née 1913, où les autorisations de bâtir dans la ville du Havre comprenaient 28 pavillons, .11 rez-de-chaussée, 18 maisons d'habitation, 32 maisons à un étage ou surélévations, 14 mai- sons dé rapport de trois et quatre étages. ,'■.-,
Si l'édification de fond en comble des maisons doit rester encore trop onéreuse, on pourrait remédier à cette lacune par la surélévation d'une partie des maisons ayant un ou deux étages représentant la moitié de l'ensemble des constructions de l'agglomération d'après la dernière statistique de 1896.
II. -r RÉHABILITATION DES MAISONS DU QUARTIER SAINT-FRANÇOIS
Les difficultés que présente la solution de la crise des loge- ments par suite de la rareté des habitations nouvelles, néces- site la conservation et non la destruction des anciennes cons- tructions dans les quartiers du Vieux Havre; cela nous amène à examiner la situation de celui de Saint-François, si souvent .maudit par les architectes et par les hygiénistes.
Au risque de passer pour un rétrograde, nous dirons au contraire que ce quartier a été le mieux ordonné sous le rapport de la viabilité et de l'hygiène, qu'il est le mieux bâti parce= qu'il a été reconstruit il y a deux cents ans, que beau- coup de ses maisons sont bien aérées, préférablement à d'autres habitations du quartier Notre-Dame et même de celles que l'on appelait la nouvelle ville avant son extension dans son corset.de fortifications.
En-effet, si l'on se place dans les premiers temps de la fon- dation de notre ville, après la création du quartier Notre-Dame, le premier bâti, on retrouve une île de forme triangulaire ayant 800 mètres à la base, sur le quai Lamblardie, et autant dans sa longueur, représentant 80.000 mètres carrés.
.Ce territoire était resté vierge de toute habitation pendant un quart de siècle, si l'on excepte deux petites constructions, l'une dite du passeur, au numéro 8 de la rue Faidherbe, et l'autre dite maison des Barres, à l'autre extrémité de cette rue, vers le quartier de Leure, qui avait été édifiée en 1817 et dont On a retrouvé des vestiges en 1730.
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