Citons encore ce passage :
Et c'est pour nous, ô Christ, un étrange mystère,
Qu'il t'ait suffi, pour vaincre un peuple révolté,
D'un geste, d'un soupir, d'un regard de bonté,
Et que ton doux sourire encore nous éclaire.
M. HenriFromond, de Lagruère (Lot-et-Garonne), obtient une
médaille de vermeil (2° Prix) grand module, avec son drame en
deux actes : Les Loups.
C'est l'épisode bien connu du combat et de la mort dugrand
Ferré, cet héroïque paysan, dont la chronique disait i: « A
chaque coup il abattait un bras ou fendait une tête. »
La pièce est vigoureuse, rapide et bien charpentée.'Ce sont
là qualités scéniques qui n'ont pas été sans influence peut-
être sur le vote du Jury, maisqui ne pouvaient pourtant entrer
seules dans la balance. Il s'agit, ne l'oublionspas, d'un concours
de poésie. On ipourrait reprocher à l'auteur, qui versifie en plus
d'un endroit de façon élégante et correcte, certaines négli-
gences prosodiques et des rimes parfois insuffisantes. Un ipeu
plus de sévérité ne messiérait point, encore que le vers de
théâtre s'accommode d'une allure plus libre et dérègles moins
oppressives. Certes dans le mouvement du dialogue bien des-
enjambements, bien des rejets, passent inaperçus -qui seraient
de suite relevés dans un poème destiné à la lecture. Pourtant
l'on ne saurait admettre la terminaison du premier hémistiche
sur un e muet suivi d'une consonne, à moins que le vers ne soit
scandé régulièrement par une autre méthode ; par exemple en
trois fragments de quatre syllabes, coupe fort élégante et déjà
usitée au temps du romantisme.
Mais je ne veux pas faire ici un cours'de prosodie, et cette
légère critique n'empêche pas Les Loups d'être tiheeèuvresingu-
lièremènt alerte et vivante. La scène se passe au "fortdè Sàiht-
Corneille, en 1358. Dans Péchauguette, un paysan, Baptiste,
armé d'une fourche, veille. Son capitaine, l'Alouette, lûirëcom-
mande de faire ibonnè garde; On s'attend d''un;momén'tàl'autré
à une attaque. Baptiste, resté seul, se livrée un long et vibrant
monologue. Il retrace les souffrances et ramisère'désgùeuxvdes
pauvres serfs de France, rançonnés et Mtonhés sans pitié par
les nobles; il évoque la rébellion des Jacques, puis la défaite du
Et c'est pour nous, ô Christ, un étrange mystère,
Qu'il t'ait suffi, pour vaincre un peuple révolté,
D'un geste, d'un soupir, d'un regard de bonté,
Et que ton doux sourire encore nous éclaire.
M. HenriFromond, de Lagruère (Lot-et-Garonne), obtient une
médaille de vermeil (2° Prix) grand module, avec son drame en
deux actes : Les Loups.
C'est l'épisode bien connu du combat et de la mort dugrand
Ferré, cet héroïque paysan, dont la chronique disait i: « A
chaque coup il abattait un bras ou fendait une tête. »
La pièce est vigoureuse, rapide et bien charpentée.'Ce sont
là qualités scéniques qui n'ont pas été sans influence peut-
être sur le vote du Jury, maisqui ne pouvaient pourtant entrer
seules dans la balance. Il s'agit, ne l'oublionspas, d'un concours
de poésie. On ipourrait reprocher à l'auteur, qui versifie en plus
d'un endroit de façon élégante et correcte, certaines négli-
gences prosodiques et des rimes parfois insuffisantes. Un ipeu
plus de sévérité ne messiérait point, encore que le vers de
théâtre s'accommode d'une allure plus libre et dérègles moins
oppressives. Certes dans le mouvement du dialogue bien des-
enjambements, bien des rejets, passent inaperçus -qui seraient
de suite relevés dans un poème destiné à la lecture. Pourtant
l'on ne saurait admettre la terminaison du premier hémistiche
sur un e muet suivi d'une consonne, à moins que le vers ne soit
scandé régulièrement par une autre méthode ; par exemple en
trois fragments de quatre syllabes, coupe fort élégante et déjà
usitée au temps du romantisme.
Mais je ne veux pas faire ici un cours'de prosodie, et cette
légère critique n'empêche pas Les Loups d'être tiheeèuvresingu-
lièremènt alerte et vivante. La scène se passe au "fortdè Sàiht-
Corneille, en 1358. Dans Péchauguette, un paysan, Baptiste,
armé d'une fourche, veille. Son capitaine, l'Alouette, lûirëcom-
mande de faire ibonnè garde; On s'attend d''un;momén'tàl'autré
à une attaque. Baptiste, resté seul, se livrée un long et vibrant
monologue. Il retrace les souffrances et ramisère'désgùeuxvdes
pauvres serfs de France, rançonnés et Mtonhés sans pitié par
les nobles; il évoque la rébellion des Jacques, puis la défaite du
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