Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A88)-1921/09/30. 1921/07/01 (A88)-1921/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5574910v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 206 —
« Société pour l'étude pratique de la participation du personnel dans les
bénéfices », qui ont depuis longtemps étudié les questions de sursalaire
familial, de prime au logement ou à l'ancienneté, de secours en cas de
maladie, d'aide aux femmes en couches, de caisses d'assurances contre
les accidents ou de fonds de retraite.
De telles institutions seraient tout indiquées pour donner de bons
conseils dans chaque cas particulier... sans jamais oublier que la vraie
solidarité ne s'obtient pas par des évaluations arbitraires ni par des
mesures de convention; que, par conséquent, il faut éviter le plus possible
le salaire « fixe », l'intérêt « fixe », la répartition « fixe » sur lesquels le
patronat et le salariat ne s'entendront jamais, puisqu'ils se trouvent aux
pôles opposés, mais rechercher davantage un mode de perception et de
répartition qui soit basé sur des « faits » matériels et indiscutables, par
exemple la perception proportionnée le plus possible au «fait» du produit
réel brut de l'industrie, et la répartition proportionnée le plus possible au
« fait » de l'âge, de l'ancienneté, de la surcharge de famille, etc.
Rien ne se perd, rien ne se crée. Le prélevé d'un
côté est instantanément réparti de l'autre. L'impôt
qui appauvrit en force est regagné en vitesse.
Riches et pauvres ont les mêmes droits en même
temps qu'ils ont les mêmes devoirs. Il y a balance
entre le doit et l'avoir. Tout le monde paie, tout le
monde touche dans la contribution directe de fra-
ternité.
Et ce que tout le monde touche, loin d'avoir pour
résultat une gêne, est au contraire la certitude
d'une balance de justice, un développement, une
émission, une propagation, une expansion assurée
de la civilisation et du progrès, absolument comme
le piano renvoie le son juste en proportion du choc
du marteau.
Le Clavier.
Inutile de fabriquer un clavier spécial pour le piano social.
Prenez, par exemple — puisque dans ce tour de force qui
frise l'absurdité (de prétendre appliquer aux organismes de la
Société strictement les mêmes rouages qu'aux mécanismes les
plus compliqués et les plus perfectionnés), on est contraint de
braver la vraisemblance en allant jusqu'à choisir une machine
quelconque ! — prenez, tout simplement, une de ces machines à
calculer qui font automatiquement les additions, les divisions
« Société pour l'étude pratique de la participation du personnel dans les
bénéfices », qui ont depuis longtemps étudié les questions de sursalaire
familial, de prime au logement ou à l'ancienneté, de secours en cas de
maladie, d'aide aux femmes en couches, de caisses d'assurances contre
les accidents ou de fonds de retraite.
De telles institutions seraient tout indiquées pour donner de bons
conseils dans chaque cas particulier... sans jamais oublier que la vraie
solidarité ne s'obtient pas par des évaluations arbitraires ni par des
mesures de convention; que, par conséquent, il faut éviter le plus possible
le salaire « fixe », l'intérêt « fixe », la répartition « fixe » sur lesquels le
patronat et le salariat ne s'entendront jamais, puisqu'ils se trouvent aux
pôles opposés, mais rechercher davantage un mode de perception et de
répartition qui soit basé sur des « faits » matériels et indiscutables, par
exemple la perception proportionnée le plus possible au «fait» du produit
réel brut de l'industrie, et la répartition proportionnée le plus possible au
« fait » de l'âge, de l'ancienneté, de la surcharge de famille, etc.
Rien ne se perd, rien ne se crée. Le prélevé d'un
côté est instantanément réparti de l'autre. L'impôt
qui appauvrit en force est regagné en vitesse.
Riches et pauvres ont les mêmes droits en même
temps qu'ils ont les mêmes devoirs. Il y a balance
entre le doit et l'avoir. Tout le monde paie, tout le
monde touche dans la contribution directe de fra-
ternité.
Et ce que tout le monde touche, loin d'avoir pour
résultat une gêne, est au contraire la certitude
d'une balance de justice, un développement, une
émission, une propagation, une expansion assurée
de la civilisation et du progrès, absolument comme
le piano renvoie le son juste en proportion du choc
du marteau.
Le Clavier.
Inutile de fabriquer un clavier spécial pour le piano social.
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Société strictement les mêmes rouages qu'aux mécanismes les
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