Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1921-01-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A88)-1921/03/31. 1921/01/01 (A88)-1921/03/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567601h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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p— 68 —
lettres — notre collègue donne libre cours à sa critique,
toujours correcte, mais quelquefois mordante, prouvant ainsi
que « la Société place les droits de la critique au-dessus des
considérations d'amitié personnelle ».
M. Eloy termine son rapport en exprimant l'espoir de voir
élargir davantage autour de nous le cercle d'influence de la
Société Havraise d'Études Diverses. C'est là un voeu à ajouter à
ceux qui furent émis à ce sujet à diverses reprises, car notre
rapporteur n'ignore pas que des efforts furent déjà tentés
« pour essayer de briser les résistances que l'on rencontre dans
une ville d'affaires comme Le Havre ».
Et à ce propos, M. Eloy reproduit quelques lignes publiées en
1854 dans le Musée des Familles, par Amédée Achard, lequel ne
semble guère apprécier la valeur intellectuelle des Havrais qui
ne « sont dans leur ville, peuplée de marchandises, qu'à l'état
d'accessoires ». Portrait peu flatteur en vérité. Était-il exact?
Si oui, l'est-il encore à l'heure actuelle? Les choses de l'esprit
intéressent-elles les Havrais plus aujourd'hui qu'il y a 66 ans''
M. Eloy n'ose l'affirmer.
L'Assemblée applaudit et M. le Président dit que M. Eloy a
droit à des éloges, non seulement pour l'étude si conscien-
cieuse et si littéraire qu'il a entreprise, mais encore pour la
rapidité avec laquelle il a tenu à rédiger son rapport de façon
à pouvoir le communiquer à la Société à la séance de janvier.
L'ordre du jour appelant la lecture de l'étude ayant pour
titre le Piano de l'harmonie sociale, M. Bossière explique qu'il
n'a pas cru inutile d'ajouter quelque chose de « concret »
à ses observations précédentes sur la symétrie et l'harmonie,
et il se demande s'il est vraiment impossible de construire
pratiquement un instrument de concorde sociale.
Prenant pour modèle un violon et examinant comment
«joue» le violoniste, il remarque que sa main gauche opère
un véritable «impôt direct» sur les vibrations produites par
la main droite, et il se demande si ce ne serait pas là un bon
exemple à suivre en sociologie... à la condition que l'on
n'oublie pas que, dans le violon, l'impôt direct ne supprime
rien de la vibration. Il la transforme, voilà tout. Plus l'impôt
direct raccourcit la longueur des vibrations, plus elles gagnent
en nombre et en hauteur. En réalité, rien ne se perd. Il fau-
lettres — notre collègue donne libre cours à sa critique,
toujours correcte, mais quelquefois mordante, prouvant ainsi
que « la Société place les droits de la critique au-dessus des
considérations d'amitié personnelle ».
M. Eloy termine son rapport en exprimant l'espoir de voir
élargir davantage autour de nous le cercle d'influence de la
Société Havraise d'Études Diverses. C'est là un voeu à ajouter à
ceux qui furent émis à ce sujet à diverses reprises, car notre
rapporteur n'ignore pas que des efforts furent déjà tentés
« pour essayer de briser les résistances que l'on rencontre dans
une ville d'affaires comme Le Havre ».
Et à ce propos, M. Eloy reproduit quelques lignes publiées en
1854 dans le Musée des Familles, par Amédée Achard, lequel ne
semble guère apprécier la valeur intellectuelle des Havrais qui
ne « sont dans leur ville, peuplée de marchandises, qu'à l'état
d'accessoires ». Portrait peu flatteur en vérité. Était-il exact?
Si oui, l'est-il encore à l'heure actuelle? Les choses de l'esprit
intéressent-elles les Havrais plus aujourd'hui qu'il y a 66 ans''
M. Eloy n'ose l'affirmer.
L'Assemblée applaudit et M. le Président dit que M. Eloy a
droit à des éloges, non seulement pour l'étude si conscien-
cieuse et si littéraire qu'il a entreprise, mais encore pour la
rapidité avec laquelle il a tenu à rédiger son rapport de façon
à pouvoir le communiquer à la Société à la séance de janvier.
L'ordre du jour appelant la lecture de l'étude ayant pour
titre le Piano de l'harmonie sociale, M. Bossière explique qu'il
n'a pas cru inutile d'ajouter quelque chose de « concret »
à ses observations précédentes sur la symétrie et l'harmonie,
et il se demande s'il est vraiment impossible de construire
pratiquement un instrument de concorde sociale.
Prenant pour modèle un violon et examinant comment
«joue» le violoniste, il remarque que sa main gauche opère
un véritable «impôt direct» sur les vibrations produites par
la main droite, et il se demande si ce ne serait pas là un bon
exemple à suivre en sociologie... à la condition que l'on
n'oublie pas que, dans le violon, l'impôt direct ne supprime
rien de la vibration. Il la transforme, voilà tout. Plus l'impôt
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