Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1895
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 1895 1895
Description : 1895 (A62). 1895 (A62).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5749846b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1895
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» nettoyer le blessé on se servait d'une éponge du poste. Est-
» ce assez complet ?
» Sur le mur il y a une instruction de secours à donner aux
» blessés. Voici ce que j'y relève : « En cas d'hémorrhagieil faut
» arrêter le sang avec le doigt appliqué directement sur la par-
» tie qui saigne; on y substitue de l'amadou (il y en a qui traîne
■» dans la boîte aux pansements), de la charpie (il n'y en a
» pas heureusement) ou du linge (pas plus de linge) imbibé
» d'une solution étendue de perchloruré de fer. » Notez que ce
» sont là les indications officielles de la Préfecture de Police !
» Il est vrai que l'on envoie chercher un médecin pour
» donner des. soins au blessé; et d'abord on ne le trouve
» souvent qu'avec difficultés, c'est le chef du; poste qui me l'a
» affirmé; mais en supposant qu'il arrive vite, que voulez-vous
» qu'il fasse avec les éléments dont il dispose dans cette
» prétendue boîte de secours. Souvent il n'a même pas d'eau
» filtrée ou bouillie à sa disposition, pour faire une solution
» antiseptique. Si bien que je connaisses médecins:qui, ainsi
» appelés la nuit, ont soin de se munir d'avance d'ouate hydro-
» phile et de solutions antiseptiques, qu'ils savent ne pas trou-
s ver au poste de police.
» Le blessé doit alors être transporté, soit chez lui,, soit à
» l'hôpital, fait plus ordinaire. Quels sont les moyens de trans-
» port? Une voiture déplace, où le blessé est plus où moins
» mal installé. Un brancard ! Mais souvent il lé faut chercher
•» aux postes de police, à la mairie... ; c'est encore une perte de
» temps parfois considérable. Puis, Messieurs, je vous prie de
> jeter un coup d'oeil sur les brancards qui, aujourd'hui, amè-
» nent jusque dans les salles de chirurgie les blessés de la voie
» publique. Pour mon compte, je ne connais rien de plus sale,
» déplus mal tenu. Et d'ailleurs, je ne parviens pas à obtenir
» la propreté des brancards de nos hôpitaux ; il est donc facile
» de s'expliquer la malpropreté des autres.
» A ces moyens de transport, on doit ajouter aujourd'hui un
» nombre, d'ailleurs assez restreint, de voitures d'ambulances.
> Mais encore faudrait-il les avoir facilement à sa disposition ;
> ce qui n'est pas. Puis, dans les mêmes voitures, !ont été
transportés tantôt dés malades aigus ou chroniques, parfois
» nettoyer le blessé on se servait d'une éponge du poste. Est-
» ce assez complet ?
» Sur le mur il y a une instruction de secours à donner aux
» blessés. Voici ce que j'y relève : « En cas d'hémorrhagieil faut
» arrêter le sang avec le doigt appliqué directement sur la par-
» tie qui saigne; on y substitue de l'amadou (il y en a qui traîne
■» dans la boîte aux pansements), de la charpie (il n'y en a
» pas heureusement) ou du linge (pas plus de linge) imbibé
» d'une solution étendue de perchloruré de fer. » Notez que ce
» sont là les indications officielles de la Préfecture de Police !
» Il est vrai que l'on envoie chercher un médecin pour
» donner des. soins au blessé; et d'abord on ne le trouve
» souvent qu'avec difficultés, c'est le chef du; poste qui me l'a
» affirmé; mais en supposant qu'il arrive vite, que voulez-vous
» qu'il fasse avec les éléments dont il dispose dans cette
» prétendue boîte de secours. Souvent il n'a même pas d'eau
» filtrée ou bouillie à sa disposition, pour faire une solution
» antiseptique. Si bien que je connaisses médecins:qui, ainsi
» appelés la nuit, ont soin de se munir d'avance d'ouate hydro-
» phile et de solutions antiseptiques, qu'ils savent ne pas trou-
s ver au poste de police.
» Le blessé doit alors être transporté, soit chez lui,, soit à
» l'hôpital, fait plus ordinaire. Quels sont les moyens de trans-
» port? Une voiture déplace, où le blessé est plus où moins
» mal installé. Un brancard ! Mais souvent il lé faut chercher
•» aux postes de police, à la mairie... ; c'est encore une perte de
» temps parfois considérable. Puis, Messieurs, je vous prie de
> jeter un coup d'oeil sur les brancards qui, aujourd'hui, amè-
» nent jusque dans les salles de chirurgie les blessés de la voie
» publique. Pour mon compte, je ne connais rien de plus sale,
» déplus mal tenu. Et d'ailleurs, je ne parviens pas à obtenir
» la propreté des brancards de nos hôpitaux ; il est donc facile
» de s'expliquer la malpropreté des autres.
» A ces moyens de transport, on doit ajouter aujourd'hui un
» nombre, d'ailleurs assez restreint, de voitures d'ambulances.
> Mais encore faudrait-il les avoir facilement à sa disposition ;
> ce qui n'est pas. Puis, dans les mêmes voitures, !ont été
transportés tantôt dés malades aigus ou chroniques, parfois
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