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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1893
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tuteurs. A cette condition, les parents sont affranchis d'une
rétribution scolaire pour leurs enfants, mais on ne pourrait
dire que l'instruction ne leur coûte rien.
Autrefois, c'est-à-dire au xvme siècle., ainsi que nous l'avons
rappelé, les curés et les paroissiens étaient obligés de se cotiser
pour entretenir un clerc-maître d'école; cette taxe était perçue
par les administrateurs paroissiaux, proportionnellement aux
biens possédés ou exploités par chacun des habitants; nous ne
voyons guère ici de différence avec les impôts actuels.
Actuellement, les constructions scolaires appartiennent et
sont entretenues par les communes, aux frais, des habitants.
Jadis, les 1 écoles étaient la propriété de l'église paroissiale et
leur, entretien était acquitté parles dons, taxes et revenus de
la Fabrique. Ici encore nous trouvons une certaine analogie
entre le passé et le présent.
De nos jours, les instituteurs, pour la rémunération de leurs
peines, ne peuvent rien exiger des élèves, mais, sans lès blâmer
aucunement, car ils ont pour excuse légitime, l'insuffisance
de leurs appointements, ne prélèvent-ils pas un tribut assez
lourd pour les fournitures scolaires, pour les cours supplé-
mentaires, etc..? Anciennement, les maîtres d'école n'étaient
guère mieux fortunés, les fournitures scolaires étaient à peu
près nulles, mais il est à peu près certain qu'ils recevaient, des
parents, en état de payer, ce que l'on appelait le droit d'ècolagéi
et dans ce cas, enfin, la situation n'a pas changé; si le nom
n'est plus le même. ' - - ■-.. >
En résumé, la gratuité sous l'ancien régime et à l'époque
actuelle ne doit point être prise à la lettre, puisqueles dépenses
de l'instruction sont toujours acquittées d'une manière ou de
l'autre par des impôts.
Pour alléger les charges des paroissiens et améliorer le sort
des modestes maîtres d'école, pour obtenir une gratuité aussi
large que possible, de généreux donateurs dotaient.des écoles
au moyen de rentes ou de capitaux mis à la disposition des
administrateurs paroissiaux, et les donations suivantes indi-
quent suffisamment le but poursuivi par ces donateurs, qui ne
demandaient que quelques prières en échange des biens
légués par eux pour k gratuité de l'enseignement.
tuteurs. A cette condition, les parents sont affranchis d'une
rétribution scolaire pour leurs enfants, mais on ne pourrait
dire que l'instruction ne leur coûte rien.
Autrefois, c'est-à-dire au xvme siècle., ainsi que nous l'avons
rappelé, les curés et les paroissiens étaient obligés de se cotiser
pour entretenir un clerc-maître d'école; cette taxe était perçue
par les administrateurs paroissiaux, proportionnellement aux
biens possédés ou exploités par chacun des habitants; nous ne
voyons guère ici de différence avec les impôts actuels.
Actuellement, les constructions scolaires appartiennent et
sont entretenues par les communes, aux frais, des habitants.
Jadis, les 1 écoles étaient la propriété de l'église paroissiale et
leur, entretien était acquitté parles dons, taxes et revenus de
la Fabrique. Ici encore nous trouvons une certaine analogie
entre le passé et le présent.
De nos jours, les instituteurs, pour la rémunération de leurs
peines, ne peuvent rien exiger des élèves, mais, sans lès blâmer
aucunement, car ils ont pour excuse légitime, l'insuffisance
de leurs appointements, ne prélèvent-ils pas un tribut assez
lourd pour les fournitures scolaires, pour les cours supplé-
mentaires, etc..? Anciennement, les maîtres d'école n'étaient
guère mieux fortunés, les fournitures scolaires étaient à peu
près nulles, mais il est à peu près certain qu'ils recevaient, des
parents, en état de payer, ce que l'on appelait le droit d'ècolagéi
et dans ce cas, enfin, la situation n'a pas changé; si le nom
n'est plus le même. ' - - ■-.. >
En résumé, la gratuité sous l'ancien régime et à l'époque
actuelle ne doit point être prise à la lettre, puisqueles dépenses
de l'instruction sont toujours acquittées d'une manière ou de
l'autre par des impôts.
Pour alléger les charges des paroissiens et améliorer le sort
des modestes maîtres d'école, pour obtenir une gratuité aussi
large que possible, de généreux donateurs dotaient.des écoles
au moyen de rentes ou de capitaux mis à la disposition des
administrateurs paroissiaux, et les donations suivantes indi-
quent suffisamment le but poursuivi par ces donateurs, qui ne
demandaient que quelques prières en échange des biens
légués par eux pour k gratuité de l'enseignement.
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