Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1915-07-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 juillet 1915 01 juillet 1915
Description : 1915/07/01 (A82)-1915/09/30. 1915/07/01 (A82)-1915/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5569871g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 265 —
cérité et de vie, » Ces carnets, conclut M, Strowski, « révélaient
déjà tout Lemaître. »
Combien il serait piquant si, un jour, ces notes prises au
Havre faisaient retour à notre ville !
En attendant cet improbable retour, j'ai le plaisir de vous
offrir deux pièces de vers inédites de Jules Lemaître, qui n'ont
jamais quitté la ville et y sont conservées comme un pieux
souvenir de leur illustre auteur.
La première a été donnée, au cours Gyselinck, comme
l'exemple d'un de ces triolets chers à Ranville; l'oreille y trouve
beaucoup plus de satisfaction que la raison.
Mon âme pour vivre, ô Cora,
S'abreuve à tes glauques prunelles.
Si tu m'abandonnes, qu'aura
Mon âme pour vivre, ô Cora?
Mes jours que rien n'édulcora
Auront l'âcreté des prunelles ;
Mon âme pour vivre, ô Cora,
S'abreuve à tes glauques prunelles.
L'autre inédit de Lemaître est une terza-rima sur le départ
de Sarah Bernhardt, qui, après avoir démissionné avec grand
fracas de la Comédie-Française, le 17 avril 1880, vint s'installer
au Havre en annonçant ses prochaines pérégrinations à travers
les Amériques.
Elle part... Ah! pourquoi, part-elle,
La Chimérique, l'Irréelle,
La folle Reine de Saba.
Cette fuite nous désespère :
C'est du rêve, de la lumière
Et de la beauté qui s'en va.
O mer où vont les grands navires,
Elle a ta grâce, tes sourires,
Tes caprices, tes ondoiements.
Vous vous ressemblez : ton abîme
N'est pas plus profond, mer sublime,
Que celui de ses yeux charmanls.
Elle est la fée, elle est la reine.
Mer vaste, dont le flot l'entraîne,
Tu la ramèneras, dis-moi?
cérité et de vie, » Ces carnets, conclut M, Strowski, « révélaient
déjà tout Lemaître. »
Combien il serait piquant si, un jour, ces notes prises au
Havre faisaient retour à notre ville !
En attendant cet improbable retour, j'ai le plaisir de vous
offrir deux pièces de vers inédites de Jules Lemaître, qui n'ont
jamais quitté la ville et y sont conservées comme un pieux
souvenir de leur illustre auteur.
La première a été donnée, au cours Gyselinck, comme
l'exemple d'un de ces triolets chers à Ranville; l'oreille y trouve
beaucoup plus de satisfaction que la raison.
Mon âme pour vivre, ô Cora,
S'abreuve à tes glauques prunelles.
Si tu m'abandonnes, qu'aura
Mon âme pour vivre, ô Cora?
Mes jours que rien n'édulcora
Auront l'âcreté des prunelles ;
Mon âme pour vivre, ô Cora,
S'abreuve à tes glauques prunelles.
L'autre inédit de Lemaître est une terza-rima sur le départ
de Sarah Bernhardt, qui, après avoir démissionné avec grand
fracas de la Comédie-Française, le 17 avril 1880, vint s'installer
au Havre en annonçant ses prochaines pérégrinations à travers
les Amériques.
Elle part... Ah! pourquoi, part-elle,
La Chimérique, l'Irréelle,
La folle Reine de Saba.
Cette fuite nous désespère :
C'est du rêve, de la lumière
Et de la beauté qui s'en va.
O mer où vont les grands navires,
Elle a ta grâce, tes sourires,
Tes caprices, tes ondoiements.
Vous vous ressemblez : ton abîme
N'est pas plus profond, mer sublime,
Que celui de ses yeux charmanls.
Elle est la fée, elle est la reine.
Mer vaste, dont le flot l'entraîne,
Tu la ramèneras, dis-moi?
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