Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1904-04-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 avril 1904 01 avril 1904
Description : 1904/04/01 (A71)-1904/06/30. 1904/04/01 (A71)-1904/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5568085f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 154 —
Pour Diard, il en avait été tout autrement. C'est seul et dans
les rares loisirs que lui laissaient ses occupations; marié en
1878, père de famille, c'est au milieu des soucis du foyer, des
inquiétudes inséparables de la vie domestique, qu'il lui avait
fallu conquérir le précieux diplôme.
Il ne devait pas s'en tenir là. Quand on a pris une fois l'habi-
tude du travail — et Dieu sait si Diard l'avait — on y goûte tant
de jouissances qu'on ne saurait plus s'en passer. De profes-
seur à Rennes, le Ministère, sur sa demande, l'envoie, en 1890,
au Havre, pour diriger la troisième. Là, pendant six ans, nous
le voyons sur la brèche, prodiguant à ses élèves son savoir et
ses veilles, les enflammant de son ardeur et trouvant encore du
temps de reste pour écrire et collaborer à maintes Revues.
L'autorité ne pouvait manquer d'apprécier ses mérites. En
1893, à l'occasion des fêtes du centenaire de Casimir Delavigne,
dans une séance solennelle tenue au théâtre du Havre, en pré-
sence de M. François Coppée, de l'Académie française, et des
notabilités du département et de la ville, M. Zévort, recteur de
l'Académie de Caen, délégué par M. le ministre, attachait à sa
boutonnière — il avait reçu en 1887 les palmes académiques —
la rosette d'officier de l'Instruction publique.
A la préparation de ces fêtes lui-même avait largement con-
tribué. L'édition, dite du Centenaire, où trouvèrent place nombre
de poèmes inédits de C. Delavigne et de documents originaux
et curieux, était en partie son oeuvre.Le poète havrais. d'ailleurs,
dont la vie avait été toute de labeur, son oeuvre, quoi qu'on
puisse dire, à plus d'un titre remarquable, le sollicitaient, et,
dans l'Almanach du Courrier du Havre, sous ce titre : La Destinée
de C. Delavigne, dans la Revue des Provinces de l'Ouest, sous cet
autre: Les Vêpres siciliennes et don Juan d'Autriche, il publiait,
en même temps, des réflexions qui témoignaient de la sûreté
de son goût et de l'impartialité de sa critique.
La maison Lemâle avait entrepris, à cette époque, la publi-
cation d'un ouvrage artistique de premier ordre : La Normandie
monumentale, et, soucieuse d'en mettre le texte à la hauteur des
illustrations, elle s'adressait aux écrivains dont la renommée
avait déjà consacré le mérite : Paul Diard fut des premiers
dont elle réclama le concours. D'une plume alerte, pliant son
style aux ondulations de la pierre, aux caprices des sculptures,
Pour Diard, il en avait été tout autrement. C'est seul et dans
les rares loisirs que lui laissaient ses occupations; marié en
1878, père de famille, c'est au milieu des soucis du foyer, des
inquiétudes inséparables de la vie domestique, qu'il lui avait
fallu conquérir le précieux diplôme.
Il ne devait pas s'en tenir là. Quand on a pris une fois l'habi-
tude du travail — et Dieu sait si Diard l'avait — on y goûte tant
de jouissances qu'on ne saurait plus s'en passer. De profes-
seur à Rennes, le Ministère, sur sa demande, l'envoie, en 1890,
au Havre, pour diriger la troisième. Là, pendant six ans, nous
le voyons sur la brèche, prodiguant à ses élèves son savoir et
ses veilles, les enflammant de son ardeur et trouvant encore du
temps de reste pour écrire et collaborer à maintes Revues.
L'autorité ne pouvait manquer d'apprécier ses mérites. En
1893, à l'occasion des fêtes du centenaire de Casimir Delavigne,
dans une séance solennelle tenue au théâtre du Havre, en pré-
sence de M. François Coppée, de l'Académie française, et des
notabilités du département et de la ville, M. Zévort, recteur de
l'Académie de Caen, délégué par M. le ministre, attachait à sa
boutonnière — il avait reçu en 1887 les palmes académiques —
la rosette d'officier de l'Instruction publique.
A la préparation de ces fêtes lui-même avait largement con-
tribué. L'édition, dite du Centenaire, où trouvèrent place nombre
de poèmes inédits de C. Delavigne et de documents originaux
et curieux, était en partie son oeuvre.Le poète havrais. d'ailleurs,
dont la vie avait été toute de labeur, son oeuvre, quoi qu'on
puisse dire, à plus d'un titre remarquable, le sollicitaient, et,
dans l'Almanach du Courrier du Havre, sous ce titre : La Destinée
de C. Delavigne, dans la Revue des Provinces de l'Ouest, sous cet
autre: Les Vêpres siciliennes et don Juan d'Autriche, il publiait,
en même temps, des réflexions qui témoignaient de la sûreté
de son goût et de l'impartialité de sa critique.
La maison Lemâle avait entrepris, à cette époque, la publi-
cation d'un ouvrage artistique de premier ordre : La Normandie
monumentale, et, soucieuse d'en mettre le texte à la hauteur des
illustrations, elle s'adressait aux écrivains dont la renommée
avait déjà consacré le mérite : Paul Diard fut des premiers
dont elle réclama le concours. D'une plume alerte, pliant son
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