce cas (lorsqu'il y a incertitude sur la cause de la
» frayeur)? On laisse tremper le poumon dans l'eau durant
» vingt-quatre heures. Si le poumon revient à son état normal,
» on en déduit que la frayeur qui a déterminé le rétrécisse-
» ment a été causée par un phénomène céleste. Aussi l'animal
» est-il mangeable, sinon, on en conclut que la frayeur est due
» à un acte humain, aussi l'animal est-il immangeable. » On
croirait lire un livre moderne d'anatomie pathologique, et cela
se trouve dans le Rituel du Judaïsme transmis par la tradition.
L'animal est donc trifa lorsque la lésion est permanente,
c'est-à-dire due à une lésion pathologique.
Je ne multiplierai pas à l'infini ces citations et me bornerai
h dire que, par l'aspect 4u poumon, on reconnaît si la bêtè est
saine, et que, dans bien des cas, on a l'air de poursuivre la
viande tuberculeuse.
Les Phéniciens, les Égyptiens, chez lesquels Moïse et les
parlais tout à l'heure, j'ai recherché dans le Rituel du Judaïsme
si, parmi les règlements transmis par la tradition, on ne trou-
vait pas des données permettant de le croire. Partout il me
semble en trouver la preuve. Je lis, à l'article iO du chapitre 36,
intitulé : « Des diverses lésions du poumon », le paragraphe
suivant : « Si le poumon est tellement dense qu'il provoque, à
» la palpation, la sensation qu'on éprouve en touchant le bois,
» l'animal est immangeable; de même, si le poumon est de la
» pesanteur du bois en le mettant dans l'eau, l'animal est
» immangeable. »
Souvent, la prescription hygiénique n'est pas aussi nette dès
le début. Voici, par exemple, ce qu'on trouve à l'article 14 du
même chapitre du Rituel du Judaïsme : « Article 14. — Lorsque
» le poumon est entièrement ratatiné, l'ahimalest immangea-
» ble si ce rétrécissement est dû à la frayeur que l'animal a
» éprouvée par suite d'un acte humain, parce qu'on a saigné
» un autre animal en sa présence, par exemple. Mais, si la
« frayeur de l'animal a été causée par quelque phénomène
» céleste, tel que le bruit du tonnerre, ranimai est mangea-
» ble. » Cet article ne peut pas être interprété au point de vue
de l'hygiène, mais l'article 15 lui donne un tout autre sens, en
l'expliquant de la façon suivante : « Article 18.— Comment
» examiner ce cas (lorsqu'il y a incertitude sur la cause de la
» frayeur)? On laisse tremper le poumon dans l'eau durant
» vingt-quatre heures. Si le poumon revient à son état normal,
» on en déduit que la frayeur qui a déterminé le rétrécisse-
» ment a été causée par un phénomène céleste. Aussi l'animal
» est-il mangeable, sinon, on en conclut que la frayeur est due
» à un acte humain, aussi l'animal est-il immangeable. » On
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saine, et que, dans bien des cas, on a l'air de poursuivre la
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