rie; mais, au seul point de vue. du bon sens et du faitr matériel, ne peut-on admettre que les Revenus, quand ils tombent pério? diquement en coupons de rentes et sont versés, en argent liquide, au rentier, ressemblent passablement à quelque, chose qui lui tombe du Ciel ?
Eh bien, autant il est difficile de se rendre compte de la quantité et de la qualité des eaux stagnantes et actives d'un pays, c'est-à-dire de la Richesse et du. Capital qu'il possède, autant il est facile de constater la quantité de pluie toujours pure, je veux dire de Re-venu, qui tombe du Ciel, chaque année, sur ce même pays. Il suffit pour cela d'appareils enre- gistreurs. Dès maintenant ces instruments existent, tout faits, pour les trois quarts des Revenus. Les Banques, qui s'intitulent parfois elles-mêmes des comptoirs, pourraient servir, la plupart du temps, d'enregistreurs de Revenu. En tous cas, il est un moment tout indiqué pour enregistrer le Revenu aussi bien que la pluie, c'est évidemment celui où ils sont, l'un et l'autre, versés.
Donc, pour peu qu'on veuille s'entendre sur les moyens de constater en fait — les revenus que le Ciel verse, chaque année, sur chaque pays, on peut, sans trop marcher sur les plates-bandes des particuliers, y arriver certainement, et à peu près exactement.
Aurà-t-on cette volonté???
De si nombreuses et imprudentes menaces d'impôts dange- reux ont, dans ces derniers temps, tellement effarouché le revenu, qu'il préfère aujourd'hui se laisser tuer plutôt* que de se montrer.
Là réside la grosse, très grosse, mais somme toute, la seule vraie difficulté.
Sans nous y attarder davantage, laissons-nous aller à l'opti- misme de M. Buchard, et regardons la question comme provi- soirement résolue.
On a donc encaissé : 2, 5 ou 5 %, supposons même le chiffre élevé de 10 % du Revenu de chaque Nation.
Que va-t-on faire maintenant de tout cet argent?
Une telle question, n'est embarrassante que par, Je choix
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